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🐯Aujourd’hui, c’est la journée mondiale de la vie sauvage ! 
Qui dit “vie sauvage”, dit à l’abri des interventions humaines, laissés en “libre évolution”. Ces espaces, où l’Homme n’est pas invité, sont appelés “réserves intégrales”. Ces zones de protection très strictes limitent voire interdisent toute activité ou même présence humaine. C’est une façon de rendre à la nature un réservoir de quiétude afin que la biodiversité puisse s’épanouir. 

En France, on distingue 2 catégories d'aires protégées reconnues comme réserves intégrales : 
❤️Les Réserves Biologiques Intégrales (RBI) : ce sont des forêts publiques classées par l’Office National des Forêts (ONF). Dans ces RBI, toutes les récoltes et l'exploitation forestière sont interdites, à l'exception de l'élimination des espèces exotiques. Cela permet de préserver une biodiversité particulière qui est plus rare dans les forêts exploitées (insectes et champignons liés au bois mort, etc.). 
❤️Les réserves intégrales délimitées dans les zones cœur de certains parcs nationaux : ce sont des espaces réservés pour la préservation, l’observation et le suivi de la vie sauvage lorsqu’elle est laissée en libre évolution. L’impact humain y est donc strictement contrôlé et limité afin de garantir la protection des valeurs de conservation. Dans un but scientifique, des experts sont autorisés à y pénétrer afin de mesurer l'évolution du milieu naturel et en permettre l’analyse.
🔬Actuellement en BFC, on compte 7 RBI pour un total de 467 hectares soit l’équivalent de 670 terrains de foots, soit 0.01% de la surface de la Région.
🌲Il existe également au sein du Parc national de forêts la plus vaste réserve intégrale de France d’une surface de 3087 hectares. Toutefois, elle est située située à cheval sur la Côte-d’Or et la Haute-Marne. La création de cette Réserve intégrale forestière va permettre l’observation à long terme des effets du changement climatique et des interactions entre forêt et grande faune sauvage.
🌍La France s'est engagée à protéger, dès 2022, au moins 30 % de son territoire, dont 10 % sous « protection forte ». Actuellement nous en sommes à 1,5% en BFC, une proportion équivalente à celle du territoire national. Les réserves intégrales (que l’on peut considérer comme protection très forte) ont donc un grand rôle à jouer pour la protection de la vie sauvage. 

Liens utiles :
➡️Données publiques de l’ONF
➡️Parc national de forêts – création réserve intégrale

🌱Aujourd’hui, c’est la journée mondiale des légumineuses, mais qu’est-ce que c’est exactement ?  

Aussi appelées “légumes secs”, ce sont des plantes dont les fruits comestibles sont contenus dans des gousses : les haricots, les pois, les lentilles et bien d’autres... Il y'a aussi des légumineuses dites “fourragères” utilisées dans l’alimentation des herbivores : la luzerne, le lupin, les trèfles... Ces supers plantes sont riches en nutriments, en minéraux et en protéines. Elles font des cultures respectueuses de l’environnement car les légumineuses n’ont pas besoins de fertilisants et contribuent même à enrichir durablement les sols. Leurs cultures favorisent les pollinisateurs et les espèces dans le sol et réduit l’utilisation de pesticides. 

🔎 Pourquoi c’est important ?  

Selon l’IPBES (le GIEC de la biodiversité) la pollution est la 4ème grande cause d’érosion de la biodiversité. elle touche l’atmosphère, les sols, les rivières, les océans... Aujourd’hui on vous parle de la pollution par les pesticides (ou produits phytosanitaires). Ces pollutions ont des impacts négatifs durables sur les plantes sauvages, mais aussi sur toute la chaîne alimentaire (oiseaux, insectes, vers de terre…). 

⛅ En surveillant la qualité de l’air et le climat de notre région, Atmo BFC est l’organisme qui travaille sur la prévision et la sensibilisation des types de pollutions. Il diffuse des bulletins d’informations ainsi que les bons gestes à adopter lors d’épisodes de pollution. 

En 2018, Atmo BFC a réalisé une campagne de mesure de pesticides dans l’air en zone de culture. Sur 75 substances actives analysées, 20 pesticides différents ont été mesurés dont 5 dans un prélèvement sur deux. Les conséquences de ces expositions sur les cultures agricoles impliquent des dommages. Par exemple ils estiment d’après l’étude Apollo que déjà en 2010, cela représentait 14% de perte de production en prairies fourragères (320 000 tonnes). Mais c’est aussi des pertes financières. Pour les agriculteurs de blé tendre en 2010, c’est l’équivalent d’une perte de 22 millions d’euros en Côte d’Or.  

🍴 En France avec en moyenne 1,4 kg par an, nous consommons 2 fois moins de légumes secs que la moyenne européenne et 4 fois moins que la moyenne mondiale. Pour les légumineuses, l’heure de la revanche a sonné surtout quand c’est bio, local et de saison. Vous l'aurez compris, c’est meilleur pour votre santé… mais aussi pour la biodiversité ! 

Alors, prêts à passer en cuisine avec des recettes bonnes pour la santé et l'environnement issues de La Librairie ADEME ? 

Liens utiles :
️➡️https://www.opteer.org/
️➡️Source : Atmo BFC, étude Apollo (Analyse économique des impacts de la pollution atmosphérique de l’ozone sur la productivité agricole et sylvicole), Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation)

[Journée mondiale des Zones Humides] 
💧 Aujourd’hui, c’est la journée mondiale des Zones Humides, mais qu’est-ce que c’est exactement ?  
La dénomination de “zone humide” est utilisée depuis la fin des années 60, en France. Ce sont des espaces recouverts par les eaux, inondées ou gorgées d'eau de façon permanente ou temporaire. On peut citer par exemple, les marais, les tourbières, les prairies humides, les forêts alluviales etc.

💦 Les zones humides fournissent de multiples services à l’homme (appelé services écosystémiques) : rétention des crues, épuration de l’eau, adaptation au changement climatique... Au-delà de leur rôle écologique, ces milieux humides présentent de nombreux intérêts sociaux et économiques et nous offrent des paysages remarquables en BFC. Enfin, une grande partie de la biodiversité est liée à la bonne santé de ces milieux humides. On trouve une flore et une faune rare et spécifiques comme la Cigogne Noire, la Droséra à feuilles rondes, la Saxifrage œil-de-bouc... 
 
🔢 Pourtant, longtemps considérées comme inutiles, sales et hostiles, les zones humides ont été drainées ou détruites. De ce fait, plus des 2/3 de ces milieux ont disparu au cours du 20ème siècle. Désormais, leur préservation est reconnue d’intérêt général. La France s’est engagée à les préserver sur son territoire, notamment à travers la signature de la convention internationale de Ramsar. 
Toutefois, elles font toujours face à des menaces persistantes : pollutions, artificialisation des sols, assèchement, fragmentation des habitats, surexploitation, etc. En BFC, au moins 26,7% des milieux humides inventoriés sont touchés par des niveaux d’atteintes forts ou très forts à ces menaces. Leur état se dégrade et avec eux, la faune et la flore qui en dépendent. 
💪Mobilisons-nous ! Pour les préserver, il est important de protéger les milieux humides et de mettre en valeur ce patrimoine. Il faut adapter les pratiques agricoles et dans le jardin en réduisant la fauche et l’usage de pesticides. Enfin il est important d’économiser l’eau car c’est un bien très précieux. 
Vous pouvez aussi faire des travaux de renaturations et de restaurations de milieux humides bénévolement. Pour cela, rapprochez vous du Pôle Milieux humides Bourgogne-Franche-Comté, les experts en la matière. 
 

Et vous, vous savez quoi des zones humides ? 
️➡️Source : https://lnkd.in/eJnrhBun  
➡️Quizz sur les zones humides : https://lnkd.in/e__xF2Ta 
➡️ Les Zones humides en BFC : https://vu.fr/eweI 

[Anniversaire et biodiversité] 
🐍Êtes-vous “ophiophobe” ? La peur des serpents et l’arachnophobie (la peur des araignées), sont les phobies animales les plus répandues en France. Pourtant, les connaissez-vous vraiment ?  
Naturoscoop vous parle aujourd’hui d’une espèce de serpent présente en BFC souvent victime de mauvaise réputation : La Vipère péliade (Vipera berus). On la trouve dans des territoires aux climats plus froids et plus humides que sa cousine la Vipère aspic plus connue pour préférer les biotopes très secs. 
🌍La Vipère péliade fait partie des espèces les plus menacées d’extinction en BFC, en raison du réchauffement climatique, des dégradations de ses habitats et encore trop souvent de destructions volontaires par crainte et méconnaissance. Très discrète, elle fait partie de ces espèces qui utilisent les continuités de haies pour se déplacer, s’abriter ou encore chasser. En région, sa zone d’occupation est très restreinte. 
📜Avant janvier 2021, les vipères ne bénéficiaient que d’une protection partielle et leur « destruction » était possible pour des raisons de sécurité alors que considéré comme en déclin : c’est le serpent qui se mords la queue ! Heureusement depuis janvier 2021, la Vipère péliade bénéficie (grâce à une mobilisation des acteurs) d’une protection intégrale suite à un arrêté ministériel interdisant sa destruction et celle de ses habitats. Un acte volontaire de destruction de vipère est donc désormais punissable de 3 ans de prison et 150 000 euros d’amende. 
 🍰Encore très méconnue et peu suivie en région, on recense en moyenne seulement 5 individus par an sur la plateforme Sigogne. Alors, 2 ans de protection, c’est une deuxième bougie à souffler pour ce reptile menacé et considéré comme “vulnérable” sur liste rouge.   
 

Liens Utiles :
➡️https://vu.fr/tfFh
➡️https://vu.fr/ssMB
Source de l’information : Moyenne annuel d’individu recensé en BFC sur la plateforme Sigogne bfc pour la période 2001-2021

🎒Selon l’ADEME*, plus de 300 millions de cadeaux sont offerts le 25 décembre. 27% des Français affirment avoir reçu des cadeaux qu’ils n’ont jamais utilisés. Et 1 million de cadeaux est “directement jeté” ! Alors gardez le sourire même en cas de cadeaux empoisonnés car vous n’êtes pas seul.  D’ailleurs, on va vous parler d'un cadeau en lien avec la biodiversité, que la BFC reçoit régulièrement et dont elle se passerait bien ! Il s’agit des Espèces exotiques envahissantes ou EEE. Ce sont des espèces introduites par les humains, volontairement ou par accident, dans un territoire qui n’est pas son aire de répartition naturelle. Leurs implantations et leurs propagations menacent les écosystèmes, les habitats ou les espèces indigènes (présentes naturellement sur le territoire).  

🔢Elles sont de plus en plus nombreuses : Aujourd’hui, on dénombre 35 espèces végétales différentes et 37 animales installées en BFC.   

Les espèces végétales ont toujours colonisé de nouveaux milieux via le vent, l’eau ou les animaux. Pourtant, avec la mondialisation de l’économie, le développement des moyens de transports et des flux de marchandises, les déplacements et les introductions d’espèces se sont considérablement accélérés.    

⛔Ces espèces représentent une menace pour les espèces locales, car elles accaparent une part trop importante des ressources (espace, lumière, ressources alimentaires, habitat…) dont les autres espèces ont besoin pour survivre. Elles peuvent aussi être prédatrices directes des espèces locales.  
La plupart de ces “SuperEspèces” doivent leurs succès à divers facteurs comme l’absence de parasites naturels ou de prédateurs, leurs grandes souplesses d’adaptation et leurs reproductions et pousses rapides. La fragilisation générale des écosystèmes favorise les espèces envahissantes de toutes sortes, végétales ou animales. Les scientifiques considèrent aujourd’hui que c’est la 5ème cause de la disparition du vivant sur notre planète.   

🌿Pour protéger notre patrimoine de biodiversité naturel, il est possible d’adopter des gestes simples pour limiter les propagations. Vous pouvez apprendre à reconnaître les EEE les plus virulantes comme la Renouée du Japon (Reynoutria sp.), le Raisin d’amérique (Phytolacca americana), l’Ambroisie à feuilles d'armoise (Ambrosia artemisiifolia)... Il vaut mieux ne pas cueillir, ramasser, déplacer et surtout planter d’espèces inconnues ! Vous pouvez également informer les services compétents, les mairies, les FREDON, ou recenser les espèces autour de vous via des programmes de sciences participatives. 


➡️La fiche indicateur de l’observatoire régional : https://vu.fr/lsWs
➡️ Recensement des plantes EEE en Franche-Comté : https://vu.fr/jNnt ➡️ Les Espèces Exotiques envahissantes : https://vu.fr/MRFJ
Source de l’information : Sigogne *Ademe : Agence de la transition écologique

🗻 C’est l’occasion de mettre en lumière un des trésors de nos montagnes ainsi que la nécessité de les préserver. En effet, le milieu montagnard est particulièrement exposé au réchauffement climatique puisque les projections indiquent que la température pourrait y augmenter de + 2.1°C en moyenne en été d'ici aux prochaines années. Cela impacte leurs fragiles écosystèmes. Les manteaux neigeux et les glaciers s’amenuisent, le sol perd en portance et les phénomènes météorologiques extrêmes augmentent.

🐓Dans ce contexte, un des symboles des montagnes de BFC, habite en toute discrétion dans les forêts de conifères d’altitude dont il se nourrit. Très typique, le plumage du mâle est sombre et il possède une petite excroissance charnue au-dessus de l’œil. Le Grand Tétras ou grand coq de Bruyère est présent en France dans les massifs des Vosges, du Jura, des Cévennes, des Pyrénées et dans les Alpes orientales.

📉 Malheureusement, ses effectifs ont régressé de manière continue et son aire de répartition s'est fortement limitée.
🆘 En BFC, sa population a diminué de 20 % en 10 ans. Il parait nécessaire de conserver sa place malgré des activités humaines variées qui perturbent sa quiétude. Cette espèce a besoin de tranquillité aux moments essentiels de sa vie : l’hiver quand la nourriture est rare et le printemps pendant la reproduction et l’élevage de ses jeunes. C’est d’ailleurs à ce moment qu’il est le plus facile à observer. Très territoriales, les parades nuptiales des mâles sont spectaculaires et l’on peut entendre ses cris bizarres et gutturaux.

🌱 Pour le protéger, il bénéficie depuis 2012 d’un Plan national d’action (PNA).
Le PNA contient une synthèse bibliographique précise adaptée aux massifs des Vosges et du Jura, un état des lieux des effectifs et de la distribution géographique de l’espèce ainsi qu’un recensement des principales actions mises en œuvre en faveur du Grand Tétras sur les deux massifs depuis les années 70. Le plan d’actions est accompagné d’une méthode de suivi et d’évaluation.

On adopte le mode "Quiétude Attitude" ? J'adapte mon comportement dans la nature pour ne pas les déranger.
🌱 Le 5 décembre, c'est la journée mondiale des sols, l’occasion pour ce #NaturoScoop de parler de l’importance d’un sol en bonne santé.  

🛣️ Le changement de fonction d'un sol naturel s'appelle l'artificialisation des sols, liée à l'urbanisation et aux différents usages des espaces agricoles et naturels par les humains.

⚠️C’est aujourd’hui le facteur n°1 de perte de biodiversité dans le monde. En BFC de 2006 à 2015, l’artificialisation des sols a augmenté de 11 % soit 33 000 hectares chaque année. Ces sols artificiels couvrent 7,2% du territoire régional en 2015.
🪱La biodiversité du sol, bien que largement invisible puisque « cachée » sous la surface, représente une biomasse vivante de plusieurs tonnes à l’hectare. 
Pour rester fertiles, les sols dépendent de la présence d’une vaste communauté d’organismes qui constitue la biodiversité des sols (aussi appelée la pédofaune). Lorsqu'elle dispose des matières premières suffisantes, à savoir la matière organique morte, elle se met au travail et décompose ces déchets pour produire de l’humus, une matière organique complexe dotée des éléments nutritifs nécessaires à la vie des plantes. L’humus ne peut pas être fabriqué par l’homme et provient exclusivement de la pédofaune (dont la mégafaune, la macrofaune, la mésofaune et la microfaune).
🦠La biodiversité du sol comprend aussi de très nombreux micro-organismes, des virus, des bactéries, des protistes et des champignons, dont la plupart vivent dans la partie du sol proche des racines.  

🍄 En France métropolitaine, on connait aujourd’hui plus de 25 000 espèces de champignons. La BFC en compte à elle seule plus de 7000 espèces. Hallucinant ?

👉 Consultez la publication de l’OFB sur la renaturation des sols : https://lnkd.in/dPS4HmxS
➡️ Livret des 100 chiffres : https://vu.fr/NIEZ

🎒Pour la journée des droits de l’enfant, NaturoScoop vous dévoile le nombre de classes inscrites au dispositif “Aire terrestre éducative”.
C'est un dispositif (créé par l’Office français de la biodiversité) qui offre une méthode aux professeurs des écoles pour intégrer dans le programme scolaire la sensibilisation des élèves aux enjeux de la biodiversité. Grâce aux aires éducatives : on peut dire que l'on forme les éco-citoyens de demain.
🌳 Le principe des Aires Terrestres Éducatives est de confier la gestion d’une zone de petite taille, plus ou moins anthropisée (parc urbain, friche, zone humide, forêt, rivière…), à des élèves d’une ou de plusieurs classes de cycle 3 et 4. Ils sont accompagnés par un enseignant et par un acteur de l’éducation à l’environnement !
💡 Ce dispositif est un outil parfait pour faire en sorte que les enfants d’aujourd’hui deviennent les adultes responsables et éclairés de demain.
🏝️ Le concept est né aux Îles Marquises en 2012 à l’initiative d’élèves qui ont œuvré pour avoir une aire marine protégée, de là sont nées les « Aires Marines Éducatives » (AME). Le concept a depuis fait son chemin et s’est développé sur le territoire métropolitain depuis 2016 à la suite d’un partenariat entre le ministère de la Polynésie Française et le Ministère en charge de l’environnement.
🌲 La démarche a ensuite été étendue des territoires marins aux territoires terrestres depuis 2018 afin que les élèves éloignés du littoral puissent en bénéficier.
❤️46 Classes de Bourgogne-Franche-Comté sont engagées dans des Aires Terrestres Éducatives, et cela fait au moins et environ 1230 élèves concernés de très près par une ATE.
Impressionné.e ?


➡️ Un premier aperçu sur ces aires terrestres éducatives :
https://sigogne.org/geoportal/#/context/bfc/853

🛒Pour le #BlackFriday, voici donc un NaturoScoop pour éviter de vous faire plumer  !  
Aussi appelé « Vendredi fou » au Québec, cet évènement commercial se déroule le 4e vendredi du mois de novembre. En 2015, 67,6 milliards de dollars ont été dépensés aux États-Unis, ce qui en fait le jour le plus lucratif pour les commerces de ce pays. Pourtant, d’après l’association UFC-Que choisir, sur les 20 plus grands sites de commerce électronique en France, la moyenne des réductions effectives sur chaque article est inférieure à 2 %. 
💥Pour le Moineau friquet, à ne pas confondre avec son « cousin » plus urbain, le Moineau domestique : les réductions, c'est tous les jours ! 
- 60% d'effectifs de Moineaux friquets en France depuis 10 ans, c’est beaucoup trop !  
Comment le différencier ? Il se distingue par sa calotte brune roussâtre et sa joue blanche ornée d’une virgule noire. 
🌳 Préférant les bois clairs et les zones agricoles arborées, il niche dans les cavités des bâtiments et des vieux arbres. C’est pourquoi, les politiques d'aménagement des paysages agricoles de ces dernières années ont provoqué une raréfaction des cavités utilisées pour sa reproduction (disparition des haies, élimination des arbres morts, diminution des vergers traditionnels …). L'augmentation de l'utilisation des herbicides et insecticides peut également expliquer la diminution des ressources alimentaires du friquet (insectes, graines, adventices…). 
⚠️ Il est désormais classé “en danger” sur les Listes Rouges des oiseaux nicheurs au niveau national et régional.
🪶 On peut aussi profiter du BlackFriday pour lui offrir de nouvelles cavités de reproduction en installant des nichoirs. Ceux-ci pourront aussi accueillir d'autres espèces, en commençant par son plus proche cousin, le Moineau domestique. 

➡️Livret des 100 chiffres : https://vu.fr/zLOf
Source : LPO, données STOC et Que choisir.org

🎃Pour Halloween, NaturoScoop revient pour te donner des frissons ! 
En moyenne, selon la Plateforme de Géoservices Sigogne, il y a 650 observations d’Effraie des clochers par an sur la région, qui attestent de sa présence dans plus de 300 communes. Une population estimée relativement stable, bien que sujette à l’uniformisation agricole, la rénovation des bâtiments, les grillages autour des clochers (pour limiter les pigeons et les choucas des tours), la progression du maillage routier. On estime à plus de 10.000 le nombre d’Effraies tuées chaque année par collision avec des véhicules en France, soit 28% des cadavres recensés. Un chiffre qui donne froid dans le dos ? 

🔔 Le nom « Effraie des clochers » est dû à l’étrangeté de ses cris stridents (et effrayants), accompagné d'un vol fantomatique, et elle adore se reproduire et dormir dans les clochers d’églises. C’est pourquoi, l'effraie est à la base de nombreuses légendes et d'histoires de fantômes. 💗 Malgré cela, elle est jolie comme un cœur ! Sa face en cœur caractéristique n’est pas seulement destinée à la rendre élégante. Les deux disques concaves qui la forment permettent de concentrer les sons vers ses oreilles. Cela permet à la chouette de localiser ses proies avec une remarquable précision et de chasser même par nuit noire. 

Zoom sur une action en région pour les chouettes :
➡️ Des lofts pour les chouettes : https://vu.fr/qGGu

😄En cette journée où l'on honore la #gentillesse, le NaturoScoop te dévoile le nombre d’espèces protégées en BFC. Parce qu’être gentil et protéger les autres s’applique aussi à la nature qui nous entoure ! 

🚫Qu'est-ce qu'une espèce protégée ? 
C'est une espèce qu’il est interdit de chasser, pêcher, cueillir, détruire, déplacer à tous les stades de développement (graine, œufs, jeunes, adultes, etc.) selon une réglementation internationale, nationale, régionale, départementale ou locale. Dans les textes réglementaires, cette protection est parfois étendue au milieu de vie de l’espèce et donc à certains écosystèmes. Le fait de ne pas respecter ces mesures de protection est puni de 3 ans d'emprisonnement et de 150 000 € d'amende. 
🐢7259 espèces sont protégées sur tout ou au moins une partie du territoire national. Parmi elle, 871 ont été recensés en région BFC. On trouve notamment, 272 fleurs comme la Saxifrage œil-de-bouc, 200 oiseaux comme la Cigogne noire, 41 mammifères comme le lynx ou les chauves-souris, 19 amphibiens comme le Triton crêté, 13 reptiles comme la Cistude d’Europe, 11 poissons comme le Brochet… et bien d’autres.  
🗺️ Au niveau international, la protection des espèces sauvages est organisée par la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (Cites). Cette convention, également appelée Convention de Washington, réglemente le commerce international des spécimens des espèces inscrites à ses annexes. 

Retrouvez tous ces chiffres dans le “livret des 100 expliqués sur les espèces 2022”
➡️️ Livret des 100 chiffres : https://vu.fr/zLOf

🔢19 972, c'est le nombre d’espèces recensées en Bourgogne-Franche-Comté en 2022 !
👨‍🏫19 972... cela signifie que presque 20 % des 100 000 espèces qui ont été inventoriées en France métropolitaine sont également présentes en Bourgogne-Franche-Comté. En ajoutant les territoires français d’Outre-Mer, la France compte environ 200 000 espèces inventoriées.
🐜 19 972, c’est le nombre d’espèces différentes présentes dans la plateforme de géoservice pour la biodiversité Sigogne - ARB). Cet outil est la plateforme SINP en région (Système d’Information de l’Inventaire du Patrimoine naturel), qui inventorie et gère les données naturalistes et d’espaces naturels.
🥚 La majeure partie est représentée par les taxons d’invertébrés (Insectes, Arachnides, Mollusques, Crustacés…) : plus de 11 000 espèces. Les taxons de Plantes à fleurs, Champignons, Lichens, Mousses prennent également une part importante avec plus de 8 000 espèces. Enfin, les vertébrés (Mammifères, Oiseaux, Poissons, Reptiles) représentent 645 espèces inventoriées en BFC.

Retrouvez tous ces chiffres dans le “livret des 100 expliqués sur les espèces 2022”, ou sur la Plateforme Sigogne de l’ARB.
➡️️ Livret des 100 chiffres : https://vu.fr/zLOf
➡️Sigogne : https://vu.fr/hEzl

💫 Le Jour de la Nuit est la manifestation nationale de lutte contre la pollution lumineuse : générée par les éclairages artificiels la nuit. Les lampadaires dérangent la faune (insectes, chauves-souris, humains…) et la flore. Cette forme de pollution concerne au total 20% de la surface terrestre mondiale (en augmentation importante tous les ans) et touche les milieux terrestres, aquatiques et marins ! 

🦇 Les chauves-souris ou « Chiroptères » signifiant littéralement « mains ailées », sont les seuls mammifères volants ! 
🔎 Parmi les 93 espèces de mammifères inventoriés en région (sur la plateforme ARB Sigogne), 28 espèces sont des chauves-souris. 28 sur 93 !
🇫🇷  Avec 28 espèces sur les 36 espèces présentes en France, la Région Bourgogne-Franche-Comté compte une grande diversité de chiroptères. Cela s’explique notamment par la variété d’habitats : grottes, forêts, anciens bâtiments… qui sont autant d'endroits adaptés pour les chauves-souris. Dans la région, elles sont toutes insectivores et font même diminuer le nombre de moustiques. 
🎖️ Elles sont aussi un bon indicateur de la qualité de l’environnement, car elles sont particulièrement sensibles aux modifications de leur habitat. La rénovation des bâtiments, la fermeture des souterrains, l’éclairage public, la disparition des prairies, haies et arbres creux, l’utilisation des pesticides ou le trafic routier sont autant de menaces importantes pour elles. C'est pour cela qu'un plan d'action national (PNA) existe pour les préserver.

Pour le Jour de la Nuit, des animations sont proposées :
➡️ Jour de la Nuit : https://vu.fr/qGGu


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