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🎓C’est la semaine européenne du développement durable, l’occasion de sensibiliser aux enjeux et d’engager à l’action. Citoyens, associations, collectivités, entreprises… Tous sont invités à se mobiliser pour contribuer à l’atteinte des 17 Objectifs de développement durable (ODD) pour un avenir durable ! Parmi eux, beaucoup ont un lien direct avec la biodiversité, comme la protection de la faune et la flore aquatique. On considère que 40 % des espèces végétales et animales vivent et se reproduisent dans des zones humides. Entre terre et eau, les zones humides comme les tourbières constituent des milieux naturels remarquables riches en biodiversité !

💦C’est un milieux humide constituée de tourbe, une matière organique semblable à une éponge formée par la présence et l’accumulation débris provenant de la dégradation de végétaux dans un endroit gorgé d’eau, un climat froid et un sol acide. Si ces conditions sont maintenues dans le temps, cette tourbe peut s’accumuler progressivement pendant des siècles, voire des millénaires. Les tourbières peuvent aller jusqu’à 20 mètres de profondeur ! Ainsi on parle de puit de carbone, car il reste stocké dans le sol sous forme de tourbe. 
 
🦋Elles ont longtemps été considérées comme inutiles alors qu’elles forment un formidable réservoir de biodiversité et un atout précieux pour la lutte contre le changement climatique. Les tourbières couvrent 3 % de la surface terrestre, mais stockent 2 fois plus de carbone que toutes les forêts réunies. Elles ont une capacité de filtration des polluants comme les hydrocarbures et les métaux lourds. Elles diminuent aussi les risques d’inondations en ralentissant la vitesse d’écoulement de l’eau lors de fortes pluies. Aujourd’hui, on essaye de valoriser et de préserver ce patrimoine comme ici en BFC où le volume de tourbe a été estimé à 67 588 000 m³ soit 3,37 millions de tonnes de carbone, concentré sur 0,0008% du territoire

🍃Le Pôle relais tourbières est animé par la Fédération des Conservatoires d'espaces naturels et a pour mission de favoriser la conservation et la gestion durable des tourbières en France. Il œuvre à sensibiliser les acteurs locaux et nationaux sur l’importance de ce type d’écosystème, à promouvoir les connaissances scientifiques et techniques sur les tourbières, ainsi qu’à accompagner les projets de restauration et de préservation de ces milieux fragiles. Abonnez-vous à leur page et n’hésitez pas à découvrir les nombreuses tourbières de Bourgogne-Franche-Comté ! 

➡️Liens utiles et sources :
Liens utiles > 
 Qu’est-ce qu’une tourbière ?

Les tourbières, des réservoirs à carbone… imperturbables

[ Journée mondiale transport public ]

🚨Dans une nouvelle publication, NaturoScoop, alerte sur la menace que représentent les collisions entre moyens de transport et animaux sur la biodiversité de la région. 
🛣️ Nos réseaux de transports aussi appelés infrastructures linéaires de transport continuent de s’étendre et ils impactent nos paysages, et le monde animal, végétal.  

🕸️Dans nos paysages fragmentés (en mosaïque d’habitats naturels et milieux anthropisés), la faune a besoin de pouvoir se déplacer librement pour assurer son cycle de vie. Les infrastructures de transport, telles que les routes et les voies ferrées, créent des barrières physiques et sonores qui rendent les déplacements de la faune difficile et la mettent en danger. Les conséquences sont aussi directes : de la destruction de certains habitats, nous en venons aux collisions avec les véhicules. Il est facile de s'en rendre compte en faisant quelques kilomètres en voiture, avec un taux de mortalité inquiétant pour la faune sauvage déjà menacée par d’autres pressions. 

⚡Les groupes d'espèces les plus impactés en Bourgogne-Franche-Comté sont : les Crapauds avec 6 269 collisions, 3 309 pour les hérissons, 2 423 pour les renards, 1 899 pour les grenouilles et 1 818 pour les blaireaux. 

 #1 – Les solutions  

Favoriser la circulation des animaux sauvages par la création de passages à faune pour : préserver la biodiversité, accroître la sécurité des conducteurs et réduire les coûts économiques liés aux collisions. 
En fonction des espèces visées, la conception des passages à faune diffère. Ceux pour les amphibiens sont de petites canalisations sous les routes (crapauduc ou batrachoduc), d'autres, pour les poissons migrateurs, sont des torrents artificiels (passe à poisson) et, enfin, des passerelles végétalisées permettent à la grande et la petite faune de traverser les autoroutes. On trouve d'autres types de passages à faune avec des noms évocateurs : lombriducs (lombrics), écuroducs (écureuils), chiroducs (chauve-souris)…  

 #2 – Les bons réflexes  
Pour éviter les collisions, en particulier la nuit, restez attentifs et réduisez votre vitesse afin d'avoir le temps de réagir pour éviter ou laisser traverser la faune. Et lorsque vous le pouvez, prenez les transports en commun pour limiter le nombre de véhicules sur les voies de circulation 🙂 

 #3 – participez ! 
En région, la SHNA-OFAB met en place une enquête participative du 1er octobre au 31 décembre. L’objectif est de recenser les mammifères les plus fréquemment observés sur les routes. Ceci afin de permettre la mise en place des corridors écologiques entre les massifs boisés, indispensables au brassage génétique de l’espèce.

➡️Liens utiles et sources :
Observations CEREMA et GEIST 2023
Suivi national des collisions entre la faune sauvage et les véhicules
Infrastructures pour la Mobilité, Biodiversité & Paysage
Enquête mammifères sur les routes

[Journée photographie] 

📸Aujourd’hui c’est la journée mondiale de la photographie. Vous aimez observer la nature, en faire des photos ? C’est l’occasion de capturer les instants natures avec vos talents artistiques. En plus, grâce aux “sciences participatives”, vous partagez vos observations tout en contribuant à la recherche sur la biodiversité. Aussi appelées sciences citoyennes ou sciences collaboratives, ce sont des formes de production de connaissances scientifiques créées par des personnes non-scientifiques-professionnels. C'est l’occasion d’acquérir de nouvelles compétences, de prendre conscience des enjeux actuels et d’agir pour la planète. 

Pourquoi c’est important ? 

📉Ce n’est plus un (Naturo)scoop, que la nature s’érode d’année en année. Les populations de vertébrés ont réduit de 68% en 46 ans, d’après le rapport du WWF paru en 2020. Face à ce constat, les acteurs de la biodiversité exploitent les données de nature pour promouvoir, penser, évaluer les actions de conservation de la biodiversité. L’essor des outils numériques ont favorisé le développement des collaborations entre citoyens et chercheurs, alliant intelligences artificielles et collectives. Grâce à la saisie de vos données ou la publication de vos photos, vous participez donc à des programmes de recherches.  

Oui mais, comment participer ?  
🐝De nombreux programmes existent en fonction de vos préférences. Pour la journée de la photographie, on vous parle du “suivi des insectes pollinisateurs” autour de chez vous. Prenez en photo tous les insectes venant se poser sur une espèce de plante en fleur au choix, pendant 20 minutes précisément. Partagez ensuite vos « collections de photos » sur l'application SPIPOLL (programme national de sciences participatives porté par le Muséum national d'Histoire naturelle et l'Opie (Office pour les insectes et leur environnement)). 

🌳Grâce à SPIPOLL vous allez découvrir et partager la variété des insectes pollinisateurs autour de chez vous de manière ludique ! En Bourgogne-Franche-Comté, à l’Agence Régionale de la Biodiversité en plus de participer à la Science participative SPIPOLL, nous avons initié le Hashtag #biodiversitéBFC. Vecteur de communauté et de sensibilisation pour toutes et tous, ce mot clé ne demande plus qu’à être utilisé et faire parler de lui pour avoir un panorama des espèces visibles en BFC. Il est pour l’instant utilisé 2 357 fois, à vous de vous le faire grandir ! 

Liens utiles :
Museum national d’Histoire naturelle
Le site du SPIPOLL (suivi photographique des insectes pollinisateurs)

Page Instagram ARB BFC

🐱Aujourd’hui, c’est la journée internationale du chat.  
On distingue 3 types de chats en France, le chat domestique, issu de la domestication et d’élevage; le chat haret, le domestique retourné à l’état sauvage et le chat forestier, un félin endémique d’Europe.  
Les chats domestiques les animaux plus les populaires en France, sont plus de 15 millions enregistrés en 2022. Beaucoup moins connu, le chat forestier est le seul félin endémique sauvage de France (avec le Lynx).  

Mais, comment distinguer un chat forestier d'un chat domestique ? 

🌲Les chats forestiers ont une allure plus massive et trapue avec un pelage très peu tigré. Le museau est nettement démarqué du front et il possède une bande noire unique sur le dos ainsi qu’une queue touffue avec 3 à 5 anneaux noirs et un manchon noir au bout. Très discret les principales populations se trouvent dans les Vosges et dans le Jura. Dans Sigogne, 5 220 observations de chats forestiers ont été enregistrés en BFC. Comme son nom l'indique, on le trouve dans les forêts pour son gîte, notamment dans les troncs d’arbres et les terriers de blaireaux, mais il fréquente aussi les prairies à leur lisière pour son couvert, ou il chasse les petits rongeurs qui constituent l’essentiel de son régime alimentaire. 
 
💊La coexistence du chat forestier avec son lointain cousin domestique est une nouvelle menace à sa préservation. En effet, les deux espèces peuvent se reproduire et s'hybrider ce qui affaiblit les populations. De plus, le chat domestique peut transmettre des maladies auquel le chat forestier est très sensible. 
Enfin, le chat domestique a un fort impact sur la biodiversité. Selon la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO), En 2021, près de 11 % des animaux accueillis en centre de sauvegarde LPO étaient des animaux blessés par un chat domestique : 90 % étaient des oiseaux, 10 % des mammifères ou des reptiles. 

💡Pour réduire l’impact des chats sur la biodiversité, plusieurs solutions existent. Les manchons anti-prédateurs ou les grilles à picots « Stop minou » peuvent être enroulés autour du tronc des arbres. Privilégiez toujours des endroits dégagés, en hauteur pour installer les mangeoires en hiver ou les abreuvoirs en été, loin des zones de végétation. Optez également pour des nichoirs avec balcon qui empêchent le chat d’accéder avec sa patte jusqu’au nid. Confinez votre chat le plus aux périodes de l’année et de la journée les plus sensibles, c’est à dire lors de l’envol des jeunes, et au crépuscule. Enfin, il faut jouer avec son chat pour le stimuler. Sinon, il risque de s’ennuyer et « de manifester des moments d’agressivité, notamment à l’aube et au crépuscule, quand l’activité prédatrice est maximale ». 

➡️ Lien utile et source :
Chat et biodiversité
Comment sauver les oiseaux des griffes de votre chat

Sources : Sigogne, LPO France

👐 Le 30 juillet, c’est la journée internationale de l’amitié 💕La biodiversité aussi sait faire preuve d'interactions "sympathiques" entre espèces. On parle de symbiose ou de mutualisme lorsque deux organismes ont des interactions qui leur profitent mutuellement. Par exemple la pollinisation, dans laquelle l’abeille se nourrit du nectar, féconde également la fleur. C’est une forme de mutualisme. On parle aussi souvent des crevettes nettoyeuses ou des oiseaux qui débarrassent les tiques et mouches sur le dos des mammifères. Connaissez-vous aussi l’amitié entre les fourmis et les papillons ?  

🐜L’Azuré du jonc est ami de longue date avec les fourmis. On dit qu’il est “myrmécophile”, c’est à dire qu’il vit en association symbiotique avec les fourmis. Tout comme les pucerons, la chenille de l’Azuré du jonc est capable de produire un miellat très apprécié dont se nourrissent les fourmis. Les œufs sont donc pondus sur des plantes proches de leurs colonies. Une fois éclot, la chenille est récupérée et soignée par les ouvrières. En échange, elle leur fournit un miellat sécrété par une glande spéciale, très apprécié. 
 
🦋 L'effet papillon  
En Bourgogne-Franche-Comté, on compte 163 espèces de papillons de jours soit plus de 55% du nombre métropolitain. Cette diversité est le reflet de plusieurs influences climatiques, de la présence d’une gamme de milieux remarquables (tourbières, pelouses sèches, prairies humides en contexte alluvial…), avec des altitudes variées. Pourtant, malgré l’aide des fourmis, les papillons disparaissent silencieusement, menacés par les activités humaines. Les pratiques agricoles et l’urbanisation en sont les principales causes.  

En 2018 un Plan National d’Action (PNA) a vu le jour. C’est un outil stratégique opérationnel qui vise à assurer la conservation ou le rétablissement des espèces de papillons menacées ou faisant l’objet d’un intérêt particulier. En région, on estime que 1/4 des espèces de papillons sont classés menacés (“CR” danger critique ; “VU”, vulnérable ; “EN” en danger). De plus, 18 des 38 espèces cibles du PNA, sont présentes en région, ce qui nous confère une certaine responsabilité quant à la préservation de ces espèces. Pouvoirs publics, gestionnaires d’espaces naturels, agriculteurs, forestiers, réseaux naturalistes et organismes de recherches travaillent de concert pour préserver les papillons. 

➡️ Lien utile et source :
PNA papillons de jour

Fête nationale française : chaque année en France, 15 000 feux d’artifices sont tirés pour le 14 juillet, utilisant des procédés pyrotechniques avec explosifs produisant de la lumière mais aussi du son et de la fumée. Bien que peu fréquents, leur impact écologique reste conséquent pour l’environnement et directement pour la faune et la flore. 
 
De la lumière et du son ?  
De nombreux animaux possèdent l’ouïe fine, alors les bruits de détonations peuvent gravement endommager leur audition. Les sons émis par les spectacles pyrotechniques peuvent atteindre 190 décibels… soit bien au-dessus du seuil de 75 décibels à partir duquel les bruits peuvent nuire à l’oreille humaine. De plus, le bruit et la lumière générés par les spectacles pyrotechniques désorientent les animaux. Les fortes déflagrations, surtout quand elles sont soudaines, provoquent une augmentation du stress, du rythme cardiaque et de la vigilance des oiseaux. Effrayés les oisillons peuvent être séparés de leurs parents et deviennent des proies faciles pour les prédateurs. 

De la fumée ? 
Lors de leur explosion, les feux d’artifices se décomposent sous forme de fumées, gaz, débris et particules qui se répandent dans l’air, dans l’eau et sur le sol. L’hydrogène sulfuré, le méthane, le dioxyde de soufre ou encore les particules fines sont lâchés dans l’atmosphère à des taux localement élevés.  
En BFC, les soirs du vendredi 13 et du samedi 14 juillet 2018, des pics de pollution ont pu être observés ponctuellement sur diverses stations du réseau de mesures, en lien avec les festivités. Bien que le phénomène ait été très bref, le niveau de particules fines a été multiplié par 10 à Dijon et par presque 30 à Lons-le-Saunier. 
 
En BFC, les associations Ligue pour les oiseaux (LPO) France et la LPO Bourgogne-Franche-Comté interpellent le grand public et les institutions pour préserver un espace naturel proche des feux tirés : l’île aux sternes à Nevers. 

Quelle solution ?  
Depuis quelques années, les artificiers tentent de réduire l'impact environnemental et sur la biodiversité des feux d'artifice. Par exemple, Disneyworld en Californie, utilise de l’air compressé pour lancer ses feux, réduisant le taux de particules dans l’air. D’autres alternatives existent pour les rendre moins toxiques. Moins de plastique et d’aluminium dans les contenants et emballages des feux qui seront en carton pour limiter les pollutions. Plus de plomb ni de chlorate qui sont remplacés par un autre composé moins polluant. Enfin, les spectacles son et lumières se démocratisent comme nouvelles options pour remplacer les feux. 
 
Pour cette période de fête nationale, imagineriez-vous d’autres façons de célébrer cette fête nationale, dans le respect de la nature ? 

➡️ Lien utile et source :
Feux d’artifices, quand la pollution explose

[À l'écoute du vivant] 

🐓 Aujourd’hui c’est la fête de la musique ! Tous les ans, le 21 juin est l’occasion de célébrer l’été et le jour le plus long de l’année grâce aux concerts, à la danse, au chant... Mais saviez-vous que la nature aussi produit sa propre musique ? Le chant des oiseaux, les stridulations des grillons, le bourdonnements des abeilles, le clapotis du ruisseau, le vent dans les feuillages, l’orage à l’horizon sont autant de bruit qui font partie de notre quotidien. Mais la nature c’est aussi ce que l’on peine à percevoir, comme l’écholocalisation des chauves-souris, les larves qui grignotent le bois, les sons des plantes qui respirent...  

🎤 L’éco-acoustique est la discipline qui étudie les sons produits par un écosystème. Réalisées à l’aide de capteurs et de microphones postés au cœur des forêts, parcs et fonds sous-marins. Ces outils collectent des centaines de milliers d’enregistrements. Les informations acoustiques sont précieuses pour étudier la biodiversité, suivre les changements environnementaux, détecter les espèces menacées et évaluer l'impact des activités humaines. Par exemple, le Parc naturel régional du Haut-Jura via son projet « db@Risoux – A l’écoute de la biodiversité », se livre à une exploration sonore de son territoire pour mettre en valeur les paysages sonores et préserver la biodiversité. 

🎶Depuis 2018 et pour 15 ans, le parc enregistre 1 minute toutes les 15 minutes à raison de plus de 140 000 fichiers audios par an. Ce projet a notamment permis d’inventorier 80 sites naturels présentant une qualité acoustique particulière. Les analyses des enregistrements ont permis de déterminer que 75 % des bruits provenaient des activités humaines (aussi appelé anthropophonie) et principalement des avions. A l’inverse, le silence est peu présent avec seulement 14% des fichiers. 



🔇Il est de bon ton de prendre le temps d’écouter la nature et de mesurer notre pollution sonore et ses impacts. D’après le bioacousticien Bernie Krause, 50 % des sons de la nature auraient disparu en 50 ans (Le grand orchestre animal, Flammarion, 2013). Cela montre le déclin de la biodiversité. Cependant, Alors que l’épidémie de Covid-19 nous a imposé le confinement, la baisse de l’agitation humaine a entraîné une baisse du niveau sonore ambiant de 8 à 12 dB, voire de 23 dB près des aéroports. Le fait de supprimer le bruit rend les communications des animaux plus efficaces et leur demande moins d’énergie et de stress. Ainsi, la soustraction du bruit peut avoir un impact positif sur leur reproduction. 

➡️ Lien utile et source :
db@Risoux – A l’écoute de la biodiversité

[Lynx] 
🐱Depuis 2018, le 11 est la journée internationale du Lynx. Aussi surnommé, “fantôme de la forêt”, il est le plus grand félin d'Europe mais aussi le plus discret. Avec le loup, le lynx boréal fait partie des grands prédateurs de nos collines et de nos montagnes dont le rôle est primordial pour l’équilibre de la biodiversité. Pourtant, ce symbole de vie sauvage en BFC est toujours vulnérable et sa population stage ou peine à augmenter. Le Festival “Vous avez dit prédateurs ? 2023” propose de nombreuses animations pour le découvrir.  
📉Réapparu en France grâce aux réintroductions initiées dans le Jura Suisse et dans le massif des Vosges, sa population est estimée entre 150 et 200 individus. En 2020, le territoire régulier du lynx est de 8600 km² dans le massif jurassien, soit une augmentation de 18% par rapport à 2018. Avec 80% de son aire de présence nationale, le massif du Jura constitue le cœur de la population de l’espèce en France. En 2022, une femelle lynx et son petit ont été filmés par un piège-photographique en Côte-d’Or. Il a également été vu en Saône-et-Loire en 2022 et dans la Nièvre au printemps 2023, ce qui donne bonne espoir pour la conservation de l’espèce.

💀Malgré cela, ses faibles effectifs et les pressions qui pèsent sur lui fragilisent l’espèce. Les collisions, routières et ferroviaires, qui surviennent surtout chez les jeunes lynx et chez les mâles à la période du rut sont la première cause de mortalité. La seconde cause de mortalité documentée sont les destructions illégales. Enfin, la fragmentation et la rupture de continuité de ses habitats empêchent les populations de se déplacer, d’échanger et de s’établir dans de bonnes conditions.    
 
✅Pour garantir sa protection, un Plan National d’Action (PNA) a vu le jour en 2022. Il s’agit d’un document stratégique qui vise à rétablir le lynx dans un bon état de conservation. La Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL) BFC coordonne et anime la mise en œuvre de ce PNA avec l’appui de l’Office Français de la Biodiversité (OFB). Structuré autour de 14 objectifs, le PNA vise à améliorer les conditions de coexistence avec les activités humaines, à réduire les menaces et à lever les freins de l’expansion du Lynx. 
 

➡️ Liens utiles :
Festival vous avez dit prédateurs ?
Article de BFCNature
➡️ Source des données :
https://lnkd.in/ejeviVTP

[Devinette]
🌼 Qui échangent les pollens de fleurs en fleurs pour obtenir les fruits qui garantissent 60% de notre alimentation ?
Ce sont les pollinisateurs ! Et ils sont à l’honneur pour la Fête de la Nature. Sans eux, pas de café, ni de cacao, ni certains légumes, ni graines ni semences de nombreux végétaux, ni même la quasi-totalité des plantes à fleurs sauvages.
⚠️Il n’y a pas que l’abeille domestique (Apis mellifera, celle qui produit du miel), pour visiter les fleurs.
🐝Il existe près de 1000 espèces d'abeilles en France métropolitaine. D'après les données Sigogne, au moins 330 ont été recensées sur la Région BFC. Ce sont les stars des pollinisateurs, mais saviez-vous que beaucoup d’autres insectes aident aussi à la reproduction des plantes ?
❤️ Guêpes, Fourmis, Ichneumons, Syrphes, Papillons de jour et de nuit, Scarabées, on estime qu’en région BFC plus de 3200 espèces différentes ont un rôle de pollinisateurs et entre 20 et 25000 pour la France Métropolitaine.
🚫Le nombre d’espèces d’insectes pollinisateurs et la taille des populations de nombreuses espèces diminuent. Dans certains endroits, cette baisse est de l’ordre de 70% à 90%. Si le phénomène est encore difficile à chiffrer globalement, le constat est là. L’utilisation massive de pesticides et la régression des habitats naturels entrainent une chute des populations qui ont des conséquences sur toute la biodiversité.
💪Comment agir ? Toutes et tous ensemble, nous pouvons inverser la tendance et œuvrer pour que les insectes pollinisateurs sauvages retrouvent les habitats naturels adaptés à leurs besoins... et continuer à savourer de bons fruits et légumes ! Pour cela, laissons de la place à la nature dans nos villes et nos jardins.

🍴Pour plus de biodiversité, le milieu doit offrir le gîte et le couvert. Le gîte, c’est favoriser différents micro-habitats : murets et murgers, talus, haies, lisières forestières, bois mort, zones de sol à nu (terre ou sable). Offrir le couvert, c’est maintenir une diversité floristique, c’est-à-dire des ressources suffisantes en nectar et en pollen, mais aussi des ressources différentes pour répondre aux besoins des différents pollinisateurs (taille, longueur de la langue, besoin des larves, périodes de vol, etc.).

La DREAL BFC, la ville de Besançon, la ville de Dijon contribuent au Plan d’Actions National Pollinisateurs (voir lien ci-dessous) et la région BFC propose un Règlement d'intervention - "Sauvons nos pollinisateurs" !

Lien utile :
➡️ Sauvons nos pollinisateurs en BFC

[Nature en ville]
🏢Bien que la Bourgogne-Franche-Comté soit une région très rurale, 57% de la population vit dans des villes urbanisées. Pour rester connecté à la nature et pour s’adapter au changement climatique, des initiatives émergent aujourd’hui pour laisser de la place à la biodiversité en ville. Des espaces sont aménagés pour accueillir une faune et une flore variées, qui génèrent de nombreux bénéfices aux citoyens et à la nature. Parmi eux : une meilleure qualité de l’air, des zones d’infiltrations de l’eau dans les nappes phréatiques, des zones d’ombrages et des ilots de fraicheurs, du bien-être et des services culturels et bien d’autres...

🍃A Dijon, le jardin de l’Arquebuse est un parfait exemple. D’une superficie de 5 hectares, ce grand parc urbain comprend un jardin botanique dans lequel on retrouve un arboretum et une roseraie. Cet espace de nature en ville abrite 1500 plantes d'espèces dont 250 essences d'arbres. On y dénombre également de nombreux pollinisateurs. Ce sont ces insectes comme les abeilles, les syrphes ou les papillons qui participent à la reproduction des plantes.

🐝Et si on se retrouvait au Jardin de l’Arquebuse ? Dijon et son Jardin de l’Arquebuse, nous invitent pour la fête de la nature ce dimanche 14 mai à honorer les pollinisateurs. Lors de cette journée, retrouvez une exposition à ce sujet appelé “les insectes font le buzz”. Découvrez aussi au gré d’une balade dans le jardin, l’ensemble des actions menées par la ville en faveur de la biodiversité urbaine, comme les clés pour comprendre le fauchage tardif, le compostage, la prairie fleurie, les hôtels à insectes ou les ruchers…

🦉L’Agence Régionale de la Biodiversité a un stand avec la Région Bourgogne-Franche-Comté, Energy Cities et l'ADEME pour vous parler de nos actions et des POTEs (Pionniers Ordinaires de la Transition Ecologique) ainsi que de la route des POTEs, et on vous propose en plus un atelier de création autour des pollinisateurs et des plantes pollinisées.

Liens utiles : 
➡️ Le jardin de l’Arquebuse  
➡️ Source des données : Données INSEE; Jardin de l’Arquebuse

[No planet B]  
🌍 Demain, c’est la journée de la Terre ! On prend le temps de regarder la planète qui nous accueille. L'expression « Terre nourricière » illustre l'interdépendance qui existe entre l'être humain, les autres espèces vivantes et la planète. Le Jour de la Terre fut célébré pour la première fois le 22 avril 1970 avec la première photo de la Terre vue de la Lune. Aujourd’hui, plus d’un milliard de personnes dans 193 pays se mobilisent chaque année ce jour.  
 
Les experts sont unanimes, les activités humaines génèrent des problèmes environnementaux sur notre planète. Une des causes du déclin du vivant : c'est la destruction des habitats comme l’artificialisation des sols, ce phénomène qui consiste à transformer un sol naturel, agricole ou forestier, par des opérations d’aménagement pouvant entraîner une imperméabilisation partielle ou totale, pour des fonctions urbaines ou de transport (habitat, activités, commerces, infrastructures, équipements publics…).  
 
🔢 Et le constat est le même presque partout, on artificialise de plus en plus, et comme ailleurs la Région Bourgogne-Franche-Comté s’artificialise aussi... En BFC, 122,1 km² d’espaces ont été consommés entre 2010 et 2020. La consommation des espaces concerne les espaces naturels, agricoles et forestiers.  
⚡Mais, on peut désimperméabiliser les sols (parkings, cours école etc.). Par exemple, les cours d’écoles présentent depuis des décennies des surfaces bétonnées importantes et sont donc des candidates avec un fort potentiel désimperméabilisassions. Elles peuvent devenir des endroits ombragés et tempérés par de nouveaux aménagements tels des espaces végétalisés, qui apportent de la fraîcheur et une qualité de vie améliorée, voire un changement des habitudes au sein des cours de récréation.  

💦 Ces désimperméabilisations répondent au souci de préservation du cycle de l’eau et de développement de la nature en ville qui s’imposent de plus en plus au processus d’urbanisation, afin de réduire notamment le risque inondation, de lutter contre l’effet des ilots de chaleur urbain (ICU) et d’améliorer le bien-être en ville. 

Liens utiles :
L’indicateur de l’Observatoire Régional de la Biodiversité sur l’artificialisation des sols
➡️L’indicateur de l’Observatoire Régional de la Biodiversité sur l’artificialisation des sols

➡️Et si vous participez au recensement des plantes qui se battent pour trouver leur place en ville ?

[Poissons et biodiversité]
Petit gabarit, pro du camouflage, l'Apron du Rhône excèle dans l'art de passer inaperçu...
🌍 Et vous connaissez-vous l'Apron du Rhône ?  
Vous savez c’est ce poisson qui n’existe que sur le bassin du Rhône et nulle part ailleurs dans le monde ! Aimant les eaux claires et fraîches, les fonds de galets et les milieux diversifiés mais toujours bien oxygénés, sa présence est signe de rivières de bonne qualité. Il reste encore aujourd’hui très peu connu. Par exemple, sa reproduction n’a jamais été observée en milieu naturel. Peut-être parce qu’il reste immobile et solitaire en journée, posé sur le fond, camouflé par sa couleur ? Il devient actif la nuit où il se déplace à la recherche de nourriture. 

⚠️ Historiquement présent dans le Rhône et sur de nombreux affluents, il a disparu de plusieurs cours d’eau. La fragmentation de son habitat par les barrages et les obstacles, combinée avec la pollution de l’eau et certaines activités humaines ont entrainé son déclin. En 2022 on estime une diminution de la population de 52% par rapport aux mêmes secteurs prospectés 10 ans plus tôt. En moyenne on observait 3 Aprons par secteur là où maintenant il n’y en a plus que 1,44.  
 
🟥 L’Apron du Rhône est inscrit depuis 1990 sur la liste rouge mondiale des espèces menacées dressée par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). A l’heure actuelle, il est classé « En danger d’extinction » à l’échelle nationale et « En danger critique d’extinction » à l’échelle mondiale. Un plan national d’actions sur 10 ans permet de définir des actions en sa faveur pour la période de 2020 à 2030.  

En Bourgogne-Franche-Comté et depuis 2005, la Citadelle de Besançon est acteur dans la sauvegarde de l'espèce. Deux missions importantes lui ont été confiées : maitriser la reproduction artificielle de l'apron et faire découvrir cette espèce au grand public par la mise en place d'une muséographie adaptée. Avec l’aide de l’Office Français de la Biodiversité, 30 600 Aprons ont été réintroduits dans la rivière Drôme entre 2008 et 2018. Cette action a permis de coloniser plus de 40 km de rivière dont tout le parcours de la réserve de Ramières. Malheureusement la sécheresse de 2022 a mis à mal cette population fragile. Encore beaucoup d’effort de conservation reste à fournir pour protéger cette espèce emblématique de notre région.

Liens utiles :️
➡️ L’Apron, une espèce sous surveillance rapprochée
️➡️ Site du Plan National d’Actions
️➡️ Source : Données OFB et Museum de la Citadelle

[Pollens et biodiversité]
🌷Avec le printemps, la durée des jours s’allonge, l’ensoleillement progresse, les hirondelles reviennent et les plantes printanières fleurissent ! Parce que la biodiversité nous en met plein la vue, le printemps est aussi une saison marquée par le pollen.
Les fleurs, les arbres et les graminées profitent de cette période pour libérer leurs pollens dans l’air pour le plus grand plaisir de nos narines. En France, 1 personne sur 4 est touchée par l’allergie aux pollens, autrement appelée « pollinose ». 

🌀En surveillant la qualité de l’air et le climat de notre région, Atmo Bourgogne-Franche-Comté est l’organisme qui surveille et informe sur les pollens, en partenariat avec le RNSA, l’ARS et les allergologues de la région. 6 capteurs sont répartis en BFC (Auxerre, Besançon, Chalon, Dijon, Montbéliard et Nevers) et permettent de connaître chaque semaine le niveau de risque allergique. Par exemple, cette semaine nous sommes à un indice de 2, ce qui représente un risque allergo-pollinique moyen. Toutefois, d’ici la semaine prochaine, la pollinisation des Bouleaux va démarrer et augmenter cet indice. L’utilisation d’organismes vivants tels que les végétaux, les champignons ou les pollens pour suivre les effets de la pollution et la qualité de l’air s’appelle la biosurveillance. 
 
🔥La biosurveillance est importante car, le climat joue un rôle sur la production de grains de pollen et par conséquent, les allergies qu’ils déclenchent. Dans les prochaines années, la hausse des températures due au changement climatique devrait augmenter la quantité de pollens émis par les plantes. Cela permet aussi de surveiller les espèces exotiques envahissante comme l’Ambroisie, qui peuvent créer des problèmes sanitaires ou agricoles.  

Liens utiles :
➡️ Le bulletin d’information sur le risque pollinique, diffusé chaque vendredi le site www. atmo-bfc.org/abonnements pour recevoir gratuitement le bulletin d’information sur le risque pollinique, diffusé chaque vendredi ! 
➡️ Source : Pollens et changement climatique https://vu.fr/LVge

🐯Aujourd’hui, c’est la journée mondiale de la vie sauvage ! 
Qui dit “vie sauvage”, dit à l’abri des interventions humaines, laissés en “libre évolution”. Ces espaces, où l’Homme n’est pas invité, sont appelés “réserves intégrales”. Ces zones de protection très strictes limitent voire interdisent toute activité ou même présence humaine. C’est une façon de rendre à la nature un réservoir de quiétude afin que la biodiversité puisse s’épanouir. 

En France, on distingue 2 catégories d'aires protégées reconnues comme réserves intégrales : 
❤️Les Réserves Biologiques Intégrales (RBI) : ce sont des forêts publiques classées par l’Office National des Forêts (ONF). Dans ces RBI, toutes les récoltes et l'exploitation forestière sont interdites, à l'exception de l'élimination des espèces exotiques. Cela permet de préserver une biodiversité particulière qui est plus rare dans les forêts exploitées (insectes et champignons liés au bois mort, etc.). 
❤️Les réserves intégrales délimitées dans les zones cœur de certains parcs nationaux : ce sont des espaces réservés pour la préservation, l’observation et le suivi de la vie sauvage lorsqu’elle est laissée en libre évolution. L’impact humain y est donc strictement contrôlé et limité afin de garantir la protection des valeurs de conservation. Dans un but scientifique, des experts sont autorisés à y pénétrer afin de mesurer l'évolution du milieu naturel et en permettre l’analyse.
🔬Actuellement en BFC, on compte 7 RBI pour un total de 467 hectares soit l’équivalent de 670 terrains de foots, soit 0.01% de la surface de la Région.
🌲Il existe également au sein du Parc national de forêts la plus vaste réserve intégrale de France d’une surface de 3087 hectares. Toutefois, elle est située située à cheval sur la Côte-d’Or et la Haute-Marne. La création de cette Réserve intégrale forestière va permettre l’observation à long terme des effets du changement climatique et des interactions entre forêt et grande faune sauvage.
🌍La France s'est engagée à protéger, dès 2022, au moins 30 % de son territoire, dont 10 % sous « protection forte ». Actuellement nous en sommes à 1,5% en BFC, une proportion équivalente à celle du territoire national. Les réserves intégrales (que l’on peut considérer comme protection très forte) ont donc un grand rôle à jouer pour la protection de la vie sauvage. 

Liens utiles :
➡️Données publiques de l’ONF
➡️Parc national de forêts – création réserve intégrale

🌱Aujourd’hui, c’est la journée mondiale des légumineuses, mais qu’est-ce que c’est exactement ?  

Aussi appelées “légumes secs”, ce sont des plantes dont les fruits comestibles sont contenus dans des gousses : les haricots, les pois, les lentilles et bien d’autres... Il y'a aussi des légumineuses dites “fourragères” utilisées dans l’alimentation des herbivores : la luzerne, le lupin, les trèfles... Ces supers plantes sont riches en nutriments, en minéraux et en protéines. Elles font des cultures respectueuses de l’environnement car les légumineuses n’ont pas besoins de fertilisants et contribuent même à enrichir durablement les sols. Leurs cultures favorisent les pollinisateurs et les espèces dans le sol et réduit l’utilisation de pesticides. 

🔎 Pourquoi c’est important ?  

Selon l’IPBES (le GIEC de la biodiversité) la pollution est la 4ème grande cause d’érosion de la biodiversité. elle touche l’atmosphère, les sols, les rivières, les océans... Aujourd’hui on vous parle de la pollution par les pesticides (ou produits phytosanitaires). Ces pollutions ont des impacts négatifs durables sur les plantes sauvages, mais aussi sur toute la chaîne alimentaire (oiseaux, insectes, vers de terre…). 

⛅ En surveillant la qualité de l’air et le climat de notre région, Atmo BFC est l’organisme qui travaille sur la prévision et la sensibilisation des types de pollutions. Il diffuse des bulletins d’informations ainsi que les bons gestes à adopter lors d’épisodes de pollution. 

En 2018, Atmo BFC a réalisé une campagne de mesure de pesticides dans l’air en zone de culture. Sur 75 substances actives analysées, 20 pesticides différents ont été mesurés dont 5 dans un prélèvement sur deux. Les conséquences de ces expositions sur les cultures agricoles impliquent des dommages. Par exemple ils estiment d’après l’étude Apollo que déjà en 2010, cela représentait 14% de perte de production en prairies fourragères (320 000 tonnes). Mais c’est aussi des pertes financières. Pour les agriculteurs de blé tendre en 2010, c’est l’équivalent d’une perte de 22 millions d’euros en Côte d’Or.  

🍴 En France avec en moyenne 1,4 kg par an, nous consommons 2 fois moins de légumes secs que la moyenne européenne et 4 fois moins que la moyenne mondiale. Pour les légumineuses, l’heure de la revanche a sonné surtout quand c’est bio, local et de saison. Vous l'aurez compris, c’est meilleur pour votre santé… mais aussi pour la biodiversité ! 

Alors, prêts à passer en cuisine avec des recettes bonnes pour la santé et l'environnement issues de La Librairie ADEME ? 

Liens utiles :
️➡️https://www.opteer.org/
️➡️Source : Atmo BFC, étude Apollo (Analyse économique des impacts de la pollution atmosphérique de l’ozone sur la productivité agricole et sylvicole), Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation)

[Journée mondiale des Zones Humides] 
💧 Aujourd’hui, c’est la journée mondiale des Zones Humides, mais qu’est-ce que c’est exactement ?  
La dénomination de “zone humide” est utilisée depuis la fin des années 60, en France. Ce sont des espaces recouverts par les eaux, inondées ou gorgées d'eau de façon permanente ou temporaire. On peut citer par exemple, les marais, les tourbières, les prairies humides, les forêts alluviales etc.

💦 Les zones humides fournissent de multiples services à l’homme (appelé services écosystémiques) : rétention des crues, épuration de l’eau, adaptation au changement climatique... Au-delà de leur rôle écologique, ces milieux humides présentent de nombreux intérêts sociaux et économiques et nous offrent des paysages remarquables en BFC. Enfin, une grande partie de la biodiversité est liée à la bonne santé de ces milieux humides. On trouve une flore et une faune rare et spécifiques comme la Cigogne Noire, la Droséra à feuilles rondes, la Saxifrage œil-de-bouc... 
 
🔢 Pourtant, longtemps considérées comme inutiles, sales et hostiles, les zones humides ont été drainées ou détruites. De ce fait, plus des 2/3 de ces milieux ont disparu au cours du 20ème siècle. Désormais, leur préservation est reconnue d’intérêt général. La France s’est engagée à les préserver sur son territoire, notamment à travers la signature de la convention internationale de Ramsar. 
Toutefois, elles font toujours face à des menaces persistantes : pollutions, artificialisation des sols, assèchement, fragmentation des habitats, surexploitation, etc. En BFC, au moins 26,7% des milieux humides inventoriés sont touchés par des niveaux d’atteintes forts ou très forts à ces menaces. Leur état se dégrade et avec eux, la faune et la flore qui en dépendent. 
💪Mobilisons-nous ! Pour les préserver, il est important de protéger les milieux humides et de mettre en valeur ce patrimoine. Il faut adapter les pratiques agricoles et dans le jardin en réduisant la fauche et l’usage de pesticides. Enfin il est important d’économiser l’eau car c’est un bien très précieux. 
Vous pouvez aussi faire des travaux de renaturations et de restaurations de milieux humides bénévolement. Pour cela, rapprochez vous du Pôle Milieux humides Bourgogne-Franche-Comté, les experts en la matière. 
 

Et vous, vous savez quoi des zones humides ? 
️➡️Source : https://lnkd.in/eJnrhBun  
➡️Quizz sur les zones humides : https://lnkd.in/e__xF2Ta 
➡️ Les Zones humides en BFC : https://vu.fr/eweI 

[Anniversaire et biodiversité] 
🐍Êtes-vous “ophiophobe” ? La peur des serpents et l’arachnophobie (la peur des araignées), sont les phobies animales les plus répandues en France. Pourtant, les connaissez-vous vraiment ?  
Naturoscoop vous parle aujourd’hui d’une espèce de serpent présente en BFC souvent victime de mauvaise réputation : La Vipère péliade (Vipera berus). On la trouve dans des territoires aux climats plus froids et plus humides que sa cousine la Vipère aspic plus connue pour préférer les biotopes très secs. 
🌍La Vipère péliade fait partie des espèces les plus menacées d’extinction en BFC, en raison du réchauffement climatique, des dégradations de ses habitats et encore trop souvent de destructions volontaires par crainte et méconnaissance. Très discrète, elle fait partie de ces espèces qui utilisent les continuités de haies pour se déplacer, s’abriter ou encore chasser. En région, sa zone d’occupation est très restreinte. 
📜Avant janvier 2021, les vipères ne bénéficiaient que d’une protection partielle et leur « destruction » était possible pour des raisons de sécurité alors que considéré comme en déclin : c’est le serpent qui se mords la queue ! Heureusement depuis janvier 2021, la Vipère péliade bénéficie (grâce à une mobilisation des acteurs) d’une protection intégrale suite à un arrêté ministériel interdisant sa destruction et celle de ses habitats. Un acte volontaire de destruction de vipère est donc désormais punissable de 3 ans de prison et 150 000 euros d’amende. 
 🍰Encore très méconnue et peu suivie en région, on recense en moyenne seulement 5 individus par an sur la plateforme Sigogne. Alors, 2 ans de protection, c’est une deuxième bougie à souffler pour ce reptile menacé et considéré comme “vulnérable” sur liste rouge.   
 

Liens Utiles :
➡️https://vu.fr/tfFh
➡️https://vu.fr/ssMB
Source de l’information : Moyenne annuel d’individu recensé en BFC sur la plateforme Sigogne bfc pour la période 2001-2021

🎒Selon l’ADEME*, plus de 300 millions de cadeaux sont offerts le 25 décembre. 27% des Français affirment avoir reçu des cadeaux qu’ils n’ont jamais utilisés. Et 1 million de cadeaux est “directement jeté” ! Alors gardez le sourire même en cas de cadeaux empoisonnés car vous n’êtes pas seul.  D’ailleurs, on va vous parler d'un cadeau en lien avec la biodiversité, que la BFC reçoit régulièrement et dont elle se passerait bien ! Il s’agit des Espèces exotiques envahissantes ou EEE. Ce sont des espèces introduites par les humains, volontairement ou par accident, dans un territoire qui n’est pas son aire de répartition naturelle. Leurs implantations et leurs propagations menacent les écosystèmes, les habitats ou les espèces indigènes (présentes naturellement sur le territoire).  

🔢Elles sont de plus en plus nombreuses : Aujourd’hui, on dénombre 35 espèces végétales différentes et 37 animales installées en BFC.   

Les espèces végétales ont toujours colonisé de nouveaux milieux via le vent, l’eau ou les animaux. Pourtant, avec la mondialisation de l’économie, le développement des moyens de transports et des flux de marchandises, les déplacements et les introductions d’espèces se sont considérablement accélérés.    

⛔Ces espèces représentent une menace pour les espèces locales, car elles accaparent une part trop importante des ressources (espace, lumière, ressources alimentaires, habitat…) dont les autres espèces ont besoin pour survivre. Elles peuvent aussi être prédatrices directes des espèces locales.  
La plupart de ces “SuperEspèces” doivent leurs succès à divers facteurs comme l’absence de parasites naturels ou de prédateurs, leurs grandes souplesses d’adaptation et leurs reproductions et pousses rapides. La fragilisation générale des écosystèmes favorise les espèces envahissantes de toutes sortes, végétales ou animales. Les scientifiques considèrent aujourd’hui que c’est la 5ème cause de la disparition du vivant sur notre planète.   

🌿Pour protéger notre patrimoine de biodiversité naturel, il est possible d’adopter des gestes simples pour limiter les propagations. Vous pouvez apprendre à reconnaître les EEE les plus virulantes comme la Renouée du Japon (Reynoutria sp.), le Raisin d’amérique (Phytolacca americana), l’Ambroisie à feuilles d'armoise (Ambrosia artemisiifolia)... Il vaut mieux ne pas cueillir, ramasser, déplacer et surtout planter d’espèces inconnues ! Vous pouvez également informer les services compétents, les mairies, les FREDON, ou recenser les espèces autour de vous via des programmes de sciences participatives. 


➡️La fiche indicateur de l’observatoire régional : https://vu.fr/lsWs
➡️ Recensement des plantes EEE en Franche-Comté : https://vu.fr/jNnt ➡️ Les Espèces Exotiques envahissantes : https://vu.fr/MRFJ
Source de l’information : Sigogne *Ademe : Agence de la transition écologique

🗻 C’est l’occasion de mettre en lumière un des trésors de nos montagnes ainsi que la nécessité de les préserver. En effet, le milieu montagnard est particulièrement exposé au réchauffement climatique puisque les projections indiquent que la température pourrait y augmenter de + 2.1°C en moyenne en été d'ici aux prochaines années. Cela impacte leurs fragiles écosystèmes. Les manteaux neigeux et les glaciers s’amenuisent, le sol perd en portance et les phénomènes météorologiques extrêmes augmentent.

🐓Dans ce contexte, un des symboles des montagnes de BFC, habite en toute discrétion dans les forêts de conifères d’altitude dont il se nourrit. Très typique, le plumage du mâle est sombre et il possède une petite excroissance charnue au-dessus de l’œil. Le Grand Tétras ou grand coq de Bruyère est présent en France dans les massifs des Vosges, du Jura, des Cévennes, des Pyrénées et dans les Alpes orientales.

📉 Malheureusement, ses effectifs ont régressé de manière continue et son aire de répartition s'est fortement limitée.
🆘 En BFC, sa population a diminué de 20 % en 10 ans. Il parait nécessaire de conserver sa place malgré des activités humaines variées qui perturbent sa quiétude. Cette espèce a besoin de tranquillité aux moments essentiels de sa vie : l’hiver quand la nourriture est rare et le printemps pendant la reproduction et l’élevage de ses jeunes. C’est d’ailleurs à ce moment qu’il est le plus facile à observer. Très territoriales, les parades nuptiales des mâles sont spectaculaires et l’on peut entendre ses cris bizarres et gutturaux.

🌱 Pour le protéger, il bénéficie depuis 2012 d’un Plan national d’action (PNA).
Le PNA contient une synthèse bibliographique précise adaptée aux massifs des Vosges et du Jura, un état des lieux des effectifs et de la distribution géographique de l’espèce ainsi qu’un recensement des principales actions mises en œuvre en faveur du Grand Tétras sur les deux massifs depuis les années 70. Le plan d’actions est accompagné d’une méthode de suivi et d’évaluation.

On adopte le mode "Quiétude Attitude" ? J'adapte mon comportement dans la nature pour ne pas les déranger.
🌱 Le 5 décembre, c'est la journée mondiale des sols, l’occasion pour ce #NaturoScoop de parler de l’importance d’un sol en bonne santé.  

🛣️ Le changement de fonction d'un sol naturel s'appelle l'artificialisation des sols, liée à l'urbanisation et aux différents usages des espaces agricoles et naturels par les humains.

⚠️C’est aujourd’hui le facteur n°1 de perte de biodiversité dans le monde. En BFC de 2006 à 2015, l’artificialisation des sols a augmenté de 11 % soit 33 000 hectares chaque année. Ces sols artificiels couvrent 7,2% du territoire régional en 2015.
🪱La biodiversité du sol, bien que largement invisible puisque « cachée » sous la surface, représente une biomasse vivante de plusieurs tonnes à l’hectare. 
Pour rester fertiles, les sols dépendent de la présence d’une vaste communauté d’organismes qui constitue la biodiversité des sols (aussi appelée la pédofaune). Lorsqu'elle dispose des matières premières suffisantes, à savoir la matière organique morte, elle se met au travail et décompose ces déchets pour produire de l’humus, une matière organique complexe dotée des éléments nutritifs nécessaires à la vie des plantes. L’humus ne peut pas être fabriqué par l’homme et provient exclusivement de la pédofaune (dont la mégafaune, la macrofaune, la mésofaune et la microfaune).
🦠La biodiversité du sol comprend aussi de très nombreux micro-organismes, des virus, des bactéries, des protistes et des champignons, dont la plupart vivent dans la partie du sol proche des racines.  

🍄 En France métropolitaine, on connait aujourd’hui plus de 25 000 espèces de champignons. La BFC en compte à elle seule plus de 7000 espèces. Hallucinant ?

👉 Consultez la publication de l’OFB sur la renaturation des sols : https://lnkd.in/dPS4HmxS
➡️ Livret des 100 chiffres : https://vu.fr/NIEZ

🎒Pour la journée des droits de l’enfant, NaturoScoop vous dévoile le nombre de classes inscrites au dispositif “Aire terrestre éducative”.
C'est un dispositif (créé par l’Office français de la biodiversité) qui offre une méthode aux professeurs des écoles pour intégrer dans le programme scolaire la sensibilisation des élèves aux enjeux de la biodiversité. Grâce aux aires éducatives : on peut dire que l'on forme les éco-citoyens de demain.
🌳 Le principe des Aires Terrestres Éducatives est de confier la gestion d’une zone de petite taille, plus ou moins anthropisée (parc urbain, friche, zone humide, forêt, rivière…), à des élèves d’une ou de plusieurs classes de cycle 3 et 4. Ils sont accompagnés par un enseignant et par un acteur de l’éducation à l’environnement !
💡 Ce dispositif est un outil parfait pour faire en sorte que les enfants d’aujourd’hui deviennent les adultes responsables et éclairés de demain.
🏝️ Le concept est né aux Îles Marquises en 2012 à l’initiative d’élèves qui ont œuvré pour avoir une aire marine protégée, de là sont nées les « Aires Marines Éducatives » (AME). Le concept a depuis fait son chemin et s’est développé sur le territoire métropolitain depuis 2016 à la suite d’un partenariat entre le ministère de la Polynésie Française et le Ministère en charge de l’environnement.
🌲 La démarche a ensuite été étendue des territoires marins aux territoires terrestres depuis 2018 afin que les élèves éloignés du littoral puissent en bénéficier.
❤️46 Classes de Bourgogne-Franche-Comté sont engagées dans des Aires Terrestres Éducatives, et cela fait au moins et environ 1230 élèves concernés de très près par une ATE.
Impressionné.e ?


➡️ Un premier aperçu sur ces aires terrestres éducatives :
https://sigogne.org/geoportal/#/context/bfc/853

🛒Pour le #BlackFriday, voici donc un NaturoScoop pour éviter de vous faire plumer  !  
Aussi appelé « Vendredi fou » au Québec, cet évènement commercial se déroule le 4e vendredi du mois de novembre. En 2015, 67,6 milliards de dollars ont été dépensés aux États-Unis, ce qui en fait le jour le plus lucratif pour les commerces de ce pays. Pourtant, d’après l’association UFC-Que choisir, sur les 20 plus grands sites de commerce électronique en France, la moyenne des réductions effectives sur chaque article est inférieure à 2 %. 
💥Pour le Moineau friquet, à ne pas confondre avec son « cousin » plus urbain, le Moineau domestique : les réductions, c'est tous les jours ! 
- 60% d'effectifs de Moineaux friquets en France depuis 10 ans, c’est beaucoup trop !  
Comment le différencier ? Il se distingue par sa calotte brune roussâtre et sa joue blanche ornée d’une virgule noire. 
🌳 Préférant les bois clairs et les zones agricoles arborées, il niche dans les cavités des bâtiments et des vieux arbres. C’est pourquoi, les politiques d'aménagement des paysages agricoles de ces dernières années ont provoqué une raréfaction des cavités utilisées pour sa reproduction (disparition des haies, élimination des arbres morts, diminution des vergers traditionnels …). L'augmentation de l'utilisation des herbicides et insecticides peut également expliquer la diminution des ressources alimentaires du friquet (insectes, graines, adventices…). 
⚠️ Il est désormais classé “en danger” sur les Listes Rouges des oiseaux nicheurs au niveau national et régional.
🪶 On peut aussi profiter du BlackFriday pour lui offrir de nouvelles cavités de reproduction en installant des nichoirs. Ceux-ci pourront aussi accueillir d'autres espèces, en commençant par son plus proche cousin, le Moineau domestique. 

➡️Livret des 100 chiffres : https://vu.fr/zLOf
Source : LPO, données STOC et Que choisir.org

🎃Pour Halloween, NaturoScoop revient pour te donner des frissons ! 
En moyenne, selon la Plateforme de Géoservices Sigogne, il y a 650 observations d’Effraie des clochers par an sur la région, qui attestent de sa présence dans plus de 300 communes. Une population estimée relativement stable, bien que sujette à l’uniformisation agricole, la rénovation des bâtiments, les grillages autour des clochers (pour limiter les pigeons et les choucas des tours), la progression du maillage routier. On estime à plus de 10.000 le nombre d’Effraies tuées chaque année par collision avec des véhicules en France, soit 28% des cadavres recensés. Un chiffre qui donne froid dans le dos ? 

🔔 Le nom « Effraie des clochers » est dû à l’étrangeté de ses cris stridents (et effrayants), accompagné d'un vol fantomatique, et elle adore se reproduire et dormir dans les clochers d’églises. C’est pourquoi, l'effraie est à la base de nombreuses légendes et d'histoires de fantômes. 💗 Malgré cela, elle est jolie comme un cœur ! Sa face en cœur caractéristique n’est pas seulement destinée à la rendre élégante. Les deux disques concaves qui la forment permettent de concentrer les sons vers ses oreilles. Cela permet à la chouette de localiser ses proies avec une remarquable précision et de chasser même par nuit noire. 

Zoom sur une action en région pour les chouettes :
➡️ Des lofts pour les chouettes : https://vu.fr/qGGu

😄En cette journée où l'on honore la #gentillesse, le NaturoScoop te dévoile le nombre d’espèces protégées en BFC. Parce qu’être gentil et protéger les autres s’applique aussi à la nature qui nous entoure ! 

🚫Qu'est-ce qu'une espèce protégée ? 
C'est une espèce qu’il est interdit de chasser, pêcher, cueillir, détruire, déplacer à tous les stades de développement (graine, œufs, jeunes, adultes, etc.) selon une réglementation internationale, nationale, régionale, départementale ou locale. Dans les textes réglementaires, cette protection est parfois étendue au milieu de vie de l’espèce et donc à certains écosystèmes. Le fait de ne pas respecter ces mesures de protection est puni de 3 ans d'emprisonnement et de 150 000 € d'amende. 
🐢7259 espèces sont protégées sur tout ou au moins une partie du territoire national. Parmi elle, 871 ont été recensés en région BFC. On trouve notamment, 272 fleurs comme la Saxifrage œil-de-bouc, 200 oiseaux comme la Cigogne noire, 41 mammifères comme le lynx ou les chauves-souris, 19 amphibiens comme le Triton crêté, 13 reptiles comme la Cistude d’Europe, 11 poissons comme le Brochet… et bien d’autres.  
🗺️ Au niveau international, la protection des espèces sauvages est organisée par la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (Cites). Cette convention, également appelée Convention de Washington, réglemente le commerce international des spécimens des espèces inscrites à ses annexes. 

Retrouvez tous ces chiffres dans le “livret des 100 expliqués sur les espèces 2022”
➡️️ Livret des 100 chiffres : https://vu.fr/zLOf

🔢19 972, c'est le nombre d’espèces recensées en Bourgogne-Franche-Comté en 2022 !
👨‍🏫19 972... cela signifie que presque 20 % des 100 000 espèces qui ont été inventoriées en France métropolitaine sont également présentes en Bourgogne-Franche-Comté. En ajoutant les territoires français d’Outre-Mer, la France compte environ 200 000 espèces inventoriées.
🐜 19 972, c’est le nombre d’espèces différentes présentes dans la plateforme de géoservice pour la biodiversité Sigogne - ARB). Cet outil est la plateforme SINP en région (Système d’Information de l’Inventaire du Patrimoine naturel), qui inventorie et gère les données naturalistes et d’espaces naturels.
🥚 La majeure partie est représentée par les taxons d’invertébrés (Insectes, Arachnides, Mollusques, Crustacés…) : plus de 11 000 espèces. Les taxons de Plantes à fleurs, Champignons, Lichens, Mousses prennent également une part importante avec plus de 8 000 espèces. Enfin, les vertébrés (Mammifères, Oiseaux, Poissons, Reptiles) représentent 645 espèces inventoriées en BFC.

Retrouvez tous ces chiffres dans le “livret des 100 expliqués sur les espèces 2022”, ou sur la Plateforme Sigogne de l’ARB.
➡️️ Livret des 100 chiffres : https://vu.fr/zLOf
➡️Sigogne : https://vu.fr/hEzl

💫 Le Jour de la Nuit est la manifestation nationale de lutte contre la pollution lumineuse : générée par les éclairages artificiels la nuit. Les lampadaires dérangent la faune (insectes, chauves-souris, humains…) et la flore. Cette forme de pollution concerne au total 20% de la surface terrestre mondiale (en augmentation importante tous les ans) et touche les milieux terrestres, aquatiques et marins ! 

🦇 Les chauves-souris ou « Chiroptères » signifiant littéralement « mains ailées », sont les seuls mammifères volants ! 
🔎 Parmi les 93 espèces de mammifères inventoriés en région (sur la plateforme ARB Sigogne), 28 espèces sont des chauves-souris. 28 sur 93 !
🇫🇷  Avec 28 espèces sur les 36 espèces présentes en France, la Région Bourgogne-Franche-Comté compte une grande diversité de chiroptères. Cela s’explique notamment par la variété d’habitats : grottes, forêts, anciens bâtiments… qui sont autant d'endroits adaptés pour les chauves-souris. Dans la région, elles sont toutes insectivores et font même diminuer le nombre de moustiques. 
🎖️ Elles sont aussi un bon indicateur de la qualité de l’environnement, car elles sont particulièrement sensibles aux modifications de leur habitat. La rénovation des bâtiments, la fermeture des souterrains, l’éclairage public, la disparition des prairies, haies et arbres creux, l’utilisation des pesticides ou le trafic routier sont autant de menaces importantes pour elles. C'est pour cela qu'un plan d'action national (PNA) existe pour les préserver.

Pour le Jour de la Nuit, des animations sont proposées :
➡️ Jour de la Nuit : https://vu.fr/qGGu


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