NaturoScoop AccĂ©der au contenuScroll linkedin twitter instagram Accueil / NaturoScoop đŽ Le 1er octobre, câest la JournĂ©e internationale des personnes ĂągĂ©es, lâoccasion de rappeler que la longĂ©vitĂ© est un trĂ©sor, aussi bien chez lâhomme que dans la nature. En Bourgogne-Franche-ComtĂ©, PĂ©pĂšre, un sonneur Ă ventre jaune, a fĂȘtĂ© ses plus de 30 ans dans la RĂ©serve naturelle nationale du ravin de Valbois (25). Cet amphibien exceptionnel est le plus vieux de son espĂšce connu ! đž L'Ăąge est un paramĂštre clĂ© pour comprendre l'Ă©volution des populations. Chaque espĂšce a une durĂ©e de vie propre inscrite dans son patrimoine gĂ©nĂ©tique, mais l'environnement joue un rĂŽle important. Dans les rĂ©serves naturelles, les conditions favorables â habitats prĂ©servĂ©s, absence de pollution et de prĂ©dateurs exotiques â permettent aux espĂšces comme PĂ©pĂšre d'ĂȘtre prĂ©servĂ©. đ± Les RĂ©serves Naturelles sont crĂ©Ă©es pour protĂ©ger des sites exceptionnels et soutenir la biodiversitĂ©. Elles offrent un environnement oĂč les individus peuvent prospĂ©rer loin des pressions humaines. GrĂące Ă ces efforts, la longĂ©vitĂ© des espĂšces, un indicateur clĂ© de la santĂ© des populations, est renforcĂ©e. Il est toutefois important de rĂ©duire nos impacts en dehors de ces havres de paix. đȘ La rĂ©silience, quâelle soit humaine ou naturelle, est essentielle pour sâadapter aux dĂ©fis du temps et des changements environnementaux. Certaines espĂšces, comme le Sonneur Ă ventre jaune, sont particuliĂšrement sensibles aux variations de leur milieu, ce qui les rend vulnĂ©rables. En protĂ©geant la biodiversitĂ© et en limitant notre impact sur les Ă©cosystĂšmes, nous prĂ©servons la longĂ©vitĂ© et la richesse naturelle qui nous entoure. Source : Un nouveau record mondial de longĂ©vitĂ© pour PĂ©pĂšre ! – CEN Franche-ComtĂ© (cen-franchecomte.org) đ Aujourdâhui dĂ©bute la Semaine de la mobilitĂ© durable, l'occasion pour rĂ©flĂ©chir Ă nos modes de dĂ©placement et Ă leur impact sur la nature. Lâutilisation excessive de la voiture ne perturbe pas seulement lâenvironnement Ă travers la pollution, mais aussi par la fragmentation des habitats naturels. Les routes empĂȘchent les animaux de se dĂ©placer librement et augmentent les risques de collisions.đ Les continuitĂ©s Ă©cologiques, ou "corridors Ă©cologiques", sont des passages essentiels pour permettre aux animaux de migrer, se nourrir, se reproduire et maintenir leurs populations. Lorsque ces corridors sont coupĂ©s par des infrastructures de transport, la biodiversitĂ© est menacĂ©e. Pour mieux comprendre ces enjeux, le SystĂšme dâInformation sur les Passages Ă Faunes (SIPAF) existe. Ce systĂšme collecte et recense des donnĂ©es sur les passages Ă faune, permettant de mieux comprendre les zones Ă risque et de planifier des dispositifs comme les Ă©coducs ou passages souterrains.đ„En BFC, plusieurs milliers d'animaux sont victimes de collisions chaque annĂ©e. 67 Ă©co-ponts ont Ă©tĂ© identifiĂ©s en Bourgogne-Franche-ComtĂ© sur le SIPAF. Ces ouvrages permettent de recrĂ©er un corridor Ă©cologique, rĂ©duisant ainsi le nombre d'accidents et facilitant les dĂ©placements des espĂšces. Ces infrastructures protĂšgent Ă la fois la faune et les automobilistes.đĄ ProtĂ©geons ensemble la nature ! En cette Semaine de la mobilitĂ© durable, rĂ©flĂ©chissons Ă des alternatives pour limiter notre impact sur l'environnement. Favoriser les transports en commun, le covoiturage ou encore les mobilitĂ©s douces (vĂ©lo, marche) est un pas vers une coexistence harmonieuse avec la nature. Tout comme nous, la faune a besoin de circuler en toute sĂ©curitĂ©. Lien utile : https://passagesfaune.fr/ https://noe.org/les-corridors-ecologiquesSource : https://passagesfaune.fr/geonature/#/modulator/m_sipaf đźLe 7 septembre, câest la journĂ©e internationale de la coopĂ©ration policiĂšre l'occasion de mettre en lumiĂšre les agents qui protĂšgent la nature. Il existe des polices spĂ©cialisĂ©es chargĂ©es de la protection et de la prĂ©servation des ressources naturelles et de la biodiversitĂ©. Ces brigades de lâenvironnement jouent un rĂŽle crucial dans la mise en Ćuvre et l'application des lois environnementales. Leur importance est grandissante face au dĂ©clin de la biodiversitĂ©. đ„En BFC, la police de l'environnement est composĂ©e de diffĂ©rents types d'agents et de services, chacun ayant des compĂ©tences et des missions spĂ©cifiques : 100 agents de l'OFB surveillent et contrĂŽlent les activitĂ©s affectant la biodiversitĂ©. 277 agents de l'ONF veillent Ă la protection et la bonne gestion des forĂȘts publiques. Enfin, 8 inspecteurs de la DREAL et 66 agents des collectivitĂ©s territoriales participent Ă la surveillance environnementale, au contrĂŽle et Ă la prĂ©vention des infractions Ă©cologiques. Il existe aussi des gardes-pĂȘche, des gardes-chasse et des agents de la douane qui rĂ©gulent les activitĂ©s liĂ©es aux espĂšces animales. đŒCes plus de 450 agents jouent un rĂŽle dans la rĂ©pression du braconnage, du trafic d'espĂšces protĂ©gĂ©es et de la pollution industrielle. Ils participent aussi Ă la sensibilisation du public Ă l'importance de la biodiversitĂ©. En faisant respecter le code de lâenvironnement, le code forestier et le code rural, entre autres, ils contribuent Ă la prĂ©servation de la faune et de la flore et renforcent les efforts de conservation. Ce sont eux les garant et reprĂ©sentant de la justice pour les espĂšces, leurs habitats et pour les ressources naturelles. đCe mĂ©tier vous inspire ? Accessible sur concours, celui-ci comporte des Ă©preuves Ă©crites, orales et sportives. Une formation sur la Gestion et Protection de la Nature est Ă©galement recommandĂ©e. En lâabsence de la police de lâenvironnement, si vous voyez des atteintes Ă lâenvironnement vous pouvez leur signaler, et les signaler sur la carte rouge : https://lnkd.in/gNdzzwQ Lien utile : https://www.echosciences-bfc.fr/communautes/biodiversite-en-bourgogne-franche-comte/articles/police-de-l-environnementSource : Sigogne lâObservatoire RĂ©gional de la biodiversitĂ© Cette photo a donc Ă©tĂ© prise par un opĂ©rateur terrain dĂ©tenant une dĂ©rogation Ă la capture d’espĂšces protĂ©gĂ©es. Cette Couleuvre vipĂ©rine a Ă©tĂ© enlevĂ© d’une zone en travaux. Le port de gants Ă usage unique aurait dĂ» ĂȘtre appliquĂ© (pas de manipulation Ă mains nues mais avec une paire de gants Ă usage unique par animal pour limiter le risque de dissĂ©mination d’agents infectieux). đŠ Aujourdâhui, câest la JournĂ©e mondiale du moustique, l'occasion de mettre en lumiĂšre un insecte devenu un vĂ©ritable enjeu de santĂ© publique : le Moustique tigre. Ce petit envahisseur est reconnu pour sa capacitĂ© Ă transmettre des maladies graves comme la dengue, le chikungunya et le Zika. Sa prĂ©sence est de plus en plus remarquĂ©e en France, y compris en Bourgogne-Franche-ComtĂ©. đŽOriginaire des zones tropicales, le Moustique tigre (Aedes albopictus) sâest installĂ© en France mĂ©tropolitaine en 2004. Depuis, il n'a cessĂ© de se propager, trouvant dans nos environnements urbains et ruraux les conditions idĂ©ales pour se dĂ©velopper. En Bourgogne-Franche-ComtĂ©, il est dĂ©sormais prĂ©sent dans la totalitĂ© dans 7 des 8 dĂ©partements (sauf la Haute-SaĂŽne). Sa progression rapide en fait un sujet de surveillance accrue. đ La lutte contre le moustique tigre passe par la vigilance de chacun. Signaler sa prĂ©sence est essentiel pour que les autoritĂ©s puissent cartographier sa progression et anticiper les risques sanitaires. Vous pouvez le faire via des plateformes en ligne dĂ©diĂ©es. En parallĂšle, il faut limiter les zones de reproduction de l'insecte en ne laissant pas dâeaux stagnantes autour de chez vous. đĄ Que faire en cas de piqĂ»re ? En plus des dĂ©mangeaisons, une piqĂ»re de moustique tigre peut entraĂźner des symptĂŽmes plus graves. Si vous ressentez de la fiĂšvre, des douleurs articulaires ou musculaires aprĂšs une piqĂ»re, consultez immĂ©diatement un mĂ©decin. En cette JournĂ©e mondiale du moustique, rappelons que la prĂ©vention est notre meilleure arme pour contenir sa prolifĂ©ration et protĂ©ger notre santĂ©. Source : ORS BFC Liens utiles : Chikungunya, dengue et zika – DonnĂ©es de la surveillance renforcĂ©e en France hexagonale 2024 đȘ Aujourdâhui, câest la JournĂ©e Mondiale consacrĂ©e aux cerfs-volants, l'occasion de vous prĂ©senter l'un des plus gros insectes de la rĂ©gion : le Lucane Cerf-Volant ! Bien que lâorigine des noms de l'objet aĂ©rodyne et de l'insecte diffĂšre, il existe une intĂ©ressante coĂŻncidence. Les grosses mandibules du mĂąle du Lucane ressemblent aux bois d'un cerf, d'oĂč son nom, tandis que le mot « cerf-volant » s'Ă©pelait Ă l'origine « serp-volant », signifiant « serpent volant » en latin. Ce nom provient probablement de la forme serpentiforme des premiers cerfs-volants, apparus en Chine. đ Le Lucane Cerf-Volant est le plus grand colĂ©optĂšre d'Europe, pouvant atteindre 9 cm. Sa vie commence au stade larvaire, oĂč il se nourrit de bois mort pendant 3 Ă 6 ans, un rĂ©gime appelĂ© âsaproxylophageâ. Une fois mĂ©tamorphosĂ© en imago (adulte), il vit presque exclusivement sur ses rĂ©serves jusqu'Ă sa mort, son principal objectif Ă©tant la reproduction. Le mĂąle utilise ses grandes mandibules pour attirer la femelle et Ă©carter ses rivaux, Ă la maniĂšre d'un lutteur grec. đ Dans de nombreux pays europĂ©ens, ses populations sont en dĂ©clin. Comme pour la plupart des colĂ©optĂšres mangeant du bois, la disparition des haies et les pratiques forestiĂšres modernes, qui Ă©liminent les vieux arbres et le bois mort, rĂ©duisent Ă la fois son habitat et sa source de nourriture. Câest pourquoi la France et la rĂ©gion BFC ont un rĂŽle important Ă jouer dans la prĂ©servation de cet insecte emblĂ©matique. Une enquĂȘte nationale permet de recenser les Lucanes Cerf-Volant afin de mieux comprendre et protĂ©ger cette espĂšce. đ En BFC, le Conservatoire Botanique et la SHNAOFAB animent cette enquĂȘte pour mobiliser le grand public rĂ©gional. Au cours des trois derniĂšres annĂ©es, 1 242 observations de Lucane Cerf-Volant ont Ă©tĂ© enregistrĂ©es sur lâensemble du territoire. Promeneurs, naturalistes, photographes ou simples curieux, câest Ă vous de jouer pour transmettre vos observations et contribuer Ă la prĂ©servation de cette espĂšce ! Liens utiles :LâenquĂȘte en Franche-ComtĂ© LâenquĂȘte en Bourgogne đïž Aujourd'hui, câest la saint Jacques, lâoccasion de mettre en lumiĂšre la famille du coquillage qui a pris son nom. L'Ă©tĂ© est bien installĂ©, plages, coquillages et crustacĂ©s font rĂȘver, mĂȘme en Bourgogne-Franche-ComtĂ© (BFC). Bien que la rĂ©gion n'ait pas de cĂŽtes, elle offre tout de mĂȘme des trĂ©sors aquatiques Ă dĂ©couvrir. đ En effet, malgrĂ© son absence de littoral la rĂ©gion abrite une diversitĂ© de coquillages et crustacĂ©s en eau douce. Les riviĂšres et lacs de la rĂ©gion sont des habitats riches pour ces espĂšces, rappelant que la biodiversitĂ© aquatique n'est pas l'apanage des seules zones maritimes. Bien que les crustacĂ©s et les coquillages puissent partager des habitats similaires, ils appartiennent Ă des groupes taxonomiques distincts. đŠ La BFC recense 249 espĂšces de mollusques. RĂ©partis en deux classes, les gastĂ©ropodes comme le Vertigo portent leur coquille sur le dos, tandis que les bivalves comme la Moule dâeau douce sont protĂ©gĂ©s par une coquille en deux parties. Les crustacĂ©s, quant Ă eux, comptent 154 espĂšces diffĂ©rentes. Comme les insectes, ce sont des arthropodes et ils possĂšdent donc un exosquelette dur et segmentĂ©. On y trouve notamment les Ă©crevisses. đ Pour prĂ©server ces trĂ©sors aquatiques, il est crucial de protĂ©ger leurs habitats. RĂ©duire la pollution, soutenir les initiatives de conservation et participer Ă des actions de nettoyage des riviĂšres sont autant de moyens d'agir. Alors maintenant, plus besoin dâaller Ă la plage pour trouver des coquillages ! Source : Sigogne, l’Observatoire RĂ©gional de la BiodiversitĂ©Liens utiles : ActualitĂ©s mollusques CBFNC ORILes MĂ©connus de Bourgogne-Franche-ComtĂ© âAujourdâhui câest la journĂ©e internationale de la lenteur, lâoccasion de profiter du jour le plus long de lâannĂ©e en prenant le temps dâobserver la nature qui nous entoure. âLa vie lenteâ est un art de vivre qui consiste Ă ralentir le rythme au quotidien pour mieux apprĂ©cier les choses et ĂȘtre plus heureux. Cette approche philosophique de la vie accorde une attention particuliĂšre aux rythmes naturels et Ă la biodiversitĂ© qui nous entoure. đąEn BFC, il existe une espĂšce pour qui la lenteur est synonyme de quotidien : La Cistude dâEurope. Câest la principale tortue dâeau douce europĂ©enne. Sa taille varie entre 15 et 25 centimĂštres de longueur. Elle se distingue par une carapace brunĂątre, gĂ©nĂ©ralement marquĂ©e de motifs jaunes ou orangĂ©s. Son rĂ©gime alimentaire est principalement composĂ© d'insectes, de crustacĂ©s, de mollusques, de poissons et de vĂ©gĂ©taux aquatiques. đLa BFC constitue la limite nord-est actuelle de son aire de rĂ©partition. EspĂšce extrĂȘmement rare dans la rĂ©gion, seules 22 sites abritant lâespĂšce sont connus. C'est pourquoi, la Cistude est classĂ©e comme "En Danger" en raison de la perte et de la dĂ©gradation de son habitat, de la pollution de l'eau et de la concurrence avec les espĂšces introduites. đ±ProtĂ©gĂ©e Ă lâĂ©chelle nationale et europĂ©enne elle bĂ©nĂ©ficie dâun Plan National dâAction (PNA). La prĂ©servation de ses habitats aquatiques et de ponte (le bocage) permet la prise en compte de nombreuses autres espĂšces. En cette journĂ©e de la lenteur, retrouvons la tortue qui sommeille en nous ! Source : Plan National d’ActionsLiens utiles :Cistude dâEurope : suivi des sites dâhivernagePlaquette de prĂ©sentation đ„ŸLe 4 juin 2024, câest la journĂ©e internationale des sentiers, lâoccasion de se mettre en jambe et de se promener en pleine nature ! De trĂšs nombreux tronçons de sentiers sont entretenus par des bĂ©nĂ©voles qui nettoient, taillent et dĂ©broussaillent... un travail minutieux pour prĂ©server un patrimoine qui mĂ©rite d'ĂȘtre soulignĂ© et respectĂ©. đżBesoin de nature ! Que vous soyez un randonneur ou un simple amateur de promenade, arpenter un sentier est un trĂšs bon moyen pour rencontrer la biodiversitĂ© locale. Pour Ă©viter de dĂ©tĂ©riorer les espaces naturels, il est recommandĂ© de rester sur les sentiers balisĂ©s. Nous vous invitons aussi Ă parcourir âles sentiers de dĂ©couvertes ou dâinterprĂ©tationâ. Ce sont des amĂ©nagements qui prĂ©servent la nature tout en la rendant accessible au public. Ils permettent de comprendre la signification et la valeur dâun lieu en racontant une histoire. đEn Bourgogne-Franche-ComtĂ©, il existe aujourdâhui 31 sentiers de dĂ©couverte amĂ©nagĂ©s par les Conservatoires dâEspaces Naturels de Bourgogne et de Franche-ComtĂ© sur des sites dont ils sont gestionnaires. Selon les cas, sentiers balisĂ©s, pilotis, observatoires, panneaux dâinformation, bornes interactives et ludiques, tables dâorientation ou autres amĂ©nagements, vous permettent de vous immerger dans la nature. â ïžAvant de partir, veillez Ă bien vous renseigner pour respecter les rĂšgles en vigueur dans les zones concernĂ©es. Vous pouvez aussi prĂ©parer votre balade en tĂ©lĂ©chargeant les dĂ©pliants de prĂ©sentation des sentiers et en parcourant les visites virtuelles disponibles en ligne. Vous permettant de dĂ©couvrir les sites depuis chez vous, elles sont avant tout conçues pour vous donner envie dâaller sur le terrain et de voir de vos propres yeux les trĂ©sors de BFC. Liens utiles : DĂ©couverte des sentiers du CEN, en Bourgogne DĂ©couverte des sentiers en Franche-ComtĂ© đĄLe 16 mai, câest la journĂ©e internationale de la lumiĂšre, lâoccasion de river nos yeux sur cette thĂ©matique universelle tel un papillon de nuit. Encore trop mĂ©connus, les papillons de nuit sont pourtant indispensables Ă nos Ă©cosystĂšmes. Encore plus efficaces que les abeilles, ils pollinisent les fleurs en se nourrissant de nectar. Certaines espĂšces mĂšnent dâailleurs une activitĂ© diurne. đŠAnciennement appelĂ© hĂ©tĂ©rocĂšne, les papillons de nuit sont trĂšs diversifiĂ©s et sont reprĂ©sentĂ©s par de nombreuses familles. Reconnaissable Ă leurs antennes filiformes ou en forme de plumes qui leur permettent de percevoir les phĂ©romones ou les ultrasons. Ils possĂšdent aussi des Ă©cailles sur les ailes et des poils sur le thorax qui les camouflent et attĂ©nuent les ultrasons des chauves-souris leurs prĂ©datrices. đPetits ou gros, on estime en France une diversitĂ© de 5000 espĂšces. En rĂ©gion BFC, au moins 1904 espĂšces ont Ă©tĂ© inventoriĂ©. Cela signifie quâau minimum, 93% des papillons inventoriĂ©s en BFC sont des papillons de nuit. Cette liste a Ă©tĂ© construite sur la base de plus de 90 300 observations sur juste 4 dĂ©partements. đLes papillons de nuit et tous les insectes nocturnes sont aujourdâhui menacĂ©s par la pollution lumineuse des villes. Ils dĂ©pendent de la lumiĂšre pour s'orienter mais en trop grande quantitĂ© elle les perturbe. Or on estime que lâutilisation de lumiĂšres artificielles augmente et que le monde est plus Ă©clairĂ© de 2 % chaque annĂ©e. En cette journĂ©e de lumiĂšre, nous pouvons contribuer Ă attĂ©nuer ces effets en lâoccultant ou mĂȘme mieux en lâĂ©teignant. Source : Sigogne lâObservatoire RĂ©gional de la BiodiversitĂ© Liste des papillons de nuit Franche-ComtĂ©Lien utile : La pollution lumineuse explose đLe 22 avril, câest la journĂ©e de la Terre, lâoccasion de mettre en lumiĂšre la diversitĂ© des paysages et de la gĂ©ologie de notre planĂšte. Le patrimoine gĂ©ologique naturel d'un territoire dĂ©signe l'ensemble des roches, des reliefs, des formations gĂ©omorphologiques, des fossiles et des minĂ©raux qui prĂ©sentent une valeur scientifique, Ă©ducative, esthĂ©tique ou culturelle. Tout comme lâinventaire des espĂšces il existe en BFC, un inventaire qui recense les sites dâintĂ©rĂȘt gĂ©ologique. Il a d'abord une vocation informative, mais permettra Ă terme de mettre en place une ou des politique(s) adaptĂ©e(s), en faveur de la gestion et de la valorisation du patrimoine. đ» AppelĂ© Inventaire RĂ©gional du Patrimoine GĂ©ologique (IRPG), il comporte des sites naturels remarquables, des formations ou des paysages uniques façonnĂ©s au fil du temps. Cet outil permet de fournir des informations cruciales sur l'Ă©volution de la Terre, les changements climatiques passĂ©s, la dynamique des plaques tectoniques ou l'histoire de la vie de notre rĂ©gion. đ±GrĂące Ă la grande variĂ©tĂ© de climat et de paysages, la rĂ©gion BFC dĂ©nombre un total de 244 sites inventoriĂ©s fin 2023. 60% dâentre eux se trouvent dans les dĂ©partements de lâex Franche-ComtĂ©. Les caractĂ©ristiques gĂ©ologiques de notre rĂ©gion, telles que les reliefs, la structure et la composition du sol, influencent directement la diversitĂ© des habitats et des Ă©cosystĂšmes qui s'y trouvent. La prĂ©servation de ces caractĂ©ristiques gĂ©ologiques contribue donc Ă maintenir la diversitĂ© des milieux et Ă soutenir une large variĂ©tĂ© d'espĂšces vĂ©gĂ©tales et animales. đLe patrimoine gĂ©ologique enregistre l'histoire de la biodiversitĂ© de la Terre, y compris l'Ă©volution des espĂšces, les changements environnementaux passĂ©s et les extinctions massives. L'Ă©tude des formations gĂ©ologiques et des fossiles permet d'identifier les pĂ©riodes environnementales qui ont façonnĂ© notre biodiversitĂ©. En connaissant et prĂ©servant notre patrimoine gĂ©ologique naturel, nous contribuons donc Ă maintenir la biodiversitĂ© en bonne santĂ©. La prochaine fois que vous vous promĂšnerez, ouvrez lâĆil sur ce qui compose notre patrimoine culturel. Source : DREAL BFC â Service BiodiversitĂ© Eau Paysage â chiffres dĂ©cembre 2023 Liens utiles : Lâinventaire du patrimoine gĂ©ologique Le 7 avril 2024 câest la journĂ©e mondiale de la santĂ©, lâoccasion de prĂ©senter un baromĂštre de lâĂ©tat de santĂ© du vivant de la RĂ©gion BFC. La santĂ© de la nature est Ă©troitement liĂ©e Ă la santĂ© humaine. La biodiversitĂ© nous procure notre oxygĂšne, notre nourriture, la plupart de nos mĂ©dicaments. Ainsi, par effet boule de neige, le dĂ©clin de la biodiversitĂ© peut se rĂ©percuter sur la santĂ© humaine. Il est donc important de prĂ©server lâĂ©quilibre de notre patrimoine naturel. đIl existe un document nommĂ© âListe Rougeâ qui fait office de carnet de santĂ© pour les espĂšces animales et vĂ©gĂ©tales. Il est rĂ©alisĂ© par des experts et validĂ© par lâUnion International pour la Conservation de la Nature (UICN). Il permet de dĂ©terminer le risque de disparition dâun territoire (mondial, europĂ©en, national et rĂ©gional) des espĂšces vĂ©gĂ©tales et animales qui y sont rĂ©guliĂšrement prĂ©sentes. Cet inventaire contribue Ă mesurer les enjeux, les progrĂšs accomplis et les dĂ©fis restant Ă relever en termes de protection de la flore et de la faune. đžPour savoir si une espĂšce est en bonne santĂ©, il faut se rĂ©fĂ©rer Ă son statut de conservation. Cette Ă©valuation permet de dĂ©crire lâampleur du risque dâextinction de lâespĂšce Ă un instant donnĂ©. Elles sont Ă©valuĂ©es suivant 11 catĂ©gories, allant de la prĂ©occupation mineure jusquâau danger critique dâextinction. En BFC aujourd'hui, 10 % des 20 226 espĂšces prĂ©sentes sont considĂ©rĂ©es comme menacĂ©es soit 1 968 espĂšces. Les groupes connus les plus menacĂ©s sont, 33 % des reptiles, 36 % des oiseaux et 37,5 % des amphibiens. đ±Toutefois, selon les groupes dâespĂšces et le niveau de connaissances ces menaces sont plus ou moins importantes. Les Listes Rouges considĂšrent que seulement 1% des insectes sont menacĂ©es tandis que 37,5% des amphibiens le sont. Un grand nombre dâespĂšces ne sont pas Ă©valuĂ©es, faute de moyens. Il est donc important dâacquĂ©rir plus de connaissance sur la biodiversitĂ© pour dĂ©terminer les enjeux et prioritĂ© de conservation. ProtĂ©geons ensemble la nature pour la santĂ© des gĂ©nĂ©rations futures ! Liens utiles : Liste rouge mondiale UICNListes rouges rĂ©gionales – DREAL BFC. đLe 21 mars, câest la JournĂ©e Internationale de la Couleur et le dĂ©but du printemps, lâoccasion de mettre en lumiĂšre les perceptions visuelles qui influencent la vie et le comportement de la biodiversitĂ©. Plus de la moitiĂ© de lâactivitĂ© du cortex cĂ©rĂ©bral humain est liĂ©e Ă la vision. Autrement dit, la plupart des informations que nous traitons sont visuelles et donc colorĂ©es. Dans la nature aussi, tout est codĂ© avec des nuances de couleurs variĂ©es. TrĂšs souvent, ce sont elles qui disent qui sĂ©duire, qui manger, qui Ă©viter⊠â Chaque hiver, certains animaux changent de pelage afin de sâhabiller chaudement et de se fondre dans le dĂ©cor hivernal. Ainsi, le Cerfs Ă©laphes et les chevreuils troquent leur couleur estivale, aux tons brun-roux, contre un pelage gris-brun. La touffe de poils appelĂ©e "roze" sur les fesses du chevreuil est jaunĂątre en Ă©tĂ©, blanche en hiver. En montagne, le chamois dĂ©laisse sa robe gris beige pour un pelage dru plus foncĂ©. Le lynx borĂ©al Ă©change son bel habit dâĂ©tĂ© fauve roussĂątre, tachetĂ© de noir, contre une fourrure gris beige mouchetĂ©e. Ce phĂ©nomĂšne sâappelle lâhomochromie saisonniĂšre. đŸ LâHermine possĂšde aussi cette facultĂ©. Ce petit carnivore de la famille des mustĂ©lidĂ©s est gĂ©nĂ©ralement blanc en hiver et brun Ă roux en Ă©tĂ©. Chasseuse diurne, cela lui permet de se cacher de ses prĂ©dateurs dans la neige comme le lynx, le renard ou les rapaces. TrĂšs active au printemps, 46 % des observations dâHermine sont recensĂ©es sur Sigogne entre mars et juin. Serait-ce pour montrer sa nouvelle robe dâĂ©tĂ© ? đ„Actuellement, la montagne se rĂ©chauffe de plus en plus vite. Les pĂ©riodes chaudes et sĂšches sont plus nombreuses et plus longues en toute saison. Les zones enneigĂ©es diminuent et les animaux tout blancs se retrouvent trĂšs voyants et vulnĂ©rables sur un sol de couleur sombre. C'est encore un des nombreux impacts du changement climatique qui affecte la biodiversitĂ© d'une maniĂšre insoupçonnĂ©e ! Source : Sigogne lâObservatoire RĂ©gional de la BiodiversitĂ© Lien utile : https://www.salamandre.org/dossier/de-toutes-les-couleurs/ đLe 14 mars, câest la journĂ©e internationale dâAction en faveur des riviĂšres, lâoccasion d'Ă©voquer la fragmentation des cours dâeaux, une menace pour la biodiversitĂ© aquatique et la ressource en eau. Certains types d'ouvrages (barrages, Ă©cluses, seuils en riviĂšre, anciens moulins dĂ©saffectĂ©s...), ont Ă©tĂ© implantĂ©s par l'homme au travers ou au contact des milieux aquatiques. Cette prĂ©sence entraĂźne de profondes transformations de lâhydrologie de ces milieux. On parle alors dâobstacle Ă lâĂ©coulement. Ceux-ci perturbent le fonctionnement des Ă©cosystĂšmes et entrave le dĂ©placement de certaines espĂšces. đPar exemple, les espĂšces amphihalines (qui vivent alternativement dans les eaux douces et salĂ©es) ne peuvent plus remonter les cours dâeaux pour aller se reproduire. Le Saumon sauvage a disparu de la plupart des grands fleuves français et lâAnguille dâEurope est classĂ© en statut Critique dâextinction en RĂ©gion BFC. Au total, on dĂ©nombre actuellement 8528 obstacles Ă lâĂ©coulement inventoriĂ©s en BFC le long des 48 600 km de cours dâeau que comporte la rĂ©gion. âPrĂšs dâun quart des obstacles de BFC ont Ă©tĂ© renseignĂ© comme nâayant aucun usage. Parmi les ouvrages ayant encore un usage aujourdâhui, 21 % sont dĂ©diĂ©s aux loisirs et sports aquatiques et 20 % pour le transport (ponts notamment). Afin de rĂ©duire lâimpact des obstacles sur la libre circulation de la biodiversitĂ© le long des cours dâeau, des dispositifs de franchissement peuvent ĂȘtre amĂ©nagĂ©s pour restaurer la continuitĂ© Ă©cologique. đ± En ces jours dâouvertures de la pĂȘche Ă la truite, les adhĂ©rents du rĂ©seau des associations agrĂ©es pour la pĂȘche et la protection du milieu aquatique de BFC ont leur rĂŽle Ă jouer pour prĂ©server le patrimoine naturel de notre rĂ©gion. Des mouvements comme #SauvonsNosRivieres ou SOSLoireVivante existent pour se former et sâimpliquer. La gestion Ă©conome, la restauration et la protection sont des actions concrĂštes pour prĂ©server nos riviĂšres et leur biodiversitĂ©. Renseignez-vous auprĂšs de votre collectivitĂ© en charge de la Gestion des Milieux Aquatiques et de la PrĂ©vention des Inondations (GEMAPI) et prenez contact avec une association agrĂ©Ă©e pour entrer dans lâAction ! Liens utiles : indicateurs fragmentation cours dâeaux Sauvons nos riviĂšres, rejoignez le mouvement Jâaime la nature propre Source de lâinformation : Sigogne, lâObservatoire RĂ©gional de la BiodiversitĂ© đCe weekend câest le salon de lâ#agriculture, lâoccasion de dĂ©couvrir les mĂ©tiers, les modĂšles et les spĂ©cificitĂ©s territoriales des aliments qui se retrouvent dans nos assiettes. Lâagriculture fait aujourdâhui face aux dĂ©fis de lâadaptation au changement climatique, de la transition agroĂ©cologique et de la souverainetĂ© alimentaire. Ces enjeux nĂ©cessitent de bien connaĂźtre et de comprendre la situation actuelle et les Ă©volutions rĂ©centes. De plus, agriculture et biodiversitĂ© sont interdĂ©pendantes depuis des milliers dâannĂ©es. đLa Bourgogne-Franche-ComtĂ© est une grande rĂ©gion agricole reprĂ©sentant 8,7% de la Surface Agricole Utile (SAU) mĂ©tropolitaine. Cette surface dĂ©diĂ©e Ă lâagriculture possĂšde des spĂ©cialisations territoriales trĂšs marquĂ©s. 4 grandes orientations Ă©conomiques dominent : lâĂ©levage bovin laitier Ă lâest, lâĂ©levage allaitant au sud-ouest, les grandes cultures au centre et au nord et la viticulture sur des secteurs plus localisĂ©s. En 2020, elle compte 23 700 exploitations soit 6 500 de moins que lâannĂ©e 2010. Pour faire face aux dĂ©fis agricoles, il existe un dispositif financĂ© par l'Europe, les Agences de lâEau et lâEtat. đ° AppelĂ© Mesures Agro-Environnementales et Climatiques (MAEC), ce dispositif garantit aux agriculteurs de bĂ©nĂ©ficier dâune aide financiĂšre, en contrepartie de pratiques agricoles vertueuses pour lâenvironnement. Elles sâadressent Ă celles et ceux qui souhaitent sâengager de maniĂšre volontaire dans cette dĂ©marche pour une pĂ©riode de 5 ans. Son objectif vise Ă rĂ©pondre Ă des enjeux environnementaux identifiĂ©s sur un territoire donnĂ© : eau et biodiversitĂ©, paysage, zones humides, sol, climat ou risques naturels... đ±En BFC, les surfaces engagĂ©es en MAEC sur la pĂ©riode 2014-2020 couvrent 6,3% de la SAU RĂ©gionale (soit 161 148 hectares). Les engagements peuvent ĂȘtre de diffĂ©rents types. Par exemple, lâabsence de fertilisation minĂ©rale et organique favorise lâaugmentation de la diversitĂ© floristique. Le retard de fauche sur les prairies et les habitats remarquables permet dâaccomplir le cycle reproductif de la biodiversitĂ©. Le pĂąturage itinĂ©rant dans les milieux peu productifs et le maintien de pratiques dâĂ©levage valorisent et renouvellent les qualitĂ©s agroĂ©cologiques des milieux. đLe 2 fĂ©vrier, c'est la journĂ©e mondiale des zones humides, l'occasion dâĂ©voquer ces milieux naturels et le bien-ĂȘtre quâils procurent pour la santĂ© humaine. Longtemps considĂ©rĂ©s comme insalubres et vecteurs de maladies, les milieux humides stagnants, Ă©cologiquement riches, ont Ă©tĂ© assĂ©chĂ©s pour libĂ©rer de lâespace cultivable ou urbanisable. DĂ©sormais, leur prĂ©servation est reconnue dâintĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral. Depuis 1971, Ă©tangs, mares, ruisseaux, tourbiĂšres, prairies inondables et bien dâautres sont protĂ©gĂ©s par la Convention de Ramsar. đLes zones humides fournissent de multiples services Ă lâhomme : rĂ©tention des crues, Ă©puration de lâeau, adaptation au changement climatique... Une grande partie de la biodiversitĂ© est liĂ©e Ă la bonne santĂ© de ces milieux. On trouve une flore et une faune rare et spĂ©cifiques comme la Cigogne Noire, la DrosĂ©ra Ă feuilles rondes, la Saxifrage Ćil-de-bouc... Au-delĂ de leur rĂŽle Ă©cologique, ces milieux humides offrent des paysages remarquables en BFC et affectent le bien-ĂȘtre et la santĂ© des citoyens. đżCes paysages diversifiĂ©s sont souvent rĂ©vĂ©lateurs de lâidentitĂ© du territoire, et permettent de dĂ©velopper des valeurs socioculturelles spĂ©cifiques. Le contact avec la nature est aussi essentiel pour le corps et l'esprit. Il renforce les dĂ©fenses immunitaires, contribue au bon fonctionnement de l'organisme et diminue le stress. Enfin, plus de la moitiĂ© des mĂ©dicaments sont issus de la nature et des plantes. On peut trouver dans les zones humides des plantes alimentaires et mĂ©dicinales. Par exemple les feuilles du Saule, arbre emblĂ©matique de ces milieux, sont utilisĂ©es depuis longtemps pour ses propriĂ©tĂ©s fĂ©brifuges et antalgiques et son Ă©corce aide Ă soulager les douleurs. đLa Bourgogne-Franche-ComtĂ© compte environ 265 000 ha de milieux humides recensĂ©s, soit 5,5% du territoire rĂ©gional. Des inventaires permettent dâidentifier les secteurs Ă prĂ©server et dâenvisager des actions de gestion ou de restauration. Bien que non rĂ©glementaires et non exhaustifs, ils sont un outil dâaide Ă la dĂ©cision pour les collectivitĂ©s. Ă ce jour, les inventaires couvrent 85% de la rĂ©gion. Pour cette Ă©dition 2024, venez dĂ©couvrir les zones humides de notre rĂ©gion grĂące aux 42 animations et sorties organisĂ©es en BFC. Liens utiles : Apport des Ă©cosystĂšmes au bien-ĂȘtre humainProgramme des animations pour la JournĂ©e Mondiale des Zones Humides en BFC !ThĂšme annuel de la JMZH đŠCe weekend câest le comptage national des oiseaux des jardins, lâoccasion dâobserver par la fenĂȘtre et de recenser nos voisins les boules de plumes. Cette opĂ©ration nationale est organisĂ©e par lâObservatoire des oiseaux des jardins (LPO et MusĂ©um National dâHistoire Naturelle). Elle permet de compter deux fois par an les oiseaux qui viennent frĂ©quenter les jardins pendant lâhiver et au printemps. Cela sensibilise aussi les citoyens Ă lâimportance et Ă la prĂ©servation de la biodiversitĂ© de proximitĂ©. đCet Ă©vĂ©nement est Ă©galement trĂšs utile pour les scientifiques. En effet, les donnĂ©es collectĂ©es permettent dâĂ©tudier l'Ă©volution des populations et des comportements dâoiseaux. Ils analysent par exemple lâimpact des nichoirs urbains sur les oiseaux de villes. Ils enregistrent si les migrateurs rĂ©apparaissent prĂ©maturĂ©ment lors des printemps prĂ©coces. Ils sâinterrogent de savoir si les granivores visitent plus volontiers les mangeoires des jardins proches des plaines agricoles lorsque lâapprovisionnement en graines sauvages se rĂ©duit ... đOrganisĂ© depuis 2012 au niveau national, les citoyens de BFC ont Ă©galement leur rĂŽle Ă jouer. En 2023, 1287 participants de BFC ont comptĂ© au total 40 102 oiseaux. Le top 3 des espĂšces les plus abondantes de l'annĂ©e derniĂšre en janvier sont les moineaux domestiques (11 378), les mĂ©sanges charbonniĂšres (5 778) et les mĂ©sanges bleues (4 095). Le record de participants a Ă©tĂ© atteint en 2022 avec 1 339 compteurs ! On vous propose de tout faire pour le battre en 2024, alors parlez-en Ă vos amis, vos voisins, Ă votre famille ! đŠJeunes et moins jeunes, dĂ©butants ou experts, urbains ou ruraux, chaque français est donc invitĂ© Ă participer Ă cette opĂ©ration. Pour cela, il suffit de suivre quelques Ă©tapes simples. Choisir un jour et une heure pour faire son comptage, trouver un lieu dâobservation dĂ©gagĂ© sur son jardin, son balcon. Un parc public peut Ă©galement servir de lieu dâobservation. Ce weekend, on compte sur vous pour compter et noter durant 1 heure tous les oiseaux qui visitent le jardin. Enfin il faudra transmettre les donnĂ©es sur le site de lâObservatoire des oiseaux des jardins. Pour vous aider Ă identifier les espĂšces, des posters et fiches dâidentifications sont disponibles ! Vous pouvez aussi partager votre participation en identifiant le compte Instagram de la @lpo_bfc le mot clĂ© liĂ© > #LPOBFC Liens utiles : Les 27 et 28 janvier : tous aux aguets pour compter les oiseaux de nos jardins !Poster oiseaux des jardinsFiche de comptage oiseaux âLâhiver bat son plein, lâoccasion de sâemmitoufler pour lire au chaud un NaturoScoop tout frais sur lâhibernation. Pendant que les humains ont fait des rĂ©serves Ă NoĂ«l pour traverser lâhiver, certaines espĂšces animales mettent leur vie au ralenti par manque de chaleur et de nourriture. Cet Ă©tat d'engourdissement appelĂ© hibernation est caractĂ©risĂ© par une mise au ralenti des grandes fonctions organiques. Il sâagit du rythme cardiaque, de la tempĂ©rature et de la consommation dâoxygĂšne. đ€Il ne faut pas confondre avec lâhivernation oĂč il n'y a pas de sommeil profond. On parle plutĂŽt de somnolence hivernale. Ainsi lâours nâhiberne pas mais hiverne. Les principaux hibernants, sont les insectivores tels que les hĂ©rissons et certaines chauves-souris. Ils passent la majeure partie de lâhiver Ă dormir, bien quâil leur arrive parfois de se rĂ©veiller. Les gliridĂ©s, une famille de petits rongeurs nocturnes, sont Ă©galement connus pour leur pratique de lâhibernation. đŠAinsi, en Bourgogne-Franche-ComtĂ©, on dĂ©nombre 33 espĂšces de mammifĂšres qui hibernent. 29 (28 +1 nouvelle espĂšce) dâentre elles sont des chauves-souris. Elles sâabritent du froid dans une grotte, un tunnel ou une grange. On compte Ă©galement 3 gliridĂ©s : le Loir gris, le LĂ©rot et le Muscardin. Ils peuvent dormir jusquâĂ 7 mois dans lâannĂ©e... Ne dit-on pas : dormir comme un loir. Enfin le HĂ©risson dâEurope se construit un petit nid fait de feuille et de mousse et dĂšs que la tempĂ©rature chute en dessous de 10 degrĂ©s, il entre en lĂ©thargie. â Il nây a cependant pas que les mammifĂšres qui hibernent. Les reptiles et les amphibiens utilisent une technique similaire appelĂ© â brumation â. Les insectes comme les fourmis et les coccinelles adoptent aussi ce comportement. Toutefois les champions en titre sont les tardigrades. Ces crĂ©atures microscopiques peuvent survivre sans eau, ni nourriture pendant 30 ans. Certains spĂ©cimens ont survĂ©cu Ă des tempĂ©ratures allant de -272,8° Ă 151° Celsius, des tempĂ©ratures extrĂȘmes qu'on trouve dans le vide spatial ou Ă proximitĂ© des volcans. Liens utiles :Hibernation et autre stratĂ©gies de repos en hiverFiche espĂšce du Loir gris – SHNA OFAB đAujourdâhui câest NoĂ«l, lâoccasion pour le âPĂšre NoĂ«lâ de faire le tour de la Terre afin de visiter les cheminĂ©es des foyers du monde entier (enfin il paraĂźt). Mais le bonhomme barbu habillĂ© de rouge nâest pas le seul Ă parcourir de longue distance en volant. Câest Ă©galement le cas de nombreux oiseaux qui chaque annĂ©e pour lâhiver, partent en migration dans les rĂ©gions plus au sud afin de profiter dâun climat plus chaud. đŁCâest le cas par exemple de la Cigogne noire. Contrairement Ă sa cousine Alsacienne, la Cigogne noire a la spĂ©cificitĂ© d'avoir le dessus des ailes noires et une large partie de sa robe de couleur foncĂ©e aux reflets mĂ©talliques verts et violets. Si la premiĂšre est trĂšs connue pour ĂȘtre visible sur le haut des clochers, la Cigogne noire, reste beaucoup plus rare et trĂšs discrĂšte. Elles ont disparu de France au XIXe siĂšcle avant de faire un retour trĂšs progressif dans les annĂ©es 90. đCet Ă©chassier se nourrit dans les zones humides des petites vallĂ©es oĂč coule un ruisseau bordĂ© de prairies. Il prĂ©fĂšre installer son nid au cĆur des massifs forestiers, dans les secteurs les moins frĂ©quentĂ©s. Câest pourquoi, Les Cigognes noires apprĂ©cient de sâinstaller au sein du Parc national de forĂȘts, situĂ© en CĂŽte-dâOr et en Haute-Marne. L'une dâentre elle a Ă©tĂ© baptisĂ©e "Divona", baguĂ©e et Ă©quipĂ©e de balise, elle est suivie par satellite depuis 2015. Les chercheurs se sont aperçus que "Divona" fait l'aller-retour CĂŽte-d'Or, Mauritanie chaque annĂ©e ! Ce qui reprĂ©sente une distance de 4000 km en 3 semaines, quâelle fait deux fois (aller puis retour). đSi vous avez la chance de croiser une Cigogne noire, le meilleur conseil c'est de ne pas la dĂ©ranger car c'est un oiseau sauvage qui reste trĂšs rare. Mais vous pouvez en revanche aider la LPO grĂące Ă la science participative et ainsi contribuer Ă l'inventaire national du Patrimoine naturel (INPN) et au SystĂšme d'information sur la nature et les paysages (SINP). Le Parc national de forĂȘts est partenaire du programme national Cigogne noire avec la LPO, lâONF et lâACETAM. đ±Aujourdâhui, nous connaissons le nombre de "Territoires EngagĂ©s pour la Nature (TEN)" qui sont reconnus en rĂ©gion, pour les annĂ©es Ă venir. Lâoccasion de mettre en lumiĂšre ce label et les acteurs du territoire qui sâengagent. Face au dĂ©clin de la biodiversitĂ©, l'Office français de la biodiversitĂ© a crĂ©Ă© un programme national pour mobiliser les collectivitĂ©s locales qui souhaitent faire de la biodiversitĂ© un axe fort de leur politique publique. Ce programme, baptisĂ© Territoires EngagĂ©s pour la Nature (TEN), aide les villes, Ă prendre des mesures concrĂštes pour prĂ©server la nature sur leur territoire. đŹAvec 4,2 % de la population de France mĂ©tropolitaine, la BFC est la 3e rĂ©gion la moins peuplĂ©e et la 2e la moins dense avec moins de 60 personnes au kmÂČ. Parmi les 3 704 communes et leur regroupements, 26 dâentres elles ont plus de 10 000 habitants. Cela laisse de quoi faire de la place Ă la biodiversitĂ© et de mieux prendre en compte la nature sur notre territoire đ 13 collectivitĂ©s sont Territoires EngagĂ©s pour la Nature en Bourgogne-Franche-ComtĂ©. Parmi-elles, 10 sont des nouvelles collectivitĂ©s qui doivent honorer leur engagement pendant 3 ans, de fin 2023 Ă 2026. Trois collectivitĂ©s sont dĂ©jĂ des territoires engagĂ©s depuis fin 2022 et donc jusquâen 2025 ! Lâattribution officielle des trophĂ©es de la reconnaissance TEN seront dĂ©cernĂ©s lâannĂ©e prochaine pendant les rencontres du rĂ©seau âBiodiversitĂ© & territoiresâ qui se tiendront le 11 avril 2024, Ă Arbois (39). đL'obtention de cette reconnaissance est une preuve de la qualitĂ© du plan d'action proposĂ©, sur 3 annĂ©es. Elle atteste que le projet a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© avec la participation des habitants et des acteurs du territoire et qu'il s'inscrit dans les enjeux locaux en matiĂšre de connaissance de la biodiversitĂ©, de mobilisation citoyenne et de prĂ©servation des milieux naturels. LâARB, accompagne les porteurs de projets TEN en devenir. Liens utiles :Tout savoir sur TEN en BFC Rejoindre TEN en BFC3 exemples en vidĂ©o de nos premiers TENChiffre TEN â ARB BFCSource : Chiffre de population – INSEE et INED âPour la journĂ©e mondiale des pĂȘcheurs artisans, c'est lâoccasion de parler dâun excellent pĂȘcheur qui ne rentre que rarement bredouille. Le Balbuzard pĂȘcheur est un grand rapace blanc et noir dotĂ© dâune excellente vue, dâun vol puissant, et de serres longues et trĂšs recourbĂ©es. Il est le seul rapace diurne dâEurope exclusivement piscivore, câest-Ă -dire qui ne se nourrit que de poissons. Il repĂšre en vol ses proies et les capture en plongeant, serres en avant. Il peut mĂȘme dĂ©coller et planer avec un poisson qui pĂšse presque l'Ă©quivalent de son poids. đLe Balbuzard pĂȘcheur est en fait un des rapaces les plus cosmopolites du monde : il est prĂ©sent dans tous les continents sauf en Antarctique. Autrefois largement rĂ©pandu en Europe, il a vu ses effectifs dĂ©cliner fortement au cours du 19e siĂšcle. ConsidĂ©rĂ© alors, comme concurrent de lâhomme pour la pĂȘche, il Ă©tait victime de persĂ©cutions et destruction. Il est alors devenu trĂšs rare en France continentale, sa prĂ©sence Ă©tant principalement signalĂ©e au printemps et en automne, lors des passages migratoires. đŠ DĂ©sormais strictement protĂ©gĂ© par la loi française, il est revenu naturellement sâinstaller en forĂȘt domaniale dâOrlĂ©ans au dĂ©but des annĂ©es 1980. DĂ©sormais prĂ©sents en BFC, il se trouve dans les dĂ©partements de lâYonne et de la NiĂšvre. La plateforme Sigogne enregistre 3 couples nicheurs de Balbuzard pĂȘcheur depuis 2011. đŁLe nid dâun balbuzard est un imposant tas de branches mortes, accumulĂ©es au fil des ans. Certains nids trĂšs anciens mesurent plus dâ1,5 m de haut ! Ils sont toujours construits sur une situation dominante, procurant un champ visuel de 360°. Les couples sont trĂšs attachĂ©s Ă leur nid et viennent fidĂšlement sây reproduire pendant toute leur vie. Certains oiseaux se sont ainsi reproduits sur le mĂȘme nid pendant vingt ans. Et les jeunes reviennent toujours nicher prĂšs de lâendroit oĂč ils sont nĂ©s : on dit du Balbuzard pĂȘcheur que câest une espĂšce « philopatrique ». âĄïžLiens utiles et sources :Source : Sigogne.fr Documentation OFBFiche espĂšce SHNA OFAB Il pleut il mouille, câest la fĂȘte Ă la grenouille âDepuis dĂ©but novembre, la pluie sâest installĂ©e en BFC et câest tant mieux pour la biodiversitĂ© ! En tant que climat continental, notre rĂ©gion bĂ©nĂ©ficie dâune pluviomĂ©trie trĂšs importante en automne. AprĂšs les longs mois arides qui semblent dĂ©sormais se prolonger jusquâen octobre, la nature a trĂšs soif. En effet, septembre et octobre 2023 ont encore battu des records de chaleurs avec des Ă©carts de tempĂ©ratures par rapports aux normes allant jusquâĂ +4,4° pour la BFC. CouplĂ© avec le trĂšs faible taux de prĂ©cipitation, le niveau des nappes phrĂ©atiques est encore trĂšs faible. đ§Or, l'eau est un Ă©lĂ©ment indispensable Ă la nature et aux cycles de vie des espĂšces. Par exemple, comme pour les escargots, les amphibiens sont dĂ©pendants des journĂ©es pluvieuses pour se dĂ©placer. Cette classe dâanimaux comprenant en autre : les grenouilles, les crapauds, les salamandres ou les tritons disposent dâune peau nue trĂšs sensible qui doit rester constamment humide. En automne, lorsque les journĂ©es raccourcissent et que les tempĂ©ratures baissent, les amphibiens migrent des points dâeaux en quĂȘte dâun abri oĂč passer lâhiver. đžCâest un moment critique car, les amphibiens sont les animaux le plus en danger de BFC. Parmi les 23 espĂšces recensĂ©es en BFC, 9 sont menacĂ©es de disparition soit 39%. Principalement victimes de la destruction de leurs habitats, les amphibiens sont aussi de plus en plus affectĂ©s par les consĂ©quences du dĂ©rĂšglement climatique. La pollution, l'assĂšchement ou la destruction des zones humides, la construction dâinfrastructure qui fragmentent les habitats et engendrent des collisions routiĂšres lors des migrations ainsi que lâexpansion des espĂšces exotiques envahissantes sont tout autant de menaces qui pĂšsent sur ces fragiles animaux. â En France, tous les amphibiens sont protĂ©gĂ©s. LâarrĂȘtĂ© ministĂ©riel du 19 novembre 2007 interdit la perturbation ou la destruction des amphibiens et de leurs habitats. Pour protĂ©ger cette importante part de biodiversitĂ©, il est possible de sâinvestir dans des rĂ©seaux de bĂ©nĂ©voles pour les protĂ©ger du trafic routier, dĂ©polluer et renaturer des mares ou signaler les zones menacĂ©es. âĄïžLiens utiles et sources :Source : Sigogne.fr Meteo-France Amphibiens : entre la vie et la mare đDepuis quelques semaines, câest lâautomne, la saison oĂč la forĂȘt revĂȘt ses couleurs flamboyantes et celle de la pousse des champignons ! Ces ĂȘtres vivants qui ne sont ni des animaux, ni des vĂ©gĂ©taux prennent diffĂ©rentes formes, couleurs, physiologies, odeurs... Ce qu'on appelle couramment « champignon » n'est en fait que le fruit temporaire et visible, appelĂ© le âsporophoreâ. Câest lâorgane reproducteur constituĂ© d'un pied portant un chapeau. D'autres silhouettes de sporophores existent, en forme de petits buissons, de langues sur le tronc des arbres ou de sphĂšres... L'Ă©tude des champignons se nomme la mycologie. đLa Bourgogne-Franche-ComtĂ© riche de ces multiples climats et paysages compte plus de 7000 espĂšces de champignons. Parmi eux, certains ont dĂ©veloppĂ© au cours de lâĂ©volution des armes chimiques pour Ă©viter dâĂȘtre dĂ©vorĂ©. Câest pourquoi, 3% de ces espĂšces (soit plus de 200) sont reconnues comme toxiques. Les effets sur lâĂȘtre humain varient en fonction du type de poison contenu dans les champignons et seules quelques espĂšces sont mortelles. Tous les champignons, quâils soient toxiques ou non, revĂȘtent une importance capitale pour la nature. đIls favorisent la dĂ©composition des feuilles, des aiguilles et du bois et sont producteurs de compost en forĂȘt. Certaines espĂšces vivent en symbiose avec les arbres et permettent dâextraire des Ă©lĂ©ments nutritifs du sol contre du sucre. De nombreux insectes et animaux se nourrissent de champignons et sont capable de digĂ©rer ceux qui reprĂ©sentent un poison pour lâĂȘtre humain. Attention ! On ne peut pas dire si un champignon est toxique par son goĂ»t alors, ne goutez et ne cueillez jamais de champignons que vous ne connaissez pas ! Il faut de plus, veiller Ă gĂ©rer cette biodiversitĂ© de maniĂšre durable car ils ont besoin des fructifications pour produire des spores nĂ©cessaires Ă leur reproduction. đżCet automne, le Conservatoire botanique national de Franche-ComtĂ© donne rendez-vous Ă tous les curieux, pour partir Ă la rencontre de lâĂ©tonnant monde des champignons de Bourgogne-Franche-ComtĂ© ! Ces Ă©vĂšnements pour tous niveaux (amateurs ou confirmĂ©s des sorties ou des ateliers) sont proposĂ©s dans le cadre du projet scientifique "Les MĂ©connus de Bourgogne-Franche-ComtĂ©",soutenu par lâUnion europĂ©enne et la RĂ©gion Bourgogne-Franche-ComtĂ©. LancĂ© en 2023 pour une durĂ©e de 3 ans, il vise Ă faire progresser la connaissance sur les mollusques, les champignons, les mousses et les orthoptĂšres (sauterelles, criquets...). Liens utiles :Mycologie tout un programme pour les curieux de champignons [JournĂ©e architecture] đŠ«Aujourd'hui, câest la journĂ©e de lâarchitecture, lâoccasion de parler dâun bĂątisseur hors pair de notre RĂ©gion ! Il sâagit du castor dâEurasie, le plus gros rongeur semi-aquatique dâEurope. Il transforme les berges avec ses constructions : barrages, gite qui comme lui sont strictement protĂ©gĂ©s. Longtemps persĂ©cutĂ© pour sa fourrure et son castorĂ©um (musc trĂšs recherchĂ© par les parfumeurs), il est de retour et sa rĂ©partition progresse en Bourgogne-Franche-ComtĂ© ! On le trouve actuellement sur les 8 dĂ©partements de la RĂ©gion. đĄïžLe Castor dâEurope a Ă©tĂ© le premier mammifĂšre bĂ©nĂ©ficiant de mesures de protection (interdictions de destruction) en France en 1909. Comme son cousin le Castor du Canada, ils ont frĂŽlĂ© lâextinction Ă cause de la chasse. Au plus fort de la traite, on estime ainsi que 200 000 fourrures Ă©taient envoyĂ©es chaque annĂ©e vers lâEurope pour fabriquer des vĂȘtements chauds. đOn le dĂ©crit comme une espĂšce ingĂ©nieur, Ă lâinstar des termites ou des coraux, les castors peuvent engendrer des changements durables sur leur environnement. Ce petit architecte entretient une variĂ©tĂ© de milieux, un vĂ©ritable artisan de la biodiversitĂ© qui favorise une multitude d'espĂšces diffĂ©rentes. Sa prĂ©sence peut poser des questions de cohabitation avec les activitĂ©s humaines et câest lĂ quâinterviennent les associations de mĂ©diation et de sensibilisation, comme France Nature Environnement Bourgogne-Franche-ComtĂ© et ses fĂ©dĂ©rations, la LPO BFC ou encore la SHNA-OFAB. đ§La construction de barrage est faite pour favoriser lâimmersion de lâentrĂ©e de son terrier lorsque c'est nĂ©cessaire. Elle permet Ă©galement d'agrandir son domaine vital. Cependant, ces barrages sont encore assez rares en Bourgogne-Franche-ComtĂ©. Mais cela pourrait bien changer dans les annĂ©es Ă venir car aprĂšs avoir recolonisĂ© les principaux cours dâeau rĂ©gionaux, il va certainement progresser sur les petits cours dâeau qui sont potentiellement plus sensibles aux Ă©tiages. Vous pouvez repĂ©rer une zone avec des indices de prĂ©sence (Ă©corce rongĂ©, bois coupĂ©, empreinte). Cette espĂšce au mode de vie rĂ©gulier peut souvent ĂȘtre aperçu au crĂ©puscule, mais rester Ă une distance raisonnable pour ne pas le dĂ©ranger ! Liens utiles : Le Castor d’Europe OFBRevivez le colloque national sur castor organisĂ© Ă Dole Le castor sur la carte de FranceLe castor fait son grand retour sur le sol français National GeographicLe retour du sauvage Arte đCâest la semaine europĂ©enne du dĂ©veloppement durable, lâoccasion de sensibiliser aux enjeux et dâengager Ă lâaction. Citoyens, associations, collectivitĂ©s, entreprises⊠Tous sont invitĂ©s Ă se mobiliser pour contribuer Ă lâatteinte des 17 Objectifs de dĂ©veloppement durable (ODD) pour un avenir durable ! Parmi eux, beaucoup ont un lien direct avec la biodiversitĂ©, comme la protection de la faune et la flore aquatique. On considĂšre que 40 % des espĂšces vĂ©gĂ©tales et animales vivent et se reproduisent dans des zones humides. Entre terre et eau, les zones humides comme les tourbiĂšres constituent des milieux naturels remarquables riches en biodiversitĂ© ! đŠCâest un milieux humide constituĂ©e de tourbe, une matiĂšre organique semblable Ă une Ă©ponge formĂ©e par la prĂ©sence et lâaccumulation dĂ©bris provenant de la dĂ©gradation de vĂ©gĂ©taux dans un endroit gorgĂ© dâeau, un climat froid et un sol acide. Si ces conditions sont maintenues dans le temps, cette tourbe peut sâaccumuler progressivement pendant des siĂšcles, voire des millĂ©naires. Les tourbiĂšres peuvent aller jusquâĂ 20 mĂštres de profondeur ! Ainsi on parle de puit de carbone, car il reste stockĂ© dans le sol sous forme de tourbe. đŠElles ont longtemps Ă©tĂ© considĂ©rĂ©es comme inutiles alors quâelles forment un formidable rĂ©servoir de biodiversitĂ© et un atout prĂ©cieux pour la lutte contre le changement climatique. Les tourbiĂšres ne couvrent que 3 % de la surface terrestre, mais stockent environ autant que toutes les forĂȘts rĂ©unies. Elles ont une capacitĂ© de filtration des polluants comme les hydrocarbures et les mĂ©taux lourds. Elles diminuent aussi les risques dâinondations en ralentissant la vitesse dâĂ©coulement de lâeau lors de fortes pluies. Aujourdâhui, on essaye de valoriser et de prĂ©server ce patrimoine comme ici en BFC oĂč le volume de tourbe a Ă©tĂ© estimĂ© Ă 67 588 000 mÂł soit 3,37 millions de tonnes de carbone, concentrĂ© sur 0,0008% du territoire đLe PĂŽle relais tourbiĂšres est animĂ© par la FĂ©dĂ©ration des Conservatoires d'espaces naturels et a pour mission de favoriser la conservation et la gestion durable des tourbiĂšres en France. Il Ćuvre Ă sensibiliser les acteurs locaux et nationaux sur lâimportance de ce type dâĂ©cosystĂšme, Ă promouvoir les connaissances scientifiques et techniques sur les tourbiĂšres, ainsi quâĂ accompagner les projets de restauration et de prĂ©servation de ces milieux fragiles. Abonnez-vous Ă leur page et nâhĂ©sitez pas Ă dĂ©couvrir les nombreuses tourbiĂšres de Bourgogne-Franche-ComtĂ© ! âĄïžLiens utiles et sources :Liens utiles > Quâest-ce quâune tourbiĂšre ?Les tourbiĂšres, des rĂ©servoirs Ă carbone⊠imperturbables [ JournĂ©e mondiale transport public ] đšDans une nouvelle publication, NaturoScoop, alerte sur la menace que reprĂ©sentent les collisions entre moyens de transport et animaux sur la biodiversitĂ© de la rĂ©gion. đŁïž Nos rĂ©seaux de transports aussi appelĂ©s infrastructures linĂ©aires de transport continuent de sâĂ©tendre et ils impactent nos paysages, et le monde animal, vĂ©gĂ©tal. đžïžDans nos paysages fragmentĂ©s (en mosaĂŻque dâhabitats naturels et milieux anthropisĂ©s), la faune a besoin de pouvoir se dĂ©placer librement pour assurer son cycle de vie. Les infrastructures de transport, telles que les routes et les voies ferrĂ©es, crĂ©ent des barriĂšres physiques et sonores qui rendent les dĂ©placements de la faune difficile et la mettent en danger. Les consĂ©quences sont aussi directes : de la destruction de certains habitats, nous en venons aux collisions avec les vĂ©hicules. Il est facile de s'en rendre compte en faisant quelques kilomĂštres en voiture, avec un taux de mortalitĂ© inquiĂ©tant pour la faune sauvage dĂ©jĂ menacĂ©e par dâautres pressions. âĄLes groupes d'espĂšces les plus impactĂ©s en Bourgogne-Franche-ComtĂ© sont : les Crapauds avec 6 269 collisions, 3 309 pour les hĂ©rissons, 2 423 pour les renards, 1 899 pour les grenouilles et 1 818 pour les blaireaux. #1 â Les solutions Favoriser la circulation des animaux sauvages par la crĂ©ation de passages Ă faune pour : prĂ©server la biodiversitĂ©, accroĂźtre la sĂ©curitĂ© des conducteurs et rĂ©duire les coĂ»ts Ă©conomiques liĂ©s aux collisions. En fonction des espĂšces visĂ©es, la conception des passages Ă faune diffĂšre. Ceux pour les amphibiens sont de petites canalisations sous les routes (crapauduc ou batrachoduc), d'autres, pour les poissons migrateurs, sont des torrents artificiels (passe Ă poisson) et, enfin, des passerelles vĂ©gĂ©talisĂ©es permettent Ă la grande et la petite faune de traverser les autoroutes. On trouve d'autres types de passages Ă faune avec des noms Ă©vocateurs : lombriducs (lombrics), Ă©curoducs (Ă©cureuils), chiroducs (chauve-souris)⊠#2 â Les bons rĂ©flexes Pour Ă©viter les collisions, en particulier la nuit, restez attentifs et rĂ©duisez votre vitesse afin d'avoir le temps de rĂ©agir pour Ă©viter ou laisser traverser la faune. Et lorsque vous le pouvez, prenez les transports en commun pour limiter le nombre de vĂ©hicules sur les voies de circulation đ #3 â participez ! En rĂ©gion, la SHNA-OFAB met en place une enquĂȘte participative du 1er octobre au 31 dĂ©cembre. Lâobjectif est de recenser les mammifĂšres les plus frĂ©quemment observĂ©s sur les routes. Ceci afin de permettre la mise en place des corridors Ă©cologiques entre les massifs boisĂ©s, indispensables au brassage gĂ©nĂ©tique de lâespĂšce. âĄïžLiens utiles et sources :Observations CEREMA et GEIST 2023 Suivi national des collisions entre la faune sauvage et les vĂ©hiculesInfrastructures pour la MobilitĂ©, BiodiversitĂ© & PaysageEnquĂȘte mammifĂšres sur les routes [JournĂ©e photographie] đžAujourdâhui câest la journĂ©e mondiale de la photographie. Vous aimez observer la nature, en faire des photos ? Câest lâoccasion de capturer les instants natures avec vos talents artistiques. En plus, grĂące aux âsciences participativesâ, vous partagez vos observations tout en contribuant Ă la recherche sur la biodiversitĂ©. Aussi appelĂ©es sciences citoyennes ou sciences collaboratives, ce sont des formes de production de connaissances scientifiques crĂ©Ă©es par des personnes non-scientifiques-professionnels. C'est lâoccasion dâacquĂ©rir de nouvelles compĂ©tences, de prendre conscience des enjeux actuels et dâagir pour la planĂšte. Pourquoi câest important ? đCe nâest plus un (Naturo)scoop, que la nature sâĂ©rode dâannĂ©e en annĂ©e. Les populations de vertĂ©brĂ©s ont rĂ©duit de 68% en 46 ans, dâaprĂšs le rapport du WWF paru en 2020. Face Ă ce constat, les acteurs de la biodiversitĂ© exploitent les donnĂ©es de nature pour promouvoir, penser, Ă©valuer les actions de conservation de la biodiversitĂ©. Lâessor des outils numĂ©riques ont favorisĂ© le dĂ©veloppement des collaborations entre citoyens et chercheurs, alliant intelligences artificielles et collectives. GrĂące Ă la saisie de vos donnĂ©es ou la publication de vos photos, vous participez donc Ă des programmes de recherches. Oui mais, comment participer ? đDe nombreux programmes existent en fonction de vos prĂ©fĂ©rences. Pour la journĂ©e de la photographie, on vous parle du âsuivi des insectes pollinisateursâ autour de chez vous. Prenez en photo tous les insectes venant se poser sur une espĂšce de plante en fleur au choix, pendant 20 minutes prĂ©cisĂ©ment. Partagez ensuite vos « collections de photos » sur l'application SPIPOLL (programme national de sciences participatives portĂ© par le MusĂ©um national d'Histoire naturelle et l'Opie (Office pour les insectes et leur environnement)). đłGrĂące Ă SPIPOLL vous allez dĂ©couvrir et partager la variĂ©tĂ© des insectes pollinisateurs autour de chez vous de maniĂšre ludique ! En Bourgogne-Franche-ComtĂ©, Ă lâAgence RĂ©gionale de la BiodiversitĂ© en plus de participer Ă la Science participative SPIPOLL, nous avons initiĂ© le Hashtag #biodiversitĂ©BFC. Vecteur de communautĂ© et de sensibilisation pour toutes et tous, ce mot clĂ© ne demande plus quâĂ ĂȘtre utilisĂ© et faire parler de lui pour avoir un panorama des espĂšces visibles en BFC. Il est pour lâinstant utilisĂ© 2âŻ357 fois, Ă vous de vous le faire grandir ! Liens utiles : Museum national d’Histoire naturelleLe site du SPIPOLL (suivi photographique des insectes pollinisateurs)Page Instagram ARB BFC đ±Aujourdâhui, câest la journĂ©e internationale du chat. On distingue 3 types de chats en France, le chat domestique, issu de la domestication et dâĂ©levage; le chat haret, le domestique retournĂ© Ă lâĂ©tat sauvage et le chat forestier, un fĂ©lin endĂ©mique dâEurope. Les chats domestiques les animaux plus les populaires en France, sont plus de 15 millions enregistrĂ©s en 2022. Beaucoup moins connu, le chat forestier est le seul fĂ©lin endĂ©mique sauvage de France (avec le Lynx). Mais, comment distinguer un chat forestier d'un chat domestique ? đČLes chats forestiers ont une allure plus massive et trapue avec un pelage trĂšs peu tigrĂ©. Le museau est nettement dĂ©marquĂ© du front et il possĂšde une bande noire unique sur le dos ainsi quâune queue touffue avec 3 Ă 5 anneaux noirs et un manchon noir au bout. TrĂšs discret les principales populations se trouvent dans les Vosges et dans le Jura. Dans Sigogne, 5 220 observations de chats forestiers ont Ă©tĂ© enregistrĂ©s en BFC. Comme son nom l'indique, on le trouve dans les forĂȘts pour son gĂźte, notamment dans les troncs dâarbres et les terriers de blaireaux, mais il frĂ©quente aussi les prairies Ă leur lisiĂšre pour son couvert, ou il chasse les petits rongeurs qui constituent lâessentiel de son rĂ©gime alimentaire. đLa coexistence du chat forestier avec son lointain cousin domestique est une nouvelle menace Ă sa prĂ©servation. En effet, les deux espĂšces peuvent se reproduire et s'hybrider ce qui affaiblit les populations. De plus, le chat domestique peut transmettre des maladies auquel le chat forestier est trĂšs sensible. Enfin, le chat domestique a un fort impact sur la biodiversitĂ©. Selon la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO), En 2021, prĂšs de 11 % des animaux accueillis en centre de sauvegarde LPO Ă©taient des animaux blessĂ©s par un chat domestique : 90 % Ă©taient des oiseaux, 10 % des mammifĂšres ou des reptiles. đĄPour rĂ©duire lâimpact des chats sur la biodiversitĂ©, plusieurs solutions existent. Les manchons anti-prĂ©dateurs ou les grilles Ă picots « Stop minou » peuvent ĂȘtre enroulĂ©s autour du tronc des arbres. PrivilĂ©giez toujours des endroits dĂ©gagĂ©s, en hauteur pour installer les mangeoires en hiver ou les abreuvoirs en Ă©tĂ©, loin des zones de vĂ©gĂ©tation. Optez Ă©galement pour des nichoirs avec balcon qui empĂȘchent le chat dâaccĂ©der avec sa patte jusquâau nid. Confinez votre chat le plus aux pĂ©riodes de lâannĂ©e et de la journĂ©e les plus sensibles, câest Ă dire lors de lâenvol des jeunes, et au crĂ©puscule. Enfin, il faut jouer avec son chat pour le stimuler. Sinon, il risque de sâennuyer et « de manifester des moments dâagressivitĂ©, notamment Ă lâaube et au crĂ©puscule, quand lâactivitĂ© prĂ©datrice est maximale ». âĄïž Lien utile et source :Chat et biodiversitĂ©Comment sauver les oiseaux des griffes de votre chatSources : Sigogne, LPO France đ Le 30 juillet, câest la journĂ©e internationale de lâamitiĂ© đLa biodiversitĂ© aussi sait faire preuve d'interactions "sympathiques" entre espĂšces. On parle de symbiose ou de mutualisme lorsque deux organismes ont des interactions qui leur profitent mutuellement. Par exemple la pollinisation, dans laquelle lâabeille se nourrit du nectar, fĂ©conde Ă©galement la fleur. Câest une forme de mutualisme. On parle aussi souvent des crevettes nettoyeuses ou des oiseaux qui dĂ©barrassent les tiques et mouches sur le dos des mammifĂšres. Connaissez-vous aussi lâamitiĂ© entre les fourmis et les papillons ? đLâAzurĂ© du jonc est ami de longue date avec les fourmis. On dit quâil est âmyrmĂ©cophileâ, câest Ă dire quâil vit en association symbiotique avec les fourmis. Tout comme les pucerons, la chenille de lâAzurĂ© du jonc est capable de produire un miellat trĂšs apprĂ©ciĂ© dont se nourrissent les fourmis. Les Ćufs sont donc pondus sur des plantes proches de leurs colonies. Une fois Ă©clot, la chenille est rĂ©cupĂ©rĂ©e et soignĂ©e par les ouvriĂšres. En Ă©change, elle leur fournit un miellat sĂ©crĂ©tĂ© par une glande spĂ©ciale, trĂšs apprĂ©ciĂ©. đŠ L'effet papillon En Bourgogne-Franche-ComtĂ©, on compte 163 espĂšces de papillons de jours soit plus de 55% du nombre mĂ©tropolitain. Cette diversitĂ© est le reflet de plusieurs influences climatiques, de la prĂ©sence dâune gamme de milieux remarquables (tourbiĂšres, pelouses sĂšches, prairies humides en contexte alluvialâŠ), avec des altitudes variĂ©es. Pourtant, malgrĂ© lâaide des fourmis, les papillons disparaissent silencieusement, menacĂ©s par les activitĂ©s humaines. Les pratiques agricoles et lâurbanisation en sont les principales causes. En 2018 un Plan National dâAction (PNA) a vu le jour. Câest un outil stratĂ©gique opĂ©rationnel qui vise Ă assurer la conservation ou le rĂ©tablissement des espĂšces de papillons menacĂ©es ou faisant lâobjet dâun intĂ©rĂȘt particulier. En rĂ©gion, on estime que 1/4 des espĂšces de papillons sont classĂ©s menacĂ©s (âCRâ danger critique ; âVUâ, vulnĂ©rable ; âENâ en danger). De plus, 18 des 38 espĂšces cibles du PNA, sont prĂ©sentes en rĂ©gion, ce qui nous confĂšre une certaine responsabilitĂ© quant Ă la prĂ©servation de ces espĂšces. Pouvoirs publics, gestionnaires dâespaces naturels, agriculteurs, forestiers, rĂ©seaux naturalistes et organismes de recherches travaillent de concert pour prĂ©server les papillons. âĄïž Lien utile et source :PNA papillons de jour FĂȘte nationale française : chaque annĂ©e en France, 15 000 feux dâartifices sont tirĂ©s pour le 14 juillet, utilisant des procĂ©dĂ©s pyrotechniques avec explosifs produisant de la lumiĂšre mais aussi du son et de la fumĂ©e. Bien que peu frĂ©quents, leur impact Ă©cologique reste consĂ©quent pour lâenvironnement et directement pour la faune et la flore. De la lumiĂšre et du son ? De nombreux animaux possĂšdent lâouĂŻe fine, alors les bruits de dĂ©tonations peuvent gravement endommager leur audition. Les sons Ă©mis par les spectacles pyrotechniques peuvent atteindre 190 dĂ©cibels⊠soit bien au-dessus du seuil de 75 dĂ©cibels Ă partir duquel les bruits peuvent nuire Ă lâoreille humaine. De plus, le bruit et la lumiĂšre gĂ©nĂ©rĂ©s par les spectacles pyrotechniques dĂ©sorientent les animaux. Les fortes dĂ©flagrations, surtout quand elles sont soudaines, provoquent une augmentation du stress, du rythme cardiaque et de la vigilance des oiseaux. EffrayĂ©s les oisillons peuvent ĂȘtre sĂ©parĂ©s de leurs parents et deviennent des proies faciles pour les prĂ©dateurs. De la fumĂ©e ? Lors de leur explosion, les feux dâartifices se dĂ©composent sous forme de fumĂ©es, gaz, dĂ©bris et particules qui se rĂ©pandent dans lâair, dans lâeau et sur le sol. LâhydrogĂšne sulfurĂ©, le mĂ©thane, le dioxyde de soufre ou encore les particules fines sont lĂąchĂ©s dans lâatmosphĂšre Ă des taux localement Ă©levĂ©s. En BFC, les soirs du vendredi 13 et du samedi 14 juillet 2018, des pics de pollution ont pu ĂȘtre observĂ©s ponctuellement sur diverses stations du rĂ©seau de mesures, en lien avec les festivitĂ©s. Bien que le phĂ©nomĂšne ait Ă©tĂ© trĂšs bref, le niveau de particules fines a Ă©tĂ© multipliĂ© par 10 Ă Dijon et par presque 30 Ă Lons-le-Saunier. En BFC, les associations Ligue pour les oiseaux (LPO) France et la LPO Bourgogne-Franche-ComtĂ© interpellent le grand public et les institutions pour prĂ©server un espace naturel proche des feux tirĂ©s : lâĂźle aux sternes Ă Nevers. Quelle solution ? Depuis quelques annĂ©es, les artificiers tentent de rĂ©duire l'impact environnemental et sur la biodiversitĂ© des feux d'artifice. Par exemple, Disneyworld en Californie, utilise de lâair compressĂ© pour lancer ses feux, rĂ©duisant le taux de particules dans lâair. Dâautres alternatives existent pour les rendre moins toxiques. Moins de plastique et dâaluminium dans les contenants et emballages des feux qui seront en carton pour limiter les pollutions. Plus de plomb ni de chlorate qui sont remplacĂ©s par un autre composĂ© moins polluant. Enfin, les spectacles son et lumiĂšres se dĂ©mocratisent comme nouvelles options pour remplacer les feux. Pour cette pĂ©riode de fĂȘte nationale, imagineriez-vous dâautres façons de cĂ©lĂ©brer cette fĂȘte nationale, dans le respect de la nature ? âĄïž Lien utile et source : Feux d’artifices, quand la pollution explose [Ă l'Ă©coute du vivant] đ Aujourdâhui câest la fĂȘte de la musique ! Tous les ans, le 21 juin est lâoccasion de cĂ©lĂ©brer lâĂ©tĂ© et le jour le plus long de lâannĂ©e grĂące aux concerts, Ă la danse, au chant... Mais saviez-vous que la nature aussi produit sa propre musique ? Le chant des oiseaux, les stridulations des grillons, le bourdonnements des abeilles, le clapotis du ruisseau, le vent dans les feuillages, lâorage Ă lâhorizon sont autant de bruit qui font partie de notre quotidien. Mais la nature câest aussi ce que lâon peine Ă percevoir, comme lâĂ©cholocalisation des chauves-souris, les larves qui grignotent le bois, les sons des plantes qui respirent... đ€ LâĂ©co-acoustique est la discipline qui Ă©tudie les sons produits par un Ă©cosystĂšme. RĂ©alisĂ©es Ă lâaide de capteurs et de microphones postĂ©s au cĆur des forĂȘts, parcs et fonds sous-marins. Ces outils collectent des centaines de milliers dâenregistrements. Les informations acoustiques sont prĂ©cieuses pour Ă©tudier la biodiversitĂ©, suivre les changements environnementaux, dĂ©tecter les espĂšces menacĂ©es et Ă©valuer l'impact des activitĂ©s humaines. Par exemple, le Parc naturel rĂ©gional du Haut-Jura via son projet « db@Risoux â A lâĂ©coute de la biodiversitĂ© », se livre Ă une exploration sonore de son territoire pour mettre en valeur les paysages sonores et prĂ©server la biodiversitĂ©. đ¶Depuis 2018 et pour 15 ans, le parc enregistre 1 minute toutes les 15 minutes Ă raison de plus de 140 000 fichiers audios par an. Ce projet a notamment permis dâinventorier 80 sites naturels prĂ©sentant une qualitĂ© acoustique particuliĂšre. Les analyses des enregistrements ont permis de dĂ©terminer que 75 % des bruits provenaient des activitĂ©s humaines (aussi appelĂ© anthropophonie) et principalement des avions. A lâinverse, le silence est peu prĂ©sent avec seulement 14% des fichiers. đIl est de bon ton de prendre le temps dâĂ©couter la nature et de mesurer notre pollution sonore et ses impacts. DâaprĂšs le bioacousticien Bernie Krause, 50 % des sons de la nature auraient disparu en 50 ans (Le grand orchestre animal, Flammarion, 2013). Cela montre le dĂ©clin de la biodiversitĂ©. Cependant, Alors que lâĂ©pidĂ©mie de Covid-19 nous a imposĂ© le confinement, la baisse de lâagitation humaine a entraĂźnĂ© une baisse du niveau sonore ambiant de 8 Ă 12 dB, voire de 23 dB prĂšs des aĂ©roports. Le fait de supprimer le bruit rend les communications des animaux plus efficaces et leur demande moins dâĂ©nergie et de stress. Ainsi, la soustraction du bruit peut avoir un impact positif sur leur reproduction. âĄïž Lien utile et source :db@Risoux â A lâĂ©coute de la biodiversitĂ© [Lynx] đ±Depuis 2018, le 11 est la journĂ©e internationale du Lynx. Aussi surnommĂ©, âfantĂŽme de la forĂȘtâ, il est le plus grand fĂ©lin d'Europe mais aussi le plus discret. Avec le loup, le lynx borĂ©al fait partie des grands prĂ©dateurs de nos collines et de nos montagnes dont le rĂŽle est primordial pour lâĂ©quilibre de la biodiversitĂ©. Pourtant, ce symbole de vie sauvage en BFC est toujours vulnĂ©rable et sa population stage ou peine Ă augmenter. Le Festival âVous avez dit prĂ©dateurs ? 2023â propose de nombreuses animations pour le dĂ©couvrir. đRĂ©apparu en France grĂące aux rĂ©introductions initiĂ©es dans le Jura Suisse et dans le massif des Vosges, sa population est estimĂ©e entre 150 et 200 individus. En 2020, le territoire rĂ©gulier du lynx est de 8600 kmÂČ dans le massif jurassien, soit une augmentation de 18% par rapport Ă 2018. Avec 80% de son aire de prĂ©sence nationale, le massif du Jura constitue le cĆur de la population de lâespĂšce en France. En 2022, une femelle lynx et son petit ont Ă©tĂ© filmĂ©s par un piĂšge-photographique en CĂŽte-dâOr. Il a Ă©galement Ă©tĂ© vu en SaĂŽne-et-Loire en 2022 et dans la NiĂšvre au printemps 2023, ce qui donne bonne espoir pour la conservation de lâespĂšce. đMalgrĂ© cela, ses faibles effectifs et les pressions qui pĂšsent sur lui fragilisent lâespĂšce. Les collisions, routiĂšres et ferroviaires, qui surviennent surtout chez les jeunes lynx et chez les mĂąles Ă la pĂ©riode du rut sont la premiĂšre cause de mortalitĂ©. La seconde cause de mortalitĂ© documentĂ©e sont les destructions illĂ©gales. Enfin, la fragmentation et la rupture de continuitĂ© de ses habitats empĂȘchent les populations de se dĂ©placer, dâĂ©changer et de sâĂ©tablir dans de bonnes conditions. â Pour garantir sa protection, un Plan National dâAction (PNA) a vu le jour en 2022. Il sâagit dâun document stratĂ©gique qui vise Ă rĂ©tablir le lynx dans un bon Ă©tat de conservation. La Direction RĂ©gionale de lâEnvironnement, de lâAmĂ©nagement et du Logement (DREAL) BFC coordonne et anime la mise en Ćuvre de ce PNA avec lâappui de lâOffice Français de la BiodiversitĂ© (OFB). StructurĂ© autour de 14 objectifs, le PNA vise Ă amĂ©liorer les conditions de coexistence avec les activitĂ©s humaines, Ă rĂ©duire les menaces et Ă lever les freins de lâexpansion du Lynx. âĄïž Liens utiles : Festival vous avez dit prĂ©dateurs ? Article de BFCNature âĄïž Source des donnĂ©es : https://lnkd.in/ejeviVTP [Devinette] đŒ Qui Ă©changent les pollens de fleurs en fleurs pour obtenir les fruits qui garantissent 60% de notre alimentation ? Ce sont les pollinisateurs ! Et ils sont Ă lâhonneur pour la FĂȘte de la Nature. Sans eux, pas de cafĂ©, ni de cacao, ni certains lĂ©gumes, ni graines ni semences de nombreux vĂ©gĂ©taux, ni mĂȘme la quasi-totalitĂ© des plantes Ă fleurs sauvages. â ïžIl nây a pas que lâabeille domestique (Apis mellifera, celle qui produit du miel), pour visiter les fleurs. đIl existe prĂšs de 1000 espĂšces d'abeilles en France mĂ©tropolitaine. D'aprĂšs les donnĂ©es Sigogne, au moins 330 ont Ă©tĂ© recensĂ©es sur la RĂ©gion BFC. Ce sont les stars des pollinisateurs, mais saviez-vous que beaucoup dâautres insectes aident aussi Ă la reproduction des plantes ? â€ïž GuĂȘpes, Fourmis, Ichneumons, Syrphes, Papillons de jour et de nuit, ScarabĂ©es, on estime quâen rĂ©gion BFC plus de 3200 espĂšces diffĂ©rentes ont un rĂŽle de pollinisateurs et entre 20 et 25000 pour la France MĂ©tropolitaine. đ«Le nombre dâespĂšces dâinsectes pollinisateurs et la taille des populations de nombreuses espĂšces diminuent. Dans certains endroits, cette baisse est de lâordre de 70% Ă 90%. Si le phĂ©nomĂšne est encore difficile Ă chiffrer globalement, le constat est lĂ . Lâutilisation massive de pesticides et la rĂ©gression des habitats naturels entrainent une chute des populations qui ont des consĂ©quences sur toute la biodiversitĂ©. đȘComment agir ? Toutes et tous ensemble, nous pouvons inverser la tendance et Ćuvrer pour que les insectes pollinisateurs sauvages retrouvent les habitats naturels adaptĂ©s Ă leurs besoins... et continuer Ă savourer de bons fruits et lĂ©gumes ! Pour cela, laissons de la place Ă la nature dans nos villes et nos jardins. đŽPour plus de biodiversitĂ©, le milieu doit offrir le gĂźte et le couvert. Le gĂźte, câest favoriser diffĂ©rents micro-habitats : murets et murgers, talus, haies, lisiĂšres forestiĂšres, bois mort, zones de sol Ă nu (terre ou sable). Offrir le couvert, câest maintenir une diversitĂ© floristique, câest-Ă -dire des ressources suffisantes en nectar et en pollen, mais aussi des ressources diffĂ©rentes pour rĂ©pondre aux besoins des diffĂ©rents pollinisateurs (taille, longueur de la langue, besoin des larves, pĂ©riodes de vol, etc.). La DREAL BFC, la ville de Besançon, la ville de Dijon contribuent au Plan dâActions National Pollinisateurs (voir lien ci-dessous) et la rĂ©gion BFC propose un RĂšglement d'intervention - "Sauvons nos pollinisateurs" ! Lien utile :âĄïž Sauvons nos pollinisateurs en BFC [Nature en ville] đąBien que la Bourgogne-Franche-ComtĂ© soit une rĂ©gion trĂšs rurale, 57% de la population vit dans des villes urbanisĂ©es. Pour rester connectĂ© Ă la nature et pour sâadapter au changement climatique, des initiatives Ă©mergent aujourdâhui pour laisser de la place Ă la biodiversitĂ© en ville. Des espaces sont amĂ©nagĂ©s pour accueillir une faune et une flore variĂ©es, qui gĂ©nĂšrent de nombreux bĂ©nĂ©fices aux citoyens et Ă la nature. Parmi eux : une meilleure qualitĂ© de lâair, des zones dâinfiltrations de lâeau dans les nappes phrĂ©atiques, des zones dâombrages et des ilots de fraicheurs, du bien-ĂȘtre et des services culturels et bien dâautres... đA Dijon, le jardin de lâArquebuse est un parfait exemple. Dâune superficie de 5 hectares, ce grand parc urbain comprend un jardin botanique dans lequel on retrouve un arboretum et une roseraie. Cet espace de nature en ville abrite 1500 plantes d'espĂšces dont 250 essences d'arbres. On y dĂ©nombre Ă©galement de nombreux pollinisateurs. Ce sont ces insectes comme les abeilles, les syrphes ou les papillons qui participent Ă la reproduction des plantes. đEt si on se retrouvait au Jardin de lâArquebuse ? Dijon et son Jardin de lâArquebuse, nous invitent pour la fĂȘte de la nature ce dimanche 14 mai Ă honorer les pollinisateurs. Lors de cette journĂ©e, retrouvez une exposition Ă ce sujet appelĂ© âles insectes font le buzzâ. DĂ©couvrez aussi au grĂ© dâune balade dans le jardin, lâensemble des actions menĂ©es par la ville en faveur de la biodiversitĂ© urbaine, comme les clĂ©s pour comprendre le fauchage tardif, le compostage, la prairie fleurie, les hĂŽtels Ă insectes ou les ruchers⊠đŠLâAgence RĂ©gionale de la BiodiversitĂ© a un stand avec la RĂ©gion Bourgogne-Franche-ComtĂ©, Energy Cities et l'ADEME pour vous parler de nos actions et des POTEs (Pionniers Ordinaires de la Transition Ecologique) ainsi que de la route des POTEs, et on vous propose en plus un atelier de crĂ©ation autour des pollinisateurs et des plantes pollinisĂ©es. Liens utiles : âĄïž Le jardin de l’Arquebuse âĄïž Source des donnĂ©es : DonnĂ©es INSEE; Jardin de lâArquebuse [No planet B] đ Demain, câest la journĂ©e de la Terre ! On prend le temps de regarder la planĂšte qui nous accueille. L'expression « Terre nourriciĂšre » illustre l'interdĂ©pendance qui existe entre l'ĂȘtre humain, les autres espĂšces vivantes et la planĂšte. Le Jour de la Terre fut cĂ©lĂ©brĂ© pour la premiĂšre fois le 22 avril 1970 avec la premiĂšre photo de la Terre vue de la Lune. Aujourdâhui, plus dâun milliard de personnes dans 193 pays se mobilisent chaque annĂ©e ce jour. Les experts sont unanimes, les activitĂ©s humaines gĂ©nĂšrent des problĂšmes environnementaux sur notre planĂšte. Une des causes du dĂ©clin du vivant : c'est la destruction des habitats comme lâartificialisation des sols, ce phĂ©nomĂšne qui consiste Ă transformer un sol naturel, agricole ou forestier, par des opĂ©rations dâamĂ©nagement pouvant entraĂźner une impermĂ©abilisation partielle ou totale, pour des fonctions urbaines ou de transport (habitat, activitĂ©s, commerces, infrastructures, Ă©quipements publicsâŠ). đą Et le constat est le mĂȘme presque partout, on artificialise de plus en plus, et comme ailleurs la RĂ©gion Bourgogne-Franche-ComtĂ© sâartificialise aussi... En BFC, 122,1 kmÂČ dâespaces ont Ă©tĂ© consommĂ©s entre 2010 et 2020. La consommation des espaces concerne les espaces naturels, agricoles et forestiers. âĄMais, on peut dĂ©simpermĂ©abiliser les sols (parkings, cours Ă©cole etc.). Par exemple, les cours dâĂ©coles prĂ©sentent depuis des dĂ©cennies des surfaces bĂ©tonnĂ©es importantes et sont donc des candidates avec un fort potentiel dĂ©simpermĂ©abilisassions. Elles peuvent devenir des endroits ombragĂ©s et tempĂ©rĂ©s par de nouveaux amĂ©nagements tels des espaces vĂ©gĂ©talisĂ©s, qui apportent de la fraĂźcheur et une qualitĂ© de vie amĂ©liorĂ©e, voire un changement des habitudes au sein des cours de rĂ©crĂ©ation. đŠ Ces dĂ©simpermĂ©abilisations rĂ©pondent au souci de prĂ©servation du cycle de lâeau et de dĂ©veloppement de la nature en ville qui sâimposent de plus en plus au processus dâurbanisation, afin de rĂ©duire notamment le risque inondation, de lutter contre lâeffet des ilots de chaleur urbain (ICU) et dâamĂ©liorer le bien-ĂȘtre en ville. Liens utiles :Lâindicateur de l’Observatoire RĂ©gional de la BiodiversitĂ© sur l’artificialisation des sols âĄïžLâindicateur de l’Observatoire RĂ©gional de la BiodiversitĂ© sur l’artificialisation des sols âĄïžEt si vous participez au recensement des plantes qui se battent pour trouver leur place en ville ? [Poissons et biodiversitĂ©] Petit gabarit, pro du camouflage, l'Apron du RhĂŽne excĂšle dans l'art de passer inaperçu... đ Et vous connaissez-vous l'Apron du RhĂŽne ? Vous savez câest ce poisson qui nâexiste que sur le bassin du RhĂŽne et nulle part ailleurs dans le monde ! Aimant les eaux claires et fraĂźches, les fonds de galets et les milieux diversifiĂ©s mais toujours bien oxygĂ©nĂ©s, sa prĂ©sence est signe de riviĂšres de bonne qualitĂ©. Il reste encore aujourdâhui trĂšs peu connu. Par exemple, sa reproduction nâa jamais Ă©tĂ© observĂ©e en milieu naturel. Peut-ĂȘtre parce quâil reste immobile et solitaire en journĂ©e, posĂ© sur le fond, camouflĂ© par sa couleur ? Il devient actif la nuit oĂč il se dĂ©place Ă la recherche de nourriture. â ïž Historiquement prĂ©sent dans le RhĂŽne et sur de nombreux affluents, il a disparu de plusieurs cours dâeau. La fragmentation de son habitat par les barrages et les obstacles, combinĂ©e avec la pollution de lâeau et certaines activitĂ©s humaines ont entrainĂ© son dĂ©clin. En 2022 on estime une diminution de la population de 52% par rapport aux mĂȘmes secteurs prospectĂ©s 10 ans plus tĂŽt. En moyenne on observait 3 Aprons par secteur lĂ oĂč maintenant il nây en a plus que 1,44. đ„ LâApron du RhĂŽne est inscrit depuis 1990 sur la liste rouge mondiale des espĂšces menacĂ©es dressĂ©e par lâUnion internationale pour la conservation de la nature (UICN). A lâheure actuelle, il est classĂ© « En danger dâextinction » Ă lâĂ©chelle nationale et « En danger critique dâextinction » Ă lâĂ©chelle mondiale. Un plan national dâactions sur 10 ans permet de dĂ©finir des actions en sa faveur pour la pĂ©riode de 2020 Ă 2030. En Bourgogne-Franche-ComtĂ© et depuis 2005, la Citadelle de Besançon est acteur dans la sauvegarde de l'espĂšce. Deux missions importantes lui ont Ă©tĂ© confiĂ©es : maitriser la reproduction artificielle de l'apron et faire dĂ©couvrir cette espĂšce au grand public par la mise en place d'une musĂ©ographie adaptĂ©e. Avec lâaide de lâOffice Français de la BiodiversitĂ©, 30 600 Aprons ont Ă©tĂ© rĂ©introduits dans la riviĂšre DrĂŽme entre 2008 et 2018. Cette action a permis de coloniser plus de 40 km de riviĂšre dont tout le parcours de la rĂ©serve de RamiĂšres. Malheureusement la sĂ©cheresse de 2022 a mis Ă mal cette population fragile. Encore beaucoup dâeffort de conservation reste Ă fournir pour protĂ©ger cette espĂšce emblĂ©matique de notre rĂ©gion. Liens utiles :ïžâĄïž LâApron, une espĂšce sous surveillance rapprochĂ©e ïžâĄïž Site du Plan National dâActions ïžâĄïž Source : DonnĂ©es OFB et Museum de la Citadelle [Pollens et biodiversitĂ©] đ·Avec le printemps, la durĂ©e des jours sâallonge, lâensoleillement progresse, les hirondelles reviennent et les plantes printaniĂšres fleurissent ! Parce que la biodiversitĂ© nous en met plein la vue, le printemps est aussi une saison marquĂ©e par le pollen. Les fleurs, les arbres et les graminĂ©es profitent de cette pĂ©riode pour libĂ©rer leurs pollens dans lâair pour le plus grand plaisir de nos narines. En France, 1 personne sur 4 est touchĂ©e par lâallergie aux pollens, autrement appelĂ©e « pollinose ». đEn surveillant la qualitĂ© de lâair et le climat de notre rĂ©gion, Atmo Bourgogne-Franche-ComtĂ© est lâorganisme qui surveille et informe sur les pollens, en partenariat avec le RNSA, lâARS et les allergologues de la rĂ©gion. 6 capteurs sont rĂ©partis en BFC (Auxerre, Besançon, Chalon, Dijon, MontbĂ©liard et Nevers) et permettent de connaĂźtre chaque semaine le niveau de risque allergique. Par exemple, cette semaine nous sommes Ă un indice de 2, ce qui reprĂ©sente un risque allergo-pollinique moyen. Toutefois, dâici la semaine prochaine, la pollinisation des Bouleaux va dĂ©marrer et augmenter cet indice. Lâutilisation dâorganismes vivants tels que les vĂ©gĂ©taux, les champignons ou les pollens pour suivre les effets de la pollution et la qualitĂ© de lâair sâappelle la biosurveillance. đ„La biosurveillance est importante car, le climat joue un rĂŽle sur la production de grains de pollen et par consĂ©quent, les allergies quâils dĂ©clenchent. Dans les prochaines annĂ©es, la hausse des tempĂ©ratures due au changement climatique devrait augmenter la quantitĂ© de pollens Ă©mis par les plantes. Cela permet aussi de surveiller les espĂšces exotiques envahissante comme lâAmbroisie, qui peuvent crĂ©er des problĂšmes sanitaires ou agricoles. Liens utiles :âĄïž Le bulletin dâinformation sur le risque pollinique, diffusĂ© chaque vendredi le site www. atmo-bfc.org/abonnements pour recevoir gratuitement le bulletin dâinformation sur le risque pollinique, diffusĂ© chaque vendredi ! âĄïž Source : Pollens et changement climatique https://vu.fr/LVge đŻAujourdâhui, câest la journĂ©e mondiale de la vie sauvage ! Qui dit âvie sauvageâ, dit Ă lâabri des interventions humaines, laissĂ©s en âlibre Ă©volutionâ. Ces espaces, oĂč lâHomme nâest pas invitĂ©, sont appelĂ©s ârĂ©serves intĂ©gralesâ. Ces zones de protection trĂšs strictes limitent voire interdisent toute activitĂ© ou mĂȘme prĂ©sence humaine. Câest une façon de rendre Ă la nature un rĂ©servoir de quiĂ©tude afin que la biodiversitĂ© puisse sâĂ©panouir. En France, on distingue 2 catĂ©gories d'aires protĂ©gĂ©es reconnues comme rĂ©serves intĂ©grales : â€ïžLes RĂ©serves Biologiques IntĂ©grales (RBI) : ce sont des forĂȘts publiques classĂ©es par lâOffice National des ForĂȘts (ONF). Dans ces RBI, toutes les rĂ©coltes et l'exploitation forestiĂšre sont interdites, Ă l'exception de l'Ă©limination des espĂšces exotiques. Cela permet de prĂ©server une biodiversitĂ© particuliĂšre qui est plus rare dans les forĂȘts exploitĂ©es (insectes et champignons liĂ©s au bois mort, etc.). â€ïžLes rĂ©serves intĂ©grales dĂ©limitĂ©es dans les zones cĆur de certains parcs nationaux : ce sont des espaces rĂ©servĂ©s pour la prĂ©servation, lâobservation et le suivi de la vie sauvage lorsquâelle est laissĂ©e en libre Ă©volution. Lâimpact humain y est donc strictement contrĂŽlĂ© et limitĂ© afin de garantir la protection des valeurs de conservation. Dans un but scientifique, des experts sont autorisĂ©s Ă y pĂ©nĂ©trer afin de mesurer l'Ă©volution du milieu naturel et en permettre lâanalyse. đŹActuellement en BFC, on compte 7 RBI pour un total de 467 hectares soit lâĂ©quivalent de 670 terrains de foots, soit 0.01% de la surface de la RĂ©gion. đČIl existe Ă©galement au sein du Parc national de forĂȘts la plus vaste rĂ©serve intĂ©grale de France dâune surface de 3087 hectares. Toutefois, elle est situĂ©e situĂ©e Ă cheval sur la CĂŽte-dâOr et la Haute-Marne. La crĂ©ation de cette RĂ©serve intĂ©grale forestiĂšre va permettre lâobservation Ă long terme des effets du changement climatique et des interactions entre forĂȘt et grande faune sauvage. đLa France s'est engagĂ©e Ă protĂ©ger, dĂšs 2022, au moins 30 % de son territoire, dont 10 % sous « protection forte ». Actuellement nous en sommes Ă 1,5% en BFC, une proportion Ă©quivalente Ă celle du territoire national. Les rĂ©serves intĂ©grales (que lâon peut considĂ©rer comme protection trĂšs forte) ont donc un grand rĂŽle Ă jouer pour la protection de la vie sauvage. Liens utiles : âĄïžDonnĂ©es publiques de l’ONFâĄïžParc national de forĂȘts – crĂ©ation rĂ©serve intĂ©grale đ±Aujourdâhui, câest la journĂ©e mondiale des lĂ©gumineuses, mais quâest-ce que câest exactement ? Aussi appelĂ©es âlĂ©gumes secsâ, ce sont des plantes dont les fruits comestibles sont contenus dans des gousses : les haricots, les pois, les lentilles et bien dâautres... Il y'a aussi des lĂ©gumineuses dites âfourragĂšresâ utilisĂ©es dans lâalimentation des herbivores : la luzerne, le lupin, les trĂšfles... Ces supers plantes sont riches en nutriments, en minĂ©raux et en protĂ©ines. Elles font des cultures respectueuses de lâenvironnement car les lĂ©gumineuses nâont pas besoins de fertilisants et contribuent mĂȘme Ă enrichir durablement les sols. Leurs cultures favorisent les pollinisateurs et les espĂšces dans le sol et rĂ©duit lâutilisation de pesticides. đ Pourquoi câest important ? Selon lâIPBES (le GIEC de la biodiversitĂ©) la pollution est la 4Ăšme grande cause dâĂ©rosion de la biodiversitĂ©. elle touche lâatmosphĂšre, les sols, les riviĂšres, les ocĂ©ans... Aujourdâhui on vous parle de la pollution par les pesticides (ou produits phytosanitaires). Ces pollutions ont des impacts nĂ©gatifs durables sur les plantes sauvages, mais aussi sur toute la chaĂźne alimentaire (oiseaux, insectes, vers de terreâŠ). â En surveillant la qualitĂ© de lâair et le climat de notre rĂ©gion, Atmo BFC est lâorganisme qui travaille sur la prĂ©vision et la sensibilisation des types de pollutions. Il diffuse des bulletins dâinformations ainsi que les bons gestes Ă adopter lors dâĂ©pisodes de pollution. En 2018, Atmo BFC a rĂ©alisĂ© une campagne de mesure de pesticides dans lâair en zone de culture. Sur 75 substances actives analysĂ©es, 20 pesticides diffĂ©rents ont Ă©tĂ© mesurĂ©s dont 5 dans un prĂ©lĂšvement sur deux. Les consĂ©quences de ces expositions sur les cultures agricoles impliquent des dommages. Par exemple ils estiment dâaprĂšs lâĂ©tude Apollo que dĂ©jĂ en 2010, cela reprĂ©sentait 14% de perte de production en prairies fourragĂšres (320 000 tonnes). Mais câest aussi des pertes financiĂšres. Pour les agriculteurs de blĂ© tendre en 2010, câest lâĂ©quivalent dâune perte de 22 millions dâeuros en CĂŽte dâOr. đŽ En France avec en moyenne 1,4 kg par an, nous consommons 2 fois moins de lĂ©gumes secs que la moyenne europĂ©enne et 4 fois moins que la moyenne mondiale. Pour les lĂ©gumineuses, lâheure de la revanche a sonnĂ© surtout quand câest bio, local et de saison. Vous l'aurez compris, câest meilleur pour votre santé⊠mais aussi pour la biodiversitĂ© ! Alors, prĂȘts Ă passer en cuisine avec des recettes bonnes pour la santĂ© et l'environnement issues de La Librairie ADEME ? Liens utiles : ïžâĄïžhttps://www.opteer.org/ ïžâĄïžSource : Atmo BFC, Ă©tude Apollo (Analyse Ă©conomique des impacts de la pollution atmosphĂ©rique de lâozone sur la productivitĂ© agricole et sylvicole), Anses (Agence nationale de sĂ©curitĂ© sanitaire de lâalimentation) [JournĂ©e mondiale des Zones Humides] đ§ Aujourdâhui, câest la journĂ©e mondiale des Zones Humides, mais quâest-ce que câest exactement ? La dĂ©nomination de âzone humideâ est utilisĂ©e depuis la fin des annĂ©es 60, en France. Ce sont des espaces recouverts par les eaux, inondĂ©es ou gorgĂ©es d'eau de façon permanente ou temporaire. On peut citer par exemple, les marais, les tourbiĂšres, les prairies humides, les forĂȘts alluviales etc. đŠ Les zones humides fournissent de multiples services Ă lâhomme (appelĂ© services Ă©cosystĂ©miques) : rĂ©tention des crues, Ă©puration de lâeau, adaptation au changement climatique... Au-delĂ de leur rĂŽle Ă©cologique, ces milieux humides prĂ©sentent de nombreux intĂ©rĂȘts sociaux et Ă©conomiques et nous offrent des paysages remarquables en BFC. Enfin, une grande partie de la biodiversitĂ© est liĂ©e Ă la bonne santĂ© de ces milieux humides. On trouve une flore et une faune rare et spĂ©cifiques comme la Cigogne Noire, la DrosĂ©ra Ă feuilles rondes, la Saxifrage Ćil-de-bouc... đą Pourtant, longtemps considĂ©rĂ©es comme inutiles, sales et hostiles, les zones humides ont Ă©tĂ© drainĂ©es ou dĂ©truites. De ce fait, plus des 2/3 de ces milieux ont disparu au cours du 20Ăšme siĂšcle. DĂ©sormais, leur prĂ©servation est reconnue dâintĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral. La France sâest engagĂ©e Ă les prĂ©server sur son territoire, notamment Ă travers la signature de la convention internationale de Ramsar. Toutefois, elles font toujours face Ă des menaces persistantes : pollutions, artificialisation des sols, assĂšchement, fragmentation des habitats, surexploitation, etc. En BFC, au moins 26,7% des milieux humides inventoriĂ©s sont touchĂ©s par des niveaux dâatteintes forts ou trĂšs forts Ă ces menaces. Leur Ă©tat se dĂ©grade et avec eux, la faune et la flore qui en dĂ©pendent. đȘMobilisons-nous ! Pour les prĂ©server, il est important de protĂ©ger les milieux humides et de mettre en valeur ce patrimoine. Il faut adapter les pratiques agricoles et dans le jardin en rĂ©duisant la fauche et lâusage de pesticides. Enfin il est important dâĂ©conomiser lâeau car câest un bien trĂšs prĂ©cieux. Vous pouvez aussi faire des travaux de renaturations et de restaurations de milieux humides bĂ©nĂ©volement. Pour cela, rapprochez vous du PĂŽle Milieux humides Bourgogne-Franche-ComtĂ©, les experts en la matiĂšre. Et vous, vous savez quoi des zones humides ? ïžâĄïžSource : https://lnkd.in/eJnrhBun âĄïžQuizz sur les zones humides : https://lnkd.in/e__xF2Ta âĄïž Les Zones humides en BFC : https://vu.fr/eweI [Anniversaire et biodiversitĂ©] đĂtes-vous âophiophobeâ ? La peur des serpents et lâarachnophobie (la peur des araignĂ©es), sont les phobies animales les plus rĂ©pandues en France. Pourtant, les connaissez-vous vraiment ? Naturoscoop vous parle aujourdâhui dâune espĂšce de serpent prĂ©sente en BFC souvent victime de mauvaise rĂ©putation : La VipĂšre pĂ©liade (Vipera berus). On la trouve dans des territoires aux climats plus froids et plus humides que sa cousine la VipĂšre aspic plus connue pour prĂ©fĂ©rer les biotopes trĂšs secs. đLa VipĂšre pĂ©liade fait partie des espĂšces les plus menacĂ©es dâextinction en BFC, en raison du rĂ©chauffement climatique, des dĂ©gradations de ses habitats et encore trop souvent de destructions volontaires par crainte et mĂ©connaissance. TrĂšs discrĂšte, elle fait partie de ces espĂšces qui utilisent les continuitĂ©s de haies pour se dĂ©placer, sâabriter ou encore chasser. En rĂ©gion, sa zone dâoccupation est trĂšs restreinte. đAvant janvier 2021, les vipĂšres ne bĂ©nĂ©ficiaient que dâune protection partielle et leur « destruction » Ă©tait possible pour des raisons de sĂ©curitĂ© alors que considĂ©rĂ© comme en dĂ©clin : câest le serpent qui se mords la queue ! Heureusement depuis janvier 2021, la VipĂšre pĂ©liade bĂ©nĂ©ficie (grĂące Ă une mobilisation des acteurs) dâune protection intĂ©grale suite Ă un arrĂȘtĂ© ministĂ©riel interdisant sa destruction et celle de ses habitats. Un acte volontaire de destruction de vipĂšre est donc dĂ©sormais punissable de 3 ans de prison et 150 000 euros dâamende. đ°Encore trĂšs mĂ©connue et peu suivie en rĂ©gion, on recense en moyenne seulement 5 individus par an sur la plateforme Sigogne. Alors, 2 ans de protection, câest une deuxiĂšme bougie Ă souffler pour ce reptile menacĂ© et considĂ©rĂ© comme âvulnĂ©rableâ sur liste rouge. Liens Utiles : âĄïžhttps://vu.fr/tfFh âĄïžhttps://vu.fr/ssMBSource de lâinformation : Moyenne annuel dâindividu recensĂ© en BFC sur la plateforme Sigogne bfc pour la pĂ©riode 2001-2021 đSelon lâADEME*, plus de 300 millions de cadeaux sont offerts le 25 dĂ©cembre. 27% des Français affirment avoir reçu des cadeaux quâils nâont jamais utilisĂ©s. Et 1 million de cadeaux est âdirectement jetĂ©â ! Alors gardez le sourire mĂȘme en cas de cadeaux empoisonnĂ©s car vous nâĂȘtes pas seul. Dâailleurs, on va vous parler d'un cadeau en lien avec la biodiversitĂ©, que la BFC reçoit rĂ©guliĂšrement et dont elle se passerait bien ! Il sâagit des EspĂšces exotiques envahissantes ou EEE. Ce sont des espĂšces introduites par les humains, volontairement ou par accident, dans un territoire qui nâest pas son aire de rĂ©partition naturelle. Leurs implantations et leurs propagations menacent les Ă©cosystĂšmes, les habitats ou les espĂšces indigĂšnes (prĂ©sentes naturellement sur le territoire). đąElles sont de plus en plus nombreuses : Aujourdâhui, on dĂ©nombre 35 espĂšces vĂ©gĂ©tales diffĂ©rentes et 37 animales installĂ©es en BFC. Les espĂšces vĂ©gĂ©tales ont toujours colonisĂ© de nouveaux milieux via le vent, lâeau ou les animaux. Pourtant, avec la mondialisation de lâĂ©conomie, le dĂ©veloppement des moyens de transports et des flux de marchandises, les dĂ©placements et les introductions dâespĂšces se sont considĂ©rablement accĂ©lĂ©rĂ©s. âCes espĂšces reprĂ©sentent une menace pour les espĂšces locales, car elles accaparent une part trop importante des ressources (espace, lumiĂšre, ressources alimentaires, habitatâŠ) dont les autres espĂšces ont besoin pour survivre. Elles peuvent aussi ĂȘtre prĂ©datrices directes des espĂšces locales. La plupart de ces âSuperEspĂšcesâ doivent leurs succĂšs Ă divers facteurs comme lâabsence de parasites naturels ou de prĂ©dateurs, leurs grandes souplesses dâadaptation et leurs reproductions et pousses rapides. La fragilisation gĂ©nĂ©rale des Ă©cosystĂšmes favorise les espĂšces envahissantes de toutes sortes, vĂ©gĂ©tales ou animales. Les scientifiques considĂšrent aujourdâhui que câest la 5Ăšme cause de la disparition du vivant sur notre planĂšte. đżPour protĂ©ger notre patrimoine de biodiversitĂ© naturel, il est possible dâadopter des gestes simples pour limiter les propagations. Vous pouvez apprendre Ă reconnaĂźtre les EEE les plus virulantes comme la RenouĂ©e du Japon (Reynoutria sp.), le Raisin dâamĂ©rique (Phytolacca americana), lâAmbroisie Ă feuilles d'armoise (Ambrosia artemisiifolia)... Il vaut mieux ne pas cueillir, ramasser, dĂ©placer et surtout planter dâespĂšces inconnues ! Vous pouvez Ă©galement informer les services compĂ©tents, les mairies, les FREDON, ou recenser les espĂšces autour de vous via des programmes de sciences participatives. âĄïžLa fiche indicateur de lâobservatoire rĂ©gional : https://vu.fr/lsWsâĄïž Recensement des plantes EEE en Franche-ComtĂ© : https://vu.fr/jNnt âĄïž Les EspĂšces Exotiques envahissantes : https://vu.fr/MRFJ Source de lâinformation : Sigogne *Ademe : Agence de la transition Ă©cologique đ» Câest lâoccasion de mettre en lumiĂšre un des trĂ©sors de nos montagnes ainsi que la nĂ©cessitĂ© de les prĂ©server. En effet, le milieu montagnard est particuliĂšrement exposĂ© au rĂ©chauffement climatique puisque les projections indiquent que la tempĂ©rature pourrait y augmenter de + 2.1°C en moyenne en Ă©tĂ© d'ici aux prochaines annĂ©es. Cela impacte leurs fragiles Ă©cosystĂšmes. Les manteaux neigeux et les glaciers sâamenuisent, le sol perd en portance et les phĂ©nomĂšnes mĂ©tĂ©orologiques extrĂȘmes augmentent. đDans ce contexte, un des symboles des montagnes de BFC, habite en toute discrĂ©tion dans les forĂȘts de conifĂšres dâaltitude dont il se nourrit. TrĂšs typique, le plumage du mĂąle est sombre et il possĂšde une petite excroissance charnue au-dessus de lâĆil. Le Grand TĂ©tras ou grand coq de BruyĂšre est prĂ©sent en France dans les massifs des Vosges, du Jura, des CĂ©vennes, des PyrĂ©nĂ©es et dans les Alpes orientales. đ Malheureusement, ses effectifs ont rĂ©gressĂ© de maniĂšre continue et son aire de rĂ©partition s'est fortement limitĂ©e. đ En BFC, sa population a diminuĂ© de 20 % en 10 ans. Il parait nĂ©cessaire de conserver sa place malgrĂ© des activitĂ©s humaines variĂ©es qui perturbent sa quiĂ©tude. Cette espĂšce a besoin de tranquillitĂ© aux moments essentiels de sa vie : lâhiver quand la nourriture est rare et le printemps pendant la reproduction et lâĂ©levage de ses jeunes. Câest dâailleurs Ă ce moment quâil est le plus facile Ă observer. TrĂšs territoriales, les parades nuptiales des mĂąles sont spectaculaires et lâon peut entendre ses cris bizarres et gutturaux. đ± Pour le protĂ©ger, il bĂ©nĂ©ficie depuis 2012 dâun Plan national dâaction (PNA). Le PNA contient une synthĂšse bibliographique prĂ©cise adaptĂ©e aux massifs des Vosges et du Jura, un Ă©tat des lieux des effectifs et de la distribution gĂ©ographique de lâespĂšce ainsi quâun recensement des principales actions mises en Ćuvre en faveur du Grand TĂ©tras sur les deux massifs depuis les annĂ©es 70. Le plan dâactions est accompagnĂ© dâune mĂ©thode de suivi et dâĂ©valuation. On adopte le mode "QuiĂ©tude Attitude" ? J'adapte mon comportement dans la nature pour ne pas les dĂ©ranger. đ± Le 5 dĂ©cembre, c'est la journĂ©e mondiale des sols, lâoccasion pour ce #NaturoScoop de parler de lâimportance dâun sol en bonne santĂ©. đŁïž Le changement de fonction d'un sol naturel s'appelle l'artificialisation des sols, liĂ©e Ă l'urbanisation et aux diffĂ©rents usages des espaces agricoles et naturels par les humains. â ïžCâest aujourdâhui le facteur n°1 de perte de biodiversitĂ© dans le monde. En BFC de 2006 Ă 2015, lâartificialisation des sols a augmentĂ© de 11 % soit 33âŻ000 hectares chaque annĂ©e. Ces sols artificiels couvrent 7,2% du territoire rĂ©gional en 2015. đȘ±La biodiversitĂ© du sol, bien que largement invisible puisque « cachĂ©e » sous la surface, reprĂ©sente une biomasse vivante de plusieurs tonnes Ă lâhectare. Pour rester fertiles, les sols dĂ©pendent de la prĂ©sence dâune vaste communautĂ© dâorganismes qui constitue la biodiversitĂ© des sols (aussi appelĂ©e la pĂ©dofaune). Lorsqu'elle dispose des matiĂšres premiĂšres suffisantes, Ă savoir la matiĂšre organique morte, elle se met au travail et dĂ©compose ces dĂ©chets pour produire de lâhumus, une matiĂšre organique complexe dotĂ©e des Ă©lĂ©ments nutritifs nĂ©cessaires Ă la vie des plantes. Lâhumus ne peut pas ĂȘtre fabriquĂ© par lâhomme et provient exclusivement de la pĂ©dofaune (dont la mĂ©gafaune, la macrofaune, la mĂ©sofaune et la microfaune). đŠ La biodiversitĂ© du sol comprend aussi de trĂšs nombreux micro-organismes, des virus, des bactĂ©ries, des protistes et des champignons, dont la plupart vivent dans la partie du sol proche des racines. đ En France mĂ©tropolitaine, on connait aujourdâhui plus de 25âŻ000 espĂšces de champignons. La BFC en compte Ă elle seule plus de 7000 espĂšces. Hallucinant ? đ Consultez la publication de lâOFB sur la renaturation des sols : https://lnkd.in/dPS4HmxS âĄïž Livret des 100 chiffres : https://vu.fr/NIEZ đPour la journĂ©e des droits de lâenfant, NaturoScoop vous dĂ©voile le nombre de classes inscrites au dispositif âAire terrestre Ă©ducativeâ. C'est un dispositif (crĂ©Ă© par lâOffice français de la biodiversitĂ©) qui offre une mĂ©thode aux professeurs des Ă©coles pour intĂ©grer dans le programme scolaire la sensibilisation des Ă©lĂšves aux enjeux de la biodiversitĂ©. GrĂące aux aires Ă©ducatives : on peut dire que l'on forme les Ă©co-citoyens de demain. đł Le principe des Aires Terrestres Ăducatives est de confier la gestion dâune zone de petite taille, plus ou moins anthropisĂ©e (parc urbain, friche, zone humide, forĂȘt, riviĂšreâŠ), Ă des Ă©lĂšves dâune ou de plusieurs classes de cycle 3 et 4. Ils sont accompagnĂ©s par un enseignant et par un acteur de lâĂ©ducation Ă lâenvironnement ! đĄ Ce dispositif est un outil parfait pour faire en sorte que les enfants dâaujourdâhui deviennent les adultes responsables et Ă©clairĂ©s de demain. đïž Le concept est nĂ© aux Ăles Marquises en 2012 Ă lâinitiative dâĂ©lĂšves qui ont ĆuvrĂ© pour avoir une aire marine protĂ©gĂ©e, de lĂ sont nĂ©es les «âŻAires Marines ĂducativesâŻÂ» (AME). Le concept a depuis fait son chemin et sâest dĂ©veloppĂ© sur le territoire mĂ©tropolitain depuis 2016 Ă la suite dâun partenariat entre le ministĂšre de la PolynĂ©sie Française et le MinistĂšre en charge de lâenvironnement. đČ La dĂ©marche a ensuite Ă©tĂ© Ă©tendue des territoires marins aux territoires terrestres depuis 2018 afin que les Ă©lĂšves Ă©loignĂ©s du littoral puissent en bĂ©nĂ©ficier. â€ïž46 Classes de Bourgogne-Franche-ComtĂ© sont engagĂ©es dans des Aires Terrestres Ăducatives, et cela fait au moins et environ 1230 Ă©lĂšves concernĂ©s de trĂšs prĂšs par une ATE. ImpressionnĂ©.e ? âĄïž Un premier aperçu sur ces aires terrestres Ă©ducatives :https://sigogne.org/geoportal/#/context/bfc/853 đPour le #BlackFriday, voici donc un NaturoScoop pour Ă©viter de vous faire plumer âŻ! Aussi appelĂ© «âŻVendredi fouâŻÂ» au QuĂ©bec, cet Ă©vĂšnement commercial se dĂ©roule le 4e vendredi du mois de novembre. En 2015, 67,6âŻmilliards de dollars ont Ă©tĂ© dĂ©pensĂ©s aux Ătats-Unis, ce qui en fait le jour le plus lucratif pour les commerces de ce pays. Pourtant, dâaprĂšs lâassociation UFC-Que choisir, sur les 20 plus grands sites de commerce Ă©lectronique en France, la moyenne des rĂ©ductions effectives sur chaque article est infĂ©rieure Ă 2âŻ%. đ„Pour le Moineau friquet, Ă ne pas confondre avec son «âŻcousinâŻÂ» plus urbain, le Moineau domestique : les rĂ©ductions, c'est tous les joursâŻ! - 60% d'effectifs de Moineaux friquets en France depuis 10 ans, câest beaucoup trop ! Comment le diffĂ©rencier ? Il se distingue par sa calotte brune roussĂątre et sa joue blanche ornĂ©e dâune virgule noire. đł PrĂ©fĂ©rant les bois clairs et les zones agricoles arborĂ©es, il niche dans les cavitĂ©s des bĂątiments et des vieux arbres. Câest pourquoi, les politiques d'amĂ©nagement des paysages agricoles de ces derniĂšres annĂ©es ont provoquĂ© une rarĂ©faction des cavitĂ©s utilisĂ©es pour sa reproduction (disparition des haies, Ă©limination des arbres morts, diminution des vergers traditionnels âŠ). L'augmentation de l'utilisation des herbicides et insecticides peut Ă©galement expliquer la diminution des ressources alimentaires du friquet (insectes, graines, adventicesâŠ). â ïž Il est dĂ©sormais classĂ© âen dangerâ sur les Listes Rouges des oiseaux nicheurs au niveau national et rĂ©gional. đȘ¶ On peut aussi profiter du BlackFriday pour lui offrir de nouvelles cavitĂ©s de reproduction en installant des nichoirs. Ceux-ci pourront aussi accueillir d'autres espĂšces, en commençant par son plus proche cousin, le Moineau domestique. âĄïžLivret des 100 chiffres : https://vu.fr/zLOf Source : LPO, donnĂ©es STOC et Que choisir.org đPour Halloween, NaturoScoop revient pour te donner des frissonsâŻ! En moyenne, selon la Plateforme de GĂ©oservices Sigogne, il y a 650 observations dâEffraie des clochers par an sur la rĂ©gion, qui attestent de sa prĂ©sence dans plus de 300 communes. Une population estimĂ©e relativement stable, bien que sujette Ă lâuniformisation agricole, la rĂ©novation des bĂątiments, les grillages autour des clochers (pour limiter les pigeons et les choucas des tours), la progression du maillage routier. On estime Ă plus de 10.000 le nombre dâEffraies tuĂ©es chaque annĂ©e par collision avec des vĂ©hicules en France, soit 28% des cadavres recensĂ©s. Un chiffre qui donne froid dans le dosâŻ? đ Le nom « Effraie des clochers » est dĂ» Ă lâĂ©trangetĂ© de ses cris stridents (et effrayants), accompagnĂ© d'un vol fantomatique, et elle adore se reproduire et dormir dans les clochers dâĂ©glises. Câest pourquoi, l'effraie est Ă la base de nombreuses lĂ©gendes et d'histoires de fantĂŽmes. đ MalgrĂ© cela, elle est jolie comme un cĆur ! Sa face en cĆur caractĂ©ristique nâest pas seulement destinĂ©e Ă la rendre Ă©lĂ©gante. Les deux disques concaves qui la forment permettent de concentrer les sons vers ses oreilles. Cela permet Ă la chouette de localiser ses proies avec une remarquable prĂ©cision et de chasser mĂȘme par nuit noire. Zoom sur une action en rĂ©gion pour les chouettes : âĄïž Des lofts pour les chouettes : https://vu.fr/qGGu đEn cette journĂ©e oĂč l'on honore la #gentillesse, le NaturoScoop te dĂ©voile le nombre dâespĂšces protĂ©gĂ©es en BFC. Parce quâĂȘtre gentil et protĂ©ger les autres sâapplique aussi Ă la nature qui nous entoureâŻ! đ«Qu'est-ce qu'une espĂšce protĂ©gĂ©e ? C'est une espĂšce quâil est interdit de chasser, pĂȘcher, cueillir, dĂ©truire, dĂ©placer Ă tous les stades de dĂ©veloppement (graine, Ćufs, jeunes, adultes, etc.) selon une rĂ©glementation internationale, nationale, rĂ©gionale, dĂ©partementale ou locale. Dans les textes rĂ©glementaires, cette protection est parfois Ă©tendue au milieu de vie de lâespĂšce et donc Ă certains Ă©cosystĂšmes. Le fait de ne pas respecter ces mesures de protection est puni de 3 ans d'emprisonnement et de 150 000 ⏠d'amende. đą7259 espĂšces sont protĂ©gĂ©es sur tout ou au moins une partie du territoire national. Parmi elle, 871 ont Ă©tĂ© recensĂ©s en rĂ©gion BFC. On trouve notamment, 272 fleurs comme la Saxifrage Ćil-de-bouc, 200 oiseaux comme la Cigogne noire, 41 mammifĂšres comme le lynx ou les chauves-souris, 19 amphibiens comme le Triton crĂȘtĂ©, 13 reptiles comme la Cistude dâEurope, 11 poissons comme le Brochet⊠et bien dâautres. đșïž Au niveau international, la protection des espĂšces sauvages est organisĂ©e par la Convention sur le commerce international des espĂšces de faune et de flore sauvages menacĂ©es d'extinction (Cites). Cette convention, Ă©galement appelĂ©e Convention de Washington, rĂ©glemente le commerce international des spĂ©cimens des espĂšces inscrites Ă ses annexes. Retrouvez tous ces chiffres dans le “livret des 100 expliquĂ©s sur les espĂšces 2022”âĄïžïž Livret des 100 chiffres : https://vu.fr/zLOf đą19 972, c'est le nombre dâespĂšces recensĂ©es en Bourgogne-Franche-ComtĂ© en 2022 ! đšâđ«19 972... cela signifie que presque 20 % des 100 000 espĂšces qui ont Ă©tĂ© inventoriĂ©es en France mĂ©tropolitaine sont Ă©galement prĂ©sentes en Bourgogne-Franche-ComtĂ©. En ajoutant les territoires français dâOutre-Mer, la France compte environ 200 000 espĂšces inventoriĂ©es. đ 19 972, câest le nombre dâespĂšces diffĂ©rentes prĂ©sentes dans la plateforme de gĂ©oservice pour la biodiversitĂ© Sigogne - ARB). Cet outil est la plateforme SINP en rĂ©gion (SystĂšme dâInformation de lâInventaire du Patrimoine naturel), qui inventorie et gĂšre les donnĂ©es naturalistes et dâespaces naturels. đ„ La majeure partie est reprĂ©sentĂ©e par les taxons dâinvertĂ©brĂ©s (Insectes, Arachnides, Mollusques, CrustacĂ©sâŠ) : plus de 11 000 espĂšces. Les taxons de Plantes Ă fleurs, Champignons, Lichens, Mousses prennent Ă©galement une part importante avec plus de 8 000 espĂšces. Enfin, les vertĂ©brĂ©s (MammifĂšres, Oiseaux, Poissons, Reptiles) reprĂ©sentent 645 espĂšces inventoriĂ©es en BFC. Retrouvez tous ces chiffres dans le “livret des 100 expliquĂ©s sur les espĂšces 2022”, ou sur la Plateforme Sigogne de lâARB.âĄïžïž Livret des 100 chiffres : https://vu.fr/zLOfâĄïžSigogne : https://vu.fr/hEzl đ« Le Jour de la Nuit est la manifestation nationale de lutte contre la pollution lumineuse : gĂ©nĂ©rĂ©e par les Ă©clairages artificiels la nuit. Les lampadaires dĂ©rangent la faune (insectes, chauves-souris, humainsâŠ) et la flore. Cette forme de pollution concerne au total 20% de la surface terrestre mondiale (en augmentation importante tous les ans) et touche les milieux terrestres, aquatiques et marins ! đŠ Les chauves-souris ou « ChiroptĂšres » signifiant littĂ©ralement « mains ailĂ©es », sont les seuls mammifĂšres volants ! đ Parmi les 93 espĂšces de mammifĂšres inventoriĂ©s en rĂ©gion (sur la plateforme ARB Sigogne), 28 espĂšces sont des chauves-souris. 28 sur 93 ! đ«đ·âŻ Avec 28 espĂšces sur les 36 espĂšces prĂ©sentes en France, la RĂ©gion Bourgogne-Franche-ComtĂ© compte une grande diversitĂ© de chiroptĂšres. Cela sâexplique notamment par la variĂ©tĂ© dâhabitats :âŻgrottes, forĂȘts, anciens bĂątiments⊠qui sont autant d'endroits adaptĂ©s pour les chauves-souris. Dans la rĂ©gion, elles sont toutes insectivores et font mĂȘme diminuer le nombre de moustiques. đïž Elles sont aussi un bon indicateur de la qualitĂ© de lâenvironnement, car elles sont particuliĂšrement sensibles aux modifications de leur habitat. La rĂ©novation des bĂątiments, la fermeture des souterrains, lâĂ©clairage public, la disparition des prairies, haies et arbres creux, lâutilisation des pesticides ou le trafic routier sont autant de menaces importantes pour elles. C'est pour cela qu'un plan d'action national (PNA) existe pour les prĂ©server. Pour le Jour de la Nuit, des animations sont proposĂ©es : âĄïž Jour de la Nuit : https://vu.fr/qGGu Suivez l’agence sur les rĂ©seaux sociaux LinkedIn Twitter Instagram YouTube