Retour sur un projet avec SNCF Réseau

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Suite à la convention de partenariat entre l’ARB et SNCF Réseau, l’ARB a encadré un stagiaire en dernière année d’école d’ingénieur. L’objectif de ce stage était d’expérimenter une méthode pour déterminer les potentielles valorisations du foncier délaissé des voies non circulées, en exploitant uniquement un système d’information géographique et sans avoir à recourir à une expertise sur le terrain.

Un partenariat entre l'ARB et SNCF Réseau

Dans le cadre de ces missions, l’ARB a pour objectif de renforcer les capacités des professionnels à prendre en compte la biodiversité dans leurs activités. Engagée aux côtés de SNCF Réseau par la signature d’une convention, 3 mesures principales illustrent ce partenariat :

Mettre en place un travail expérimental régional d’évaluation du potentiel de valorisation environnementale du foncier «non ferroviaire» à travers un stage de niveau Master 2 ;
Lancer une réflexion sur la recommandation à faire en faveur de la biodiversité auprès des collectivités pour les lignes non circulées qui feraient l’objet d’un transfert de gestion ;
Mettre en place une sensibilisation spécifique à la biodiversité pour le personnel de SNCF Réseau en fonction des problématiques métier.

Résumé du stage

Utilisation des bases de données publiques
pour renseigner différentes informations afin d’orienter les choix de valorisation à réaliser

Calculs des enjeux
par groupe taxonomique
et habitats des espèces

Attribution de valorisations
selon les informations renseignées dans la base de données des parcelles
Valorisation écologique, Compensation (carbone, zones humides, boisements), Valorisation en corridor, Valorisation énergétique, Voie verte

Réalisations de sorties de terrain
sur les parcelles de la ligne test

Vérification des résultats obtenus par la méthode
sous SIG d’après les observations réalisées sur le terrain (notamment pour l’occupation du sol)

Résumé des résultats
Ce travail permet d’orienter un premier choix de valorisation pour les parcelles. Cependant, la méthode comporte des limites en ce qui concerne la prise en compte des enjeux faunistiques qui nécessitent une modélisation plus complexe pour être identifiés de manière pertinente. Ils sont également sous-estimés en raison d’un manque de données.