Atelier forum des partenaires – Indicateurs

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Aménager le territoire en prenant (mieux) en compte la préservation et la reconquête de la biodiversité : c’était le thème phare de l’atelier du forum des partenaires de l’ARB, dont on va vous faire un retour dans cet article. Cet atelier était intitulé : “Quels sont les besoins en indicateurs infra-régionaux pour les départements et EPCI ?”.

atelier

Indicateurs et territoire

3 objectifs pour cet atelier :

  • Informer : actions en cours de l’Agence de la Biodiversité et des partenaires…

  • Présenter des cas concrets régionaux : proposition de questionnement sur des cas concrets en lien avec la thématique abordée : L’atelier N°5 a permis au travers de réflexions collectives, d’amorcer l’identification d’enjeux de biodiversité sur un territoire donné.

  • Réseauter : partager les expériences et avis

Au sein de l’ARB, deux volets sont étroitement liés : il s’agit de l’Observatoire, qui couplé avec Sigogne sont les outils de la « connaissance ». L’atelier N°5 avait pour objectif d’identifier des enjeux de connaissance de biodiversité territoriale, pour alimenter les réflexions de ces 2 outils. Pour l’observatoire, ces enjeux se traduisent par la création d’indicateurs infrarégionaux (à une échelle d’EPCI, de commune ou autre). À destination des élus, ces indicateurs doivent être compréhensibles facilement et pertinents pour éclairer des décisions.  


Après une rapide mise au point sur la définition, le cadre analytique et le fonctionnement des indicateurs, les participants à l’atelier se glissent par petits groupes dans la peau d’une équipe communale. Aux titres de conseillers municipaux d’une ville fictive, ils réfléchissent collectivement aux connaissances dont ils ont besoins pour mesurer la santé de la biodiversité de leur territoire. En effet, afin de concrétiser un projet de développement de leur commune, il faut avoir toutes les clés en main pour prendre les meilleures décisions.  

Déroulement de l’atelier participatif
Tout le monde est d’accord sur le besoin d’un état des lieux global. Pour savoir quels sont les impacts sur la biodiversité, il faut tout d’abord savoir où trouver ladite biodiversité. Les groupes identifient des indicateurs d’état, de quantité, de qualité de la faune, de la flore et des écosystèmes existants.  

Certains ont ensuite exprimé une demande d’expertise ou d’accompagnement pour obtenir une lecture du territoire, savoir ses atouts avec ses espèces bio-indicatrices et ses milieux remarquables. Tandis que d’autres ont privilégié de se tourner dans leurs documents existants comme le PLU ou le SRADDET afin d’y chercher de l’information et de pouvoir se comparer aux autres territoires. Les conceptions variées ont permis de mettre en évidence un large panel d’indicateurs : Cartographies de l’artificialisation des sols, de la fréquentation des milieux, de la relation entre les milieux, des différentes pollutions (lumineuses, phytosanitaires, déchets…), des infrastructures.

Méthodologie : présentation d’un outil
Après les tours de table sur les indicateurs entrevues, s’en est suivi une démonstration de l’Outil de Synthèse issue de la nouvelle version de Sigogne (Version 3). En entrant le nom d’une commune, cette fonctionnalité affiche les données biodiversités brutes sous forme de graphiques. Il est envisagé à terme de diffuser de nouveaux indicateurs à destination des décideurs par ce biais.  

Plusieurs constats
Les temps de discussions ont permis ensuite d’aboutir sur plusieurs constats d’importance lors de la construction d’indicateurs. D’une part, la temporalité des données est primordiale afin de conserver un regard croisé entre passé et futur et de proposer des indicateurs évolutifs et beaucoup plus révélateurs. De plus, il ne faut pas négliger la transversalité des domaines d’expertises et favoriser la corrélation de la biodiversité avec les données de santé, de démographie, d’emploi, de l’énergie, de la mobilité… Enfin, bien que les indicateurs d’état et de pression soient importants, les élus ont également besoins d’indicateurs d’objectif ou de « réponse » précis qui leur permettent d’avoir une meilleure visibilité sur les changements de pratiques et la renaturation possible. 
Piste : Importance de la donnée temporelle (Indice Région Vivante (IRV), cartographie évolutive avec une visualisation du passé/futur) 

Ces retours d’expériences vont désormais permettre à l’Observatoire Régional de la Biodiversité (ORB) et à tous les experts participants aux groupes de travail d’alimenter la « feuille de route connaissance » dans l’objectif de construire des indicateurs robustes et judicieux ! 


Atelier animé par Quentin Doyennel, chargé de l’Observatoire Régional de la Biodiversité

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